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Jna enquête annuelle ; « Risques auditifs : les jeunes font encore la sourde oreille. Des clés pour agir »

Enquete JNA_ISPOS_Des_cles_pour_agirÀ quelques jours de la 18e édition de la Journée nationale de l’Audition qui aura lieu le 12 mars prochain, la jeunesse sera une nouvelle fois au cœur de cette action de prévention. Après différents sondages rendus publics ces derniers mois, tous dressent le même constat : les pratiques sonores mettent,. non seulement en danger la santé auditive des jeunes, mais surtout, la détérioration irrémédiable de leur capital auditif,

Une enquête à laquelle Marisol TOURAINE a répondu (V.rubrique interview), et pour laquelle elle a notamment annoncé  la protection des adolescents et jeunes adultes, futurs seniors. « En collaboration avec le ministère en charge de l’environnement, nous travaillons pour fixer un niveau sonore maximal à ne pas dépasser dans les établissements recevant du public et diffusant de la musique amplifiée. Une modification de la réglementation est en cours de réflexion afin de mieux prendre en compte l’exposition du public, avec le souci de protéger l’oreille des enfants ».

Dans le cadre de la 18e édition de la JNA, l’association publie les résultats de son enquête annuelle : « Risques auditifs, les jeunes font encore la sourde oreille. Des clés pour agir. » Cette enquête a été réalisée en partenariat avec l’Institut IPSOS. Établie sur un panel constitué de 600 jeunes âgés de 13 à 25 ans et 300 parents d’enfants âgés de 13 à 18 ans, a été éxaminé pour mieux comprendre les raisons de l’inertie face à la réelle menace de risques auditifs sérieux.Enfin, de « vraies » questions  leur ont été posées afin qu’ils se sentent davantage concernés par les messages de prévention. Des entretiens en face à face ont été réalisés en proximité avec des groupes de jeunes âgés de 18 à 23 ans et ont permis de révéler un nouvel éclairage sur leur comportement.

Un bruit au quotidien…

Selon cette étude les jeunes vivent dans le bruit et plus précisément « avec le bruit ». Considérant à tort ou raison qu’il fait partie de leur quotidien et de leur univers et ceux notamment Questions sur les freins pour ne pas agirpour quatre raisons. Ainsi en premier lieu l’absence de bruit est considérée comme « anormale » et « angoissante ». Certains ’évoquent même que le silence s’apparente à la nuit et à la mort. Le bruit, pour eux, est donc rassurant. En second on constate que le bruit revêt chez ces jeunes une forte composante émotionnelle, n’hésitant pas à rattacher l’audition au problème lié a l’âge. Enfin près d'un jeune sur deux déclare ne pas s’inquiéter de son capital auditif et pour 28 % les gestes de prévention représenteraient une contrainte supplémentaire.

Connaissance de la prévention ?

A contrario cette étude, montre que depuis les premières enquêtes et celles de 2012 sur les jeunes et les risques auditifs, fait apparaître une progression de 8 points chez les jeunes qui déclarent « avoir vu, lu ou entendu des messages de prévention pour protéger ses oreilles ». D’ailleurs, 2 jeunes sur 3 se disent personnellement sensibilisés et 82 % des parents affirment l’être.  Pour autant, 61 % des jeunes du panel écoutent de la musique au moins 1 heure par jour. Et cette proportion reste stable par rapport à 2012.

À noter celle de la prise en compte de la notion de « pause auditive », temps de récupération nécessaire au système auditif. Ainsi, 1 jeune sur 4 et plus de 1 parent sur 3 en ont entendu parler.

Une enquête pour pointer du doigt de nombreux paradoxes ou en apporter une réponse. Ainsi quand un jeune sur 2 déclare comme en 2012, qu’il serait concerné par des troubles de l’audition. Dans un même temps, 59 % attendent que cela passe alors qu’ils déclarent être sensibilisés. Comment comprendre cette inertie ? La question « pour chacune des affections suivantes, diriez-vous qu’elle constitue à terme une menace pour vous? ». En effet, 70 % des jeunes interrogés placent les problèmes de vue devant les problèmes auditifs. La menace de la perte de l’audition n’est pas du tout présente à l’esprit.

