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6e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité : 92% serait favorable selon un sondage IFOP

Au centre le Président de l'association ADMD, Jean-Luc ROMERO et conseiller régional île de France le 25 mars 2012 a Paris lors d'une manifestationPlus que jamais, l'ADMD présidé par le conseiller régional, Jean-Luc ROMERO, exige le vote prochain d'une loi à ce qu'il appelle « l'ultime liberté permettra aux Français de mieux mourir ». À cette occasion plus d'une centaine de manifestations organisées dans toute la France.

Une question à laquelle la pression et la présence très fortes des professions médicales au sein du parlement n'a jamais jusqu'à maintenant réussie a trouver un consensus malgrés les avancés de loi Léonnetti.

Une journée pour lequel l'association pour le droit de mourir dans la dignité a fait réalisé un sondage par l'IFOP du 29 au 31 ocotobre 2013 dans lequel sans grand suprises d'ailleurs les Français viennent confirmer une tendance favorable a une tel pratique.

Il sont ainsi 92 % a se declarerent favorables à une loi de légalisation de l'euthanasie, ainsi que s'y est engagé le président de la République dans sa proposition de campagne n°21. Ce chiffre est constant depuis plus de 20 ans. Un chiffre qui même franchit largement ce seuil lors des affaires judicaires impliquant des méres, medecin ayant pratiqué de Graphisme sur la législation de l’euthanasie en Europetel actes.

Cette approbation se fait de manière quasi unanime, alors même que les Français déclarent majoritairement avoir entendu parler de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Leonetti. Rappelons que Jean Leonetti a toujours dit que sa loi était inconnue des Français.

Selon Jean-Luc Romero –auteur d'une lettre ouverte au président de la République intitulée Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité (Éditions Gawsewitch) si on meurt si mal en France, si les Français jugent que la fin de vie est si mal gérée dans notre pays, ce n'est donc pas parce que la loi Leonetti dont son auteur nous dit qu'elle serait la meilleure du monde est inconnue. C'est tout simplement parce qu'elle est inadaptée aux conditions réelles de la fin de vie, car elle ne place pas la volonté des citoyens au centre des décisions qui les concernent.

C'est pour rappeler la nécessité absolue d'obtenir une loi de liberté qui permette à chacun de décider des conditions de sa propre fin de vie que les Français sont appeler à se rassembler ce samedi 2 novembre, 6ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. À Paris, l'ADMD investira la République avec un rassemblement populaire à 18 heures, sur la place de la République.

Stéphane LAGOUTIERE

Lancement par CHORUM du premier baromètre sur la qualité de vie au travail

Affiche baromètre qualité de vie au travail dans l'ESSFace aux évolutions sociales et économiques que connaissent l'économie sociale et solidaire, la question de la qualité de vie au travail constitue un enjeu fort. L'actualité nous prouvant avec les différentes affaires que celle-ci prend une place toujours plus importante auprès des associations comme la FNATH.

C'est pourquoi, CHORUM, la mutuelle de protection sociale complémentaire des acteurs de l'ESS, lance le 1er baromètre national sur la qualité de vie au travail dans l'ESS en partenariat avec le Ministère chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la consommation. Il bénéficie également du soutien de l'ANACT, des principales fédérations d'employeurs et organisations de salariés du secteur ainsi que des grands mouvements nationaux et régionaux de l'ESS.

Une enquête réalisée en 15 minutes maximum, ou vous pourrez donner votre avis sur la conciliation vie professionnelle-vie privée, l'environnement du travail, les conditions d'emploi, la participation des salariés etc...

Une enquête sur « Qualité de vie au travail dans l'ESS », pour qui et quoi ?

Le sondage « Qualité de vie au travail dans l'ESS » s'adresse aux employeurs et salariés de l'Economie Sociale et Solidaire (associations, mutuelles, coopératives et fondations).

L'objectif de cette enquêtant étant au final d'offrir une vision croisée (employeurs/salariés) de la perception de la qualité de vie au travail dans les organisations de l'ESS sur les thématiques suivantes : Conciliation vie professionnelle-vie privée, Environnement du travail, Conditions d'emploi, ...

Une enquête sur « Qualité de vie au travail dans l'ESS », pour quels résultats ?

Le diagnostic issu des résultats permettra d'identifier des pistes de réflexions et d'actions adaptées aux réalités des branches professionnelles qui composent l'ESS. Son actualisation tous les trois ans donnera lieu à un suivi de l'évolution de la qualité de vie au travail.

