Cancer du larynx et de l’ovaire provoqués par l’inhalation de poussières d’amiante
Après un rapport présenté par la FNATH, la Commission Supérieure des Maladies Professionnelles pour le régime agricole vient de valider, après la Commission Spécialisée pour le régime général, la création d’un nouveau tableau concernant les cancers du larynx et de l’ovaire provoqués par l’inhalation de poussières d’amiante. Une reconnaissance qui selon la FNATH devrait permettre aux victimes ou leur famille de bénéficier d’une meilleure prise en charge et d’une indemnisation. Jusqu’à aujourd’hui, seules les atteintes au poumon été inscrites aux tableaux 30 et 30 bis des maladies professionnelles liées à l’amiante. Un ajout auquel C’est pourquoi l’Association nationale des victimes de l’amiante ANDEVA, réclamé depuis plusieurs années sa reconnaisse « sans délai ».
Ovaire-Larynx : Un nouveau tableau de maladie professionnelles amiante vient d'être publié au journal officiel
Le Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, Olivier DUSSOPT, à annoncé la publication du décret n° 2023-946 du 14 octobre 2023 crée pour le régime général de la Sécurité sociale un tableau des maladie professionnelles, relatif aux cancers du larynx et de l’ovaire provoqués par l’inhalation de poussières d’amiante. Une avancée réclamée depuis plusieurs années par les associations de victime dont l’ANDEVA. Auquel après l’avis et le rapport d'expertise de l’Anses rendu le 27 janvier 2022, mais rendu public le 19 septembre 2022. Une reconnaissance qui constitue pour les travailleurs concernés leur permettra de bénéficier de meilleures possibilités d’indemnisation et d’accompagnement.
Vers la réduction des accidents du travail et maladies professionnelles : Au cœur d’une polémique !!!
Présenté en Conseil des ministres le nouveau projet de loi de la Sécurité sociale pour 2024 le 27 septembre dernier, prévoit notamment dans son article 39 de réaffirmer la nature duale de la rente versée à la victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. Revenant à la fois sur accord national interprofessionnel adopté en mai dernier, mais aussi arrêts rendus en janvier par la Cour de cassation. Mais associations de victimes et syndicats signataires de l’accord sur lequel s’appuie l’exécutif, sont vent debout.