Des jeunes toujours autant menacés ?

Questions sur les messages de preventionsEn conclusion, cette étude réalisée par IPSOS confirme celle réalisée en 2012 et si quelques points positifs peuvent être notés comme parfois une connaissance du message de prévention, les jeunes continuent, associées à un problème de « vieux », a ne pas se sentir concernés par ce message. Des troubles de l’audition qui touchent en France plus de 00 million de personnes et qui pourrait s’aggraver.

Ainsi comme ils l’affirment, seul « un choc émotionnel » pourrait éveiller une prise de conscience, et se  rendre compte de la menace et du risque auxquels ils sont exposés. « Cette nouvelle compréhension de l’inertie face aux risques ainsi que de nouvelles clés pour agir, permettent de proposer de nouveaux axes d’actions afin que les programmes de prévention soient plus efficaces. » Selon les responsables de l’association Jna.

Bien que les troubles de l’audition « ne tuent pas » selon les jeunes interrogés, le système auditif a ses limites et les troubles de l’audition sont irréversibles et évolutifs. « C’est cette menace qu’il s’agit désormais de donner forme et réalité » souligne les membres du comité scientifique.

Lors de cette 18e Journée nationale de l’Audition, près de 3 000 participants officiels (villes, établissements scolaires, associations, associations de malentendants, centres de prévention santé, service de santé au travail, services ORL, orthophonistes, audioprothésistes, sophrologues, psychologues, entreprises…) organiseront partout en France des concerts pédagogiques, Des contrôles gratuits de l’audition, des ateliers, des conférences sur l’audition…Ils relaieront ce message essentiel : « Bien entendre, c’est bien vivre » et inviteront les parents à surveiller l’état du capital auditif de leurs enfants. Rendez-vous le jeudi 12 mars 2015 pour la 18e édition de la Journée nationale de l’Audition.

Stéphane LAGOUTIÉRE

MGEN et la FNO s’associent pour développer la prévention des troubles de la voix chez les enseignants.

Signature convention FNO MGENSoucieux de poursuivre l’action des problèmes liés aux langages pour tous, la Fédération nationale des orthophonistes (FNO) a annoncé dans un communiqué avoir signé le 5 mars dernier un partenariat avec le MGEN (1) afin d’agir en faveur de la prévention des troubles de la voix à destination des enseignants. Un trouble qui aujourd’hui concernerait plus d’un enseignant sur deux (2). Un partenariat qui selon la FNO apportera son soutien au groupe MGEN dans ses actions de prévention et s’articule autour de trois axes.

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Une succession de praticiens irresponsables : responsable ou non de la mort David C. ?

Toxoplasmose oculaireTout commence avec une petite tâche dans les yeux. Une tâche qui grossit et finit par devenir gênante. Le 7 octobre 2014, David C. prend rendez-vous chez son médecin, le docteur A. qui le reçoit dès le lendemain.

Le généraliste recommande la consultation d'un ophtalmologue, le docteur F. à Albi. Le spécialiste diagnostique une inflammation liée à la résurgence d'une toxoplasmose contractée dans l'enfance. Il prescrit un arrêt de travail et un traitement comprenant un antibiotique, de la cortisone, des vitamines et du Malocide contre la toxoplasmose.

De retour chez lui, David se rend chez son pharmacien qui doit effectuer une commande pour fournir toute la prescription, sans doute à cause de la dose importante de Malocide : deux comprimés quatre fois par jour. En consultant la notice, David s'aperçoit que la dose habituelle n'est que de 2 comprimés par jour. Il s'étonne, mais prend son médicament en confiance : le pharmacien n'a-t-il pas validé l'ordonnance de l'ophtalmologue ?

Dès le premier soir, David ne se sent pas bien, vaguement nauséeux et fatigué. Le lendemain, alors qu'il fête ses trente-quatre ans avec sa compagne, son état s'aggrave et le samedi matin, les premiers vomissements apparaissent. David décide de diminuer la dose de Malocide et envoie un SMS à son généraliste. Le docteur A. se contente de le renvoyer chez son ophtalmologue dès le lundi.