Les résultats de l'enquête seront diffusés en janvier 2014. Si vous souhaitez les recevoir, nous vous invitons à laisser vos coordonnées en fin de questionnaire. Si vous rencontrez une difficulté lors de la connexion, adressez-nous un mail à l'adresse suivante Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en résumant votre problème, nous prendrons contact avec vous le plus rapidement possible.

La Rédaction

Les travailleurs handicapés dans les établissements de + 20 salariés en Midi-Pyrénées en 2009

Un travailleur handicapé dans une entreprise en région Midi-pyrénnéesAlors que le taux de chômage de travailleur handicapés ne cesse de progresser partout en France, Midi-Pyrénées n'échappe pas à la régle une situation qui n'évolue guére en quatre ans comme le confirme un état des lieux que vient de publier la DARES sur le taux d'emploi dans les entreprises de 20 salariés en 2009.

Un bilan présenté par Catherine d'HERVÉ,Directrice Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECTE)

Un document qui précise notamment que près de 14 000 travailleurs handicapés travaillent dans les établissements de 20 salariés ou plus en Midi-Pyrénées en 2010. 71 % des 3 884 établissements assujettis à l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés (Oeth) emploie directement des personnes handicapées en 2010 (contre 59 % en 2006).

Ainsi, 12 % ont signé un accord spécifique d'insertion des personnes handicapées et seuls 17 % ne compte aucun travailleur handicapé parmi leurs effectifs (contre un tiers des établissements quatre ans plus tôt). Outre l'emploi direct de travailleurs handicapés, les établissements font également de plus en plus fréquemment appel à la sous-traitance pour remplir leur obligation légale.

Le nombre de travailleurs handicapés augmente en conséquence de 16 % entre 2009 et 2010 (11 % en nombre de bénéficiaires équivalents temps plein). La part des travailleurs handicapés parmi les effectifs salariés (i.e. le taux d'emploi en équivalent temps plein) progresse de 2,6 % à 2,9 % sur la même période, dépassant légèrement en 2010 la moyenne nationale (2,8 %).

Les bénéficiaires de l'obligation d'emploi se distinguent de l'ensemble des salariés : les travailleurs handicapés sont en grande majorité des hommes, ouvriers ou employés, plus âgés que la moyenne. Par ailleurs, 26 % d'entre eux travaillent à temps partiel (contre 13 % de l'ensemble des salariés du privé).

Une présentation des données sur l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés en 2010, qui s'est enrichie d'éléments de repères complémentaires concernant les dispositifs phares d'insertion ou de maintien dans l'emploi des personnes handicapées, l'emploi dans le milieu adapté, protégé et dans la fonction publique, la place des personnes handicapées dans les contrats aidés et sur le marché du travail. Les chiffres donnés à titre d'illustration dans ces notes portent souvent sur une période postérieure à 2010.

Un bilan présenté ici dans lequel précise, Catherine d'HERVÉ, où l'on peut relever que 7 000 travailleurs handicapés en équivalent temps plein étaient employés en 2009, dans près de 3 500 établissements de la région Midi-Pyrénées (hors établissements ayant signé un accord spécifi que).

Si ces chiffres traduisent une progression du nombre des salariés bénéfi ciaires et une baisse significative du nombre d'établissements n'employant aucune personne handicapée, ils correspondent à un taux d'emploi de 2,6 % encore trop éloigné de l'objectif réglementaire de 6 %.

La Rédaction

Français et l’accessibilité il sont trois sur quatre a avoir déjà rencontré des difficultés d’accessibilité

Affiche du sondage montrant une jeune fille en fauteuil a droite et père avec une poussette a gauche qui ont tous deux des difficultés pour descendre du trottoir ou les marchesAlors que se tient mercredi 25 septembre le premier Comité interministériel du handicap, l'Association des paralysés de France (APF) publie une enquête réalisée par Mediaprism(1) qui montre que 75 % des Français ont déjà rencontré des difficultés d'accessibilité pour eux ou leurs proches.

Une enquête qui prouvent la place de question dans notre société et les collectivités un véritable défi, mais aussi l'aspect encore mal en compte celui de l'universalité de l'accessibilité.

Un défi pour les collectivités territoriales ?

