Elle sont peu nombreuse et cela quelques soient le handicap, la majorité des associations aujourd’hui dite gestionnaires comme l’APF France Handicap, l’APAJH ou encore l’ADAPT sont souvent dirigé par des valides. Créée en 2002 l’association Nous Aussi est à l’image de ces petites associations qui reflète réellement la parole des personnes en situation de handicap. L’association avec objectif de changer le regard sur le handicap intellectuel et aujourd’hui administrée directement par les personnes concernées qui veulent changer et reprendre leurs destins avec un slogan aussi simple que véridique « Rien pour nous sans nous ».
À J-35 du premier tour des élections présidentielles alors que très peu de candidats ont parlé du handicap et ont fait de véritables propositions, à peine ont-ils abordé le sujet comme Jean-Luc MELANCHON, Marine Le Pen ou François FILLION. Mais qu’en pensent les électeurs en situation de handicap ou leurs familles ? Quelles sont leurs priorités ? C’est les questions qu’a posées cette enquête réalisée par l’institut IFOP et l’APF. Une population qui reflète un sentiment national celui d’un sentiment de méfiance envers les politiques.
A ce jour, la FNATH a rencontré sur la thématique particulière de la santé au travail et de l’indemnisation des victimes du travail, les équipes de campagne de quatre candidats celle de Nathalie ARTAUD, François FILLON, Emmanuel MACRON et Marine LE PEN. La FNATH qui n’aura elle écarté contrairement au comité d’entente aucun candidat a prévu un échange supplémentaire avec le candidat Benoît HAMON, tandis d’autres candidats, qui se dise pourtant soucieux des travailleurs comme notamment Jean-Luc MELENCHON, n’ont toujours pas répondu a l’invitation de l’association.
Véritable sujet tabou encore au sein d’une communauté peu ouverte vers l’expression de la vie intime par peur de discrimination. La sexualité et le droit à la sexualité et pourtant reconnu comme un droit universel. Face à cette question les politiques se retrouvent aujourd’hui confronté à un dilemme, face à l’accompagnement dont le Président de l’APPAS, Marcel NUSS, dénonce dans une lettre ouverte dans lequel il demande au candidat si le « refus l’accompagnement à la vie affective, intime, sensuelle et/ou sexuelle des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie ? ».