Le week-end est très éprouvant. David vomit trois fois par jour, mais suit scrupuleusement l'ordonnance, persuadé que, sans traitement, il risque de perdre son œil. Il lui faut du courage, le lundi matin, pour reprendre la route pour Albi. Là, le docteur F. ne semble avoir aucun doute : il ne s'agit que d'effet secondaire. Il faut se reposer et continuer le traitement.

Au retour, David va faire part de son inquiétude à son généraliste. Ce dernier relit l'ordonnance, trouve la posologie du Malocide un peu lourde, consulte son Vidal et conclut que l'ophtalmologue doit savoir ce qu'il fait.

Le soir même, David est pris de convulsions. Il est hospitalisé dans un état critique à Albi puis à Castre où il meurt deux jours plus tard.

Les mines consternées des médecins d'Albi devant l'ordonnance du docteur F. Les explications embarrassées de ce dernier expliquant qu'il a confondu la posologie des vitamines avec celles du Malocide ne laissent aucun doute sur l'origine du drame. La compagne de David dépose plainte dès le lendemain, mais le procureur d'Albi laisse l'affaire sans suites.

Je suis désolé d'être en désaccord avec ce magistrat : cet enchaînement d'irresponsabilités me semble bien plus préoccupant qu'une simple erreur médicale. Admettons l'erreur de prescription initiale bien qu'elle soit énorme. Pourquoi le docteur F. n'a-t-il pas pris la peine de vérifier son ordonnance, à la deuxième consultation, devant les symptômes alarmants de son patient ?

Comment le pharmacien a-t-il pu délivrer les médicaments sans sourciller, sans téléphoner au médecin ? ( Et, remarque subsidiaire, si ce praticien fait si peu ce cas de ses devoirs de conseil et de vigilance, que valent les arguments de cette profession devant la commercialisation des médicaments en grande surface ?.

Pourquoi le médecin généraliste, alerté sur l'état de son patient se contente-t-il de renvoyer David vers le spécialiste sans l'examiner en urgence ? Comment peut-il, deux jours plus tard, entériner l'ordonnance du docteur F. après l'avoir enfin consultée ?

Cette succession de démissions signent l'arrêt de mort d'un système de santé fondée sur le contrôle réciproque et la responsabilité de chaque praticien. N'est-ce pas suffisamment grave pour interpeller un procureur de la République, garant de l'ordre public ?

Par Me Jehanne COLLARD

La Fondation LEJEUNE souhaite mettre l’Europe à l’écoute des défis scientifiques et humains de la trisomie 21

L europe se mobilise pour la trisomie21Alors que le 21 Mars prochain aura lieu la journée mondiale de la trisomie 21 qui touche en France plus de 00 000 personnes, la Fondation procatholique, Jérôme LEJEUNE qui considère celle-ci comme les oubliées des programmes de santé publique et de recherche à visée thérapeutique. Un constat qui vaut selon ces dirigeants sur les plans nationaux et européens. L'évènement se déroule au cœur de l'exposition « Jérôme Lejeune une découverte pour la vie » présente dans le Parlement les 10, 11 et 12 mars

La fondation, qui si elle reconnaît une dynamique récente dans le domaine de la recherche exige une prise de conscience et une mobilisation des responsables politiques. Estime néanmoins que l'urgence aujourd'hui reste double à la fois sur le plan scientifique avec la présence de certains pays européens privilégient depuis des années une politique de détection prénatale conduisant à qui conduit à « l'élimination en masse des enfants trisomiques avant leur naissance ou en France par exemple 96% des fœtus détectés trisomiques sont avortés ».

Et de précisé que « Sur le plan scientifique, si l'Europe marque une volonté politique forte, par la mise en place d'une stratégie, une organisation, un budget, elle peut jouer un rôle déterminant pour accélérer l'élaboration d'un traitement ».