Un défi ? Oui sans nul doute que 97 % des Français estime comme un sujet prioritaire ou important. A la question: « Avez-vous déjà rencontré des difficultés d'accessibilité en ville, que ce soit vous personnellement ou dans votre entourage ? », la moitié des sondés (50 %) a répondu « oui, à plusieurs reprises ».

25 % « oui, une ou deux fois » et 25 % ont dit « non ». Si ce sujet est essentiel pour les Français, il ne semble pas être au cœur des préoccupations des pouvoirs publics et notamment des maires et président d'agglomération ou de communauté urbaine.

Ils sont ainsi plus de 77 % des Français estiment que la France est plutôt en retard par rapport à d'autres pays en ce qui concerne l'accessibilité des lieux publics et des transports, et seuls 44 % des Français considèrent que les pouvoirs publics prennent bien en compte cette problématique.

Les sondés ont dit rencontrer ou avoir déjà rencontré des difficultés pour accéder aux transports en commun (58 %), aux commerces (52 %) et aux lieux publics (50 %).

En outre, une large majorité des Français (95 %) estime « que chacun d'entre nous peut être confronté à des difficultés d'accessibilité ».

Ainsi, 76 % ont répondu « oui, tout à fait », 19 % « oui, plutôt », 4 % « non, plutôt » et 1 % « non, pas du tout ». 92 % des personnes adhèrent à l'idée que « l'accessibilité des villes est une problématique qui concerne tout le monde et pas uniquement les personnes en situation de handicap » (58 % « oui, tout à fait » et 34 % « oui, plutôt »).

À la question « parmi les catégories de personnes suivantes, quelles sont celles qui selon vous peuvent rencontrer des difficultés d'accessibilité en ville », les sondés ont principalement répondu : les personnes en situation de handicap (96 %), les personnes âgées (76 %) et les personnes avec jeunes enfants (75 %), les blessés temporaires (60 %).

Des communes peu enclins aux investissements

L'accessibilité prévue dans la loi de 2005, pour les communes de plus de 5000 habitants pouvant et devenir un cout rapidement important se chiffrant parfois en millions d'euros. Des montants que quelques communes ou communautés d'agglomérations ont commencé à investir dès les années 2007.

Des collectivités pour celle-ci qui ont une à mener et d'une hiérarchisation de ces travaux selon des critères de centralité, une méthode qui a permis de faire baisser le montant des travaux sur 10 ans de 15 M€ à 10 M€ et donc de démultiplier les lieux et les services accessibles.

Reste qu'aujourd'hui près 60 % des lieux des moyens de transport et pour ne citer que Paris ou encore à Marseille, comme le prouve la plainte déposée par des usagers. Autre difficulté, celui du logement notamment social dont les communes ont pour priorité de recenser les logements accessibles pour rapprocher l'offre et la demande via des commissions CAPH(3).

Pour preuve là encore le document de la délégation interministérielle à l'accessibilité qui relève cependant une différence d'approche et de temporalité entre les communes : certaines avaient pour objectif de recenser en 2012 les logements accessibles, quand d'autres comptabilisaient les livraisons 2009-2011 de logements adaptés.

Les villes disent se heurter à des difficultés, notamment financières, outre l'aspect financier, perçu comme un des freins, les villes expriment aussi des difficultés techniques. À Amiens, ainsi on estime que respecter les règles techniques, comme la largeur des emplacements réservés, est une difficulté en raison de rues ou de trottoirs souvent étroits.

Des situations et exemple que donne également des villes comme Angoulême, Grenoble, Toulouse..., on précise que la planification vient se heurter à d'autres diagnostics obligatoires, diagnostics énergétiques par exemple, et oblige les services à avoir une vision globale sur un bâtiment pour ne pas faire et défaire.

Des élus qui dans leurs majorités qui souhaitent que soit revu l'objectif du tout accessible pour un consensus local sur les priorités à court et moyen terme. D'une manière générale, les élus regrettent que le législateur fasse peser le poids de cette loi sur les collectivités et qu'il n'ait pas été prévu d'accompagner financièrement celles qui s'engagent sur une programmation.

L'accessibilité inscrite dans une ligne budgétaire

Dans la présentation de cette enquête l'APF a demandé au premier ministre de réunir le CIH au mois deux fois par an, pour pouvoir "mesurer régulièrement les avancés vers une société ouverte à tous". L'association qui demeure une nouvelle fois demande que le respect soit tenu. Vaine demande, alors que tous reconnaissent que cela est désormais plus possible.

