À J-35 du premier tour des élections présidentielles alors que très peu de candidats ont parlé du handicap et ont fait de véritables propositions, à peine ont-ils abordé le sujet comme Jean-Luc MELANCHON, Marine Le Pen ou François FILLION. Mais qu’en pensent les électeurs en situation de handicap ou leurs familles ? Quelles sont leurs priorités ? C’est les questions qu’a posées cette enquête réalisée par l’institut IFOP et l’APF. Une population qui reflète un sentiment national celui d’un sentiment de méfiance envers les politiques.
A ce jour, la FNATH a rencontré sur la thématique particulière de la santé au travail et de l’indemnisation des victimes du travail, les équipes de campagne de quatre candidats celle de Nathalie ARTAUD, François FILLON, Emmanuel MACRON et Marine LE PEN. La FNATH qui n’aura elle écarté contrairement au comité d’entente aucun candidat a prévu un échange supplémentaire avec le candidat Benoît HAMON, tandis d’autres candidats, qui se dise pourtant soucieux des travailleurs comme notamment Jean-Luc MELENCHON, n’ont toujours pas répondu a l’invitation de l’association.
Les 25 et 26 mai prochains, les citoyens européens seront appelés aux urnes pour élire leurs 705 représentants au Parlement européen. L’association qui n’aura nullement apporter son soutien au gilet jaunes comme l’ensemble des associations gestionnaires et ceux malgré la participation de nombreuse personnes handicapées a ce mouvement. L’APAJH appelle les candidats républicains à s’engager « pour que les 80 millions de personnes en situation de handicap en Europe soient parties prenantes de toutes les politiques publiques européennes ». Une élection auquel pour la première fois pourront prendre part plus de 300 000 personnes, qui étaient jusqu’au 25 mars dernier en étaient privées, au moins partiellement, de leur droit de voter en France.
Véritable sujet tabou encore au sein d’une communauté peu ouverte vers l’expression de la vie intime par peur de discrimination. La sexualité et le droit à la sexualité et pourtant reconnu comme un droit universel. Face à cette question les politiques se retrouvent aujourd’hui confronté à un dilemme, face à l’accompagnement dont le Président de l’APPAS, Marcel NUSS, dénonce dans une lettre ouverte dans lequel il demande au candidat si le « refus l’accompagnement à la vie affective, intime, sensuelle et/ou sexuelle des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie ? ».
Il ne suffit pas seulement d’avoir le droit de vote faut-il encore pouvoir aussi pouvoir y participer. Force et de constaté que les personnes handicapées son peu voir sous représenté dans la vie politique. Une représentation qui a l’assemblée est réduite avec un seul député. Si les collectivités territoriales font un peu mieux les personnes handicapées restent encore trop absente. Et t-il pour autant nécessaire de mettre des quotas comme pour les femmes ? Lors de l’examen du projet de loi « Engagement et proximité », le Sénat a souhaité cependant encourager l’engagement des personnes en situation de handicap pour les prochaines élections municipales.
Les Français ainsi que les 27 peut être 28 si l’Angleterre participe finalement au scrutin. Une élection qui si elle reste sur la base de la proportionnel souvent favorable au petit partis ou mouvement politique aura comme changement majeur celui d’un scrutin conduit sur la base d’une liste nationale et non plus par circonscription. Fin mars, à deux mois des élections, les principales têtes de liste sont enfin confirmées et la campagne peut commencer. Des élections qui se dérouleront du 23 au 26 mai 2019 selon les États membres. La France votant traditionnellement un dimanche le vote aura donc lieu le 26 mai.