Afin de lutter contre ce choix de l'avortement et la création d'un traitement a l'invitation du député européen slovaque Dr Miroslav MIKOLASIK, et la WORLD YOUTH ALLIANCE, la Fondation Jérôme LEJEUNE, proposent ce mardi 10 mars, 3 évènements auxquels participent le commissaire européen à la recherche Carlos MOEDAS, et plusieurs parlementaires parmi lesquels la vice-présidente de la commission recherche ITRE Mme Patrizia TOIA (Italie) et la vice-présidente de l'intergroupe handicap Rosa ESTARAS FERRAGUT (Espagne).

Trois rendez-vous pour l'avenir de la trisomie 21

La première intitulée, traiter la trisomie 21 : un défi scientifique pour l'Europe a pour objectif de sensibiliser les responsables politiques européens aux attentes des personnes atteintes de trisomie 21 en matière de recherche, et les informer sur les avancées de la recherche thérapeutique. L'évènement sera lui introduit par le commissaire européen à la recherche M. Carlos Moedas. Des chercheurs de renommée internationale seront présents, parmi lesquels le Dr Mara Dierssen et le Dr Rafaël de la Torre, de Barcelone, qui présenteront leur essai clinique visant un traitement de la trisomie 21. Des résultats sont annoncés pour les mois à venir.

Le deuxième rendez-vous de la journée concernera la remise du 5ème prix SISLEY-JEROME LEJEUNE. Un prix décerné en 2015 au Pr Randi Hagerman, de l'Université de Californie, dont les recherches sur la déficience intellectuelle sur l'X fragile sont déterminantes. La dotation s'élève à 30 000 euros.

Le 5ème prix Jérôme Lejeune destiné aux jeunes chercheurs, afin d'encourager la recherche thérapeutique pour la trisomie 21 et les autres déficiences intellectuelles d'origine génétique. Les deux lauréat son Julien Thévenon (Dijon), Jilian Iafrati (Californie), et Ricardos Tabet (Strasbourg). Avec une dotation qui s'élève à 10 000 euros pour chacun d'eux.

Enfin Une mobilisation ludique sur les réseaux sociaux est proposée depuis le 4 mars et jusqu'au 21 mars: « Être différent c'est normal ! ». Chaque citoyen est invité à s'y associer : Twitter : @Fondlejeune / @WYAeurope #socksbattle4DS

La Rédaction

L’Association Tourisme & Handicaps présente au Salon Mondial du tourisme à Paris du 19 au 22 mars

Affiche du Salon mondial du tourisme 2015Depuis 2001, l’Association Tourisme & Handicaps participe au Salon Mondial du tourisme, vitrine de l’offre touristique nationale et internationale avec 500 destinations qui célébrera, en 2015, son 40e anniversaire et son alliance avec le Salon Destinations Nature.Dans le cadre du salon, l'Association Tourisme & Handicap fédérera au sein d'un village, des acteurs nationaux et internationaux sensibles à l'accès aux vacances pour tous.

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Toulouse accueille la 10ème édition d’Autonomic Sud sous le thème de « L'Autonomie pour Tous »

Salon Autonomic Sud 2013Avec plus de 11 217 visiteurs en 2013, le Salon Autonomic Sud revient à Toulouse du 26 au 27 mars prochain. Une exposition attendue par les Toulousains et les 150 expositions professionneelles, associative du handicap et grand âge. La ville de Toulouse aura un stand tout comme le conseil général à la veille du deuxième tour des élections départementales. Autonomic Sud qui sera inauguré en présence , de l'adjoint au maire en charge du Handicap, Christophe ALVES, mais aussi des élus de la ville et de la métropole de Toulouse, du département et de la région.

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Aider Nos Parents dénonce les conditions des subventions de l’aide à domicile opaques

Justice-liberte-seniors-intervenantsEn 2010, alors que la France démarrait sa politique d'austérité, la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) distribuait 88 M€ de subventions à quelques prestataires du secteur de l'aide à domicile. Depuis, l'attribution de ces subventions se poursuit, engendrant une économie "grand âge" assistée, opaque, inégalitaire et déconnectée des besoins des bénéficiaires, aidants et intervenants selon l'association Aider Nos Parents et l'un de ces co-fondateurs Chi Minh PHAM.

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