Autre demande de l'association des paralysées de France, celle également au gouvernement d'envisager le recours au grand emprunt et l'adoption de mesures budgétaires ou fiscales destinées aux acteurs privés ou publics. "Le chantier de la mise en accessibilité de la France doit également être pris en compte dans le projet de loi de finances à venir.

Stéphane LAGOUTIÉRE

(1) L'enquête a été réalisée sur internet du 2 au 10 septembre auprès de 1.037 personnes représentatives de la population française et âgées de plus de 18 ans.
(2) À la question: "Avez-vous déjà rencontré des difficultés d'accessibilité en ville, que ce soit vous personnellement ou dans votre entourage ?", la moitié des sondés (50%) a répondu "oui, à plusieurs reprises", 25% "oui, une ou deux fois" et 25% ont dit "non".
(3) Commission communale ou intercommunale pour l’accessibilité aux personnes handicapées.

 

 

 

75 % des Français jugent l’argent des politiques de santé mal dépensé dans un sondage IFOP

Graphique du sondage IFOP sur l'argent dépensé dans le cadre des politique sante graphique 1Un résultat bien supprenant au vu des dépenses de santé effectuées par les Français eux même notamment en ce qui concerne les médicaments. Reste que selon le sondage publié pour Acteurs publics et Ernst & Young l'amélioration de l'accès aux soins sur l'intégralité du territoire et la diminution des coûts figurent en priorité des 1007 sondés.

Des Français qui comme l'avait démontré déjà de précédente enquête et qui semble ici à nouveau pour 47 % faire de moins en moins confiance au regard des pouvoirs publics pour moderniser le système de santé, préférant à tort ou raison que des professionnels de santé ou encore les mutuelles et les assureurs semblent mieux disposés. Un avis loin de convaincre à titre d'exemple le CISS.

La santé restant une préoccupation majeure pour des Français inquiets de la capacité de la nation à financer un système de soins coûteux.

L'attention du public sur des dysfonctionnements du système de santé ou encore sur des alertes sanitaires récentes (affaires du Mediator, des prothèses PIP, du bisphénol, des risques liés au H7N9 ou encore au coronavirus) est particulièrement forte et renforce la spécificité aux yeux de l'opinion de la politique de santé, un domaine d'action du gouvernement particulièrement "surveillé".

Déserts médicaux

Le premier constat est sévère : 35 % seulement des personnes interrogées estiment que les sommes annuellement consacrées par la France à la politique de santé sont utilisées de manière efficace. C'est plus que ce que l'Ifop mesurait en début d'année s'agissant de la politique du logement (18 %) ou encore de celle de la formation professionnelle (24 %), mais cela reste minoritaire.

Les catégories socioprofessionnelles inférieures sont les plus dures (28 % soulignent l'efficacité) alors que les CSP + sont un peu plus clémentes (41 %).Graphique du sondage IFOP question posée selon vous quelles doivent être les priorités de la politique de santé publique

Apparaît également sur cette question un clivage politique, les proches de la droite faisant preuve d'une moindre mansuétude (29 %) que les sympathisants de gauche (44 %).

On relève aussi, signe d'un ressenti négatif dans ce que l'on appelle traditionnellement les "déserts médicaux", que les habitants des zones rurales sont les moins nombreux à considérer que l'argent est utilisé efficacement (31 %), comparativement aux habitants des villes de province (36 %) ou à ceux de l'agglomération parisienne (39 %).

Plus grande justice

Invités à dégager les priorités que devrait se fixer la politique de santé publique en France, les interviewés sont partagés entre quatre objectifs qui recueillent des niveaux significatifs de mentions : l'amélioration de l'accès aux soins sur l'ensemble du territoire (citée par 50 % de l'échantillon), la diminution des coûts de la santé afin de baisser les cotisations (49 %),

une meilleure coordination entre hôpitaux et médecine de ville (40 %) et une amélioration de la prévention (30 %). Les progrès dans l'information sur la santé (17 %) ou encore le meilleur remboursement des soins quitte à augmenter les cotisations (14 %) sont nettement moins souvent évoqués.

Il semble ainsi que les souhaits des Français se concentrent majoritairement sur une plus grande justice dans l'accès aux soins ainsi que sur une rationalisation des dépenses de santé. Les priorités sont toutefois nettement différentes selon la proximité politique : ainsi les proches de la gauche mettent en tête à 57 %.

un égal accès sur le territoire, tandis que les sympathisants de droite privilégient la diminution des coûts (58 %) devant une meilleure coordination ville-hôpital (43 %). On relève, s'agissant de la prévention, une attention plus grande portée par les CSP + (36 % l'évoquent, contre 23 % seulement des CSP -).

Médecin traitant

Graphique du sondage IFOP. Question posée Parmi les acteurs suivants, auquel faite vous le plus confiance pour moderniser notre système de santé ? En ce qui concerne, pour terminer, les acteurs les plus susceptibles de moderniser le système de santé en France, les personnes interrogées mettent nettement en avant les professionnels de santé, cités au total par près d'un Français sur deux (47 %).

Viennent ensuite, à des niveaux très proches, les mutuelles et assurances complémentaires (16 %), l'État (15 %) et l'assurance maladie (14 %). Les collectivités locales sont quant à elles marginalement citées (8 %).

On connaît l'attachement traditionnel des Français aux professionnels de santé, et en particulier à leur médecin traitant ; il n'est donc pas étonnant que ces acteurs arrivent en tête dans toutes les catégories de la population.

Derrière eux, la hiérarchie des réponses varie sensiblement selon la proximité politique : les sympathisants de gauche restent, pour 26 % d'entre eux, attachés au rôle de l'État, contre seulement 7 % des proches de la droite. L'État est par ailleurs nettement plus cité par les CSP + (25 %) que par les CSP - (12 %).

Damien PHIPPOT
Directeur des études politiques au département "Opinion et stratégies d'entreprise" de l'Ifop

L’observatoire des maladies rares publie sa 2e enquête publie ses nouveaux résultats

L’enquête réalisée auprès 339 malades et de leurs familles donne une vision supplémentaires a l'observatoires des maladies rares pour améliorer la prise en charge des patientsPour la seconde fois, après celle de 2012 concernant la qualité de l'annonce diagnostique pour lequel les erreurs représentaient 46 % des cas, l'Observatoire des maladies rares vient de publier les résultats sur trois nouvelles thématiques. L'annonce du diagnostic et ses suites, les difficultés pratiques liées aux médicaments et autres produits de santé enfin la coordination des acteurs du parcours médico-social de la personne malade. Un projet initié et piloté par Maladies Rares Info Services et soutenu par l'Alliance Maladies Rares, l'AFM-Téléthon et EURORDIS.

2012 qui aura vu la mise en œuvre par l'observatoire de deux enquêtes. La première, qualitative, consistant à mener des entretiens approfondis avec des personnes malades et leurs proches pour construire les questionnaires quantitatifs. Ceux-ci ont ensuite été diffusés lors de la deuxième enquête. Une enquête réalisée elle avec la participation de 239 participants usagers de Maladies Rares Info Services et répondent à des critères précis d'inclusion. La méthodologie et l'ensemble des données étant disponibles dans le rapport complet.

Principaux résultats de l'enquête sur les trois thématiques

Concernant la première thématique, c'est-à-dire l'annonce diagnostique et ses suites les résultats laissant paraître que celui-ci à lieu dans un environnement globalement satisfaisant. Par exemple 87 % indiquent que cette annonce a lieu en face à face et 82 % juge le lieu comme étant approprié. Concernant l'auteur de l'annonce qui dans 94 % des cas et un spécialiste, 67 % des interrogés, jugeant celui-ci « très disponible ou disponible » contre 27 % estimant au contraire « peu ou pas du tout disponibles » dans ce type de situation.

D'autres difficultés existent qui sont liées principalement au manque d'informations reçues lors de l'annonce ainsi seuls 10 % ont reçu des documents sur leur pathologie et 8 % des coordonnées d'associations. L'enquête portait également sur la connaissance des praticiens de leur maladie. 8 %. À noter que plus de 80 % des enquêtes auraient souhaité recevoir davantage d'informations sur la maladie. Ainsi, une information claire et en quantité suffisante, ainsi qu'un accompagnement dans diverses démarches, semblent être deux éléments qui conditionnent la satisfaction lors de l'annonce du diagnostic de la maladie.

Dans la seconde thématique, celles qui sont liées aux difficultés pratiquent des médicaments et autres produits de santé, il ressort que les principales contraintes liées à la prise de médicaments sont : la prise quotidienne (citée par 81 % des personnes concernées). Les horaires stricts à respecter (45 %) enfin l'obligation de toujours les avoir sur soi (44 %). À noter que les autres produits de santé (prothèses, produits cosmétiques, fauteuil roulant...) occasionnent de plus grandes difficultés que les médicaments pour 35 % d'entre eux.

Enfin troisième et dernière thématique de cette enquête concernant la coordination des acteurs du parcours médico-social. Ainsi alors que 62 % jugent que les spécialistes bien informés, ils ne sont plus que 31 % à nourrir une telle opinion quant aux paramédicaux et 29 % pour les généralistes. Ces derniers étant le lieu essentiellement du renouvellement des ordonnances (59 % des répondants) et le suivi des autres questions de santé (56 %).

Dans l'ensemble, la coordination des professionnels médico-sociaux est jugée très satisfaisante et satisfaisante par 39,5 % des personnes interrogées, peu, et pas satisfaisantes pour 48 % d'entre elles. 12,6 % ne savent pas. Les difficultés de coordination identifiées par les personnes malades et leur entourage sont principalement liées au manque de connaissances des médecins généralistes, à l'absence de dossier médical partagé et à un manque de communication global des spécialistes vers les autres professionnels, seuls 60 % en sont satisfaits lorsqu'il s'agit des contacts entre spécialistes et généralistes.

Première rencontre en Midi-Pyrénées !

logo alliance maladie rares midi-pyrénéesL'Alliance Maladies Rares organise le samedi 8 juin 2013 sa première rencontre régionale en Midi- Pyrénées, rencontre destinée à ses associations membres, à toute personne atteinte de maladie rare, aux familles et malades isolés. Depuis 13 ans, l'Alliance, porte-parole des maladies rares en France, œuvre sans relâche pour faire connaître et reconnaître les maladies rares comme une priorité de santé publique. Aussi, l'Alliance aspire à accompagner ses 202 associations membres dans leur développement et à renforcer leur capacité d'action. Cette Rencontre permettra donc de présenter l'ensemble des actions menées, de faire un bilan, un point d'étapes et de présenter aussi ses perspectives, ses futures actions.

Mais aussi de permettre un partage d'informations nécessaires sur l'actualité, les avancées, les enjeux actuels dans le domaine des maladies rares. Les apports des Régions sont vitaux pour l'Alliance, elle a impérativement besoin de nourrir ses réflexions, de prendre en compte l'expression des attentes et besoins en Région. Une rencontre animée par le délégué Midi-Pyrénées Pascal Dero, le Président Alain Donnart et les professionnels de l'Alliance. Les personnes désireuses de s'inscrire gratuitement dans la limite des places disponibles peuvent le faire sur le site de l'association.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Arrêt sur image et 10e enquête sur la France Bénévole, ou l’élan de solidarité persite

Couverture de la 10eme édition de l'enquête la france benevolePublier sous la direction de Cécile BAZIN et Jacques MALET, Recherches et solidarités vient de publier sa 10e enquête sur la France bénévole. "Les valeurs choisies par les bénévoles sont dans l'ordre : solidarité, tolérance, famille ; pour l'ensemble des Français : famille, honnêteté, justice. Tout le monde se retrouve donc sur la famille, mais l'ensemble des Français préfèrent l'honnêteté et la justice aux notions de solidarité et de tolérance.

Des bénévoles qui croient beaucoup plus à l'entraide (88% contre 61%) et à la générosité (39% contre 30%), quand l'ensemble des Français comptent davantage sur la protection sociale (32% contre 24%) et les aides sociales (13% contre 7%).

Assez logiquement, les bénévoles sont proportionnellement trois fois plus nombreux (33% contre 12%), à faire confiance aux associations, dans la période actuelle, pour agir efficacement face aux difficultés provoquées par la crise. Mais ils sont également deux fois plus nombreux (18% contre 9%) à faire tout à fait confiance aux initiatives des citoyens. Et ils font plutôt moins confiance dans les pouvoirs publics, aux syndicats et aux entreprises.

A noté comme le souligne Dominique Thierry, Président National de France Bénévolat et auteur de la préface que l'enquête BOB (Baromètre d'opinion des bénévoles) de Recherches & Solidarités, par des perceptions qualitatives, confirme les premiers indices de l'enquête quantitative que France Bénévolat a réalisée avec l'IFOP en Mars 2013, dans les mêmes termes que celle de Juin 2010, en cours d'exploitation et qui sera publiée en Juin 2013. En situation de crise, où « les prophètes de malheur » annonçaient un repli sur soi, au contraire, il y a un élan de solidarité.

La Rédaction