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AZF : Vers un quatrième procès la cour de cassation doit statuer le 7 novembre prochain

Un homme déposant une rose devant la stèle des victimes de l azf lors de la cérémonie à Toulouse 7fd04A la veille de la cérémonie du 21 septembre, 18 ans après l’explosion d'AZF, à Toulouse, Pauline MIRANDA, présidente de l’une des associations de victime nous a dénoncé sa colère face au comportement du Maire Jean-Luc MOUDENC quelle juge inacceptable et sa crainte d’un quatrième procès alors que bon nombre de victime n’ont toujours pas véritablement dédommagé. La Présidente qui annonce quelle n’assistera pas à la cérémonie a l’exception de celle organisé devant le rond-point du 21 septembre dont elle regrette aujourd’hui qu’il soit laissé a l’abandon.

AZF dix ans après. Les Toulousains entre souvenir et reconstruction

Cérémonie anniversaire azf le 21 septembre 2011 Cérémonie anniversaire azf le 21 septembre 2011 sur le lieux même de l'explosion en présence des elus, du ministre du logement, des associations de victimes

 

À 10 h 17 il y a dix ans, les Toulousains voyaient la ville rose, noircir par les fumées de l'usine AZF qui venait d'exploser, provoquant la mort 31 personnes et en blessant après 10 000 autres. Une journée où la cérémonie officielle aura commencé a par le retentissement des sirènes de la ville à cet instant fatidique, suivi d'une minute de silence. Celle-ci s'est conclue par un dépôt des gerbes en présence du député-maire de Toulouse, Pierre COHEN, de Bernard LANDRU ministre du logement, des associations et la présence nombreuse de Toulousains. Sans discours cette cérémonie aura vu le nom des trente et une victimes égrenées par les huissiers de la ville de Toulouse.

Une journée que vous pouvez, retrouve sur le web-TV handicap info avec l'interview du président départementale la FNATH, Jean-Pierre JUBIN en compagnie du président national Jean-Pierre MONIER.

Si après plusieurs années de dispersions entre les associations notamment celles des victimes et des salariés, Pierre COHEN avait décidé cette année en organisant elle-même cette cérémonie sur le site détruit afin de limiter l'éclatement traditionnel des commémorations. Un pari réussi en partie en ayant fait transporter sur le site une stèle de plusieurs tonnes à la mémoire des 31 victimes, jusqu'alors installées à mille mètres de l'usine.

L'unité sera de toute façon incomplète, car « les Sinistrés du 21 septembre » refusent de mettre en sourdine leurs accusations contre Total et manifesteront encore à deux kilomètres, « rond-point du 21 septembre » en présence du secrétaire général de la CGT Bernard Thibault. Une division des mémoires qui persiste entre les associations de riverains et victimes qui imputent la catastrophe à l'industriel, et celle des anciens salariés qui récusent depuis l'origine l'image « d'usine poubelle » donnée à AZF. Une situation qui tente de s'améliorer malgré tout cela a quelques mois du procès en appel qui va débuter le 3 novembre 2011.

Une cérémonie à laquelle de nombreuses personnalités ont assisté, notamment la candidate écologiste à la présidentielle Éva Joly. Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly. Pour les représentants comme M. Coma Joseph qui a perdu son fils ce 21 septembre « cette journée reste une fois de plus douloureuse » invitant les témoins du passé a faire connaitre la vérité lors du procès en appel « à ce jour, nous ne pouvons ne pas faire notre deuil, car cette vérité tellement attendue est indispensable pour continuer notre chemin en toute sérénité nous a été refusé ».

 10 h 17, un bilan matériel et surtout humain considérable

2011.09.21.azf toulouse cratere explosion
L'explosion a causé des destructions importantes dans la partie sud-ouest de la ville. Le site AZF lui-même est soufflé. Seul le poste de garde est encore debout, mais il sera détruit le lendemain pour raison de sécurité. La tour AZF résiste tout de même au souffle. À proximité, les zones commerciales de Darty et Brossette sont totalement détruites. 150 bus de la SEMVAT, la société de transport public toulousain de l'époque, sont également détruits dans l'entrepôt de Langlade situé en face de l'usine. De très nombreux logements, plusieurs entreprises et quelques équipements (piscines, gymnases, salles de concert, lycée Déodat de Séverac) ont été touchés. Les dégâts (murs lézardés, portes et fenêtres enfoncées, toitures et panneaux soufflés ou envolés, vitres brisées) ont été visibles jusqu'au centre-ville.

Le bilan officiel fait état de 31 morts, dont 21 employés sur le site parmi lesquels 10 salariés de Grande Paroisse et huit extérieurs, et environ 2 500 blessés, dont une trentaine dans un état grave, dont certains resteront handicapés à vie. La majorité des victimes ont subi les effets directs du souffle de l'explosion, ou ses effets indirects, en étant touchées par des objets portés par ce souffle (éclats de verre notamment). Selon l'institut de veille sanitaire, de nombreuses personnes souffrent de désordres psychiques (dépressions, angoisses, insomnies), mais aussi de problèmes auditifs. Dix-huit mois après l'explosion, quelque 14 000 personnes étaient toujours en traitement pour pouvoir dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression. La ville rose reste toujours dix ans après selon les statistiques une importante consommatrice d'antidépresseur. Laissant au final de considérables dégâts dans la ville et psychologique pour bon nombre de Toulousains. Des hommes, des femmes des enfants marqués à jamais et parfois handicapés à des degrés divers.

Une décennie plus tard, la Caisse primaire d'Assurance-maladie (CPAM) et l'institut de Veille sanitaire (In Vs) continuent d'étudier, à travers une cohorte de 3 006 volontaires les impacts sanitaires de ce drame. Et pour les membres de ce qu'il est convenu d'appeler « la cohorte AZF », ils sont encore considérables... Bernard GIUSTI, Président du conseil de la CPAM, nous ayant confirmé que celle-ci avait ouvert entre septembre 2001 et juillet 2011 « 11 618 dossiers pour des assurés déclarés comme victimes de l'explosion AZF, dont 7 827 au titre du risque maladie et 3 791 au titre d'accident du travail ». Toujours selon ses indications, « les dépenses de soins, d'indemnités journalières dans le cadre d'arrêts de travail, de pensions d'invalidité ou de rentes d'accidents prises en charge représentent plus de 34,4 millions d'euros à la fin janvier 2009 ».

Selon l'In Vs, trois ans après la catastrophe, 15 % des hommes et 22 % des femmes présentaient encore des symptômes de stress posttraumatique. Cinq ans après la catastrophe, ces proportions étaient entre 13 % et 18 %. Les symptômes dépressifs qui concernaient 34 % des hommes et 50 % des femmes en 2005 étaient respectivement de 42 % et 60 % en 2007. Dans le domaine des troubles auditifs déclarés, les résultats montrent l'importance des acouphènes 5 ans après l'explosion (31 % chez les hommes et 24 % chez les femmes) et de l'hyperacousie (26 % et 35 %). Ces résultats témoignent selon Valérie SCHWOEBEL, responsable de la cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) en Midi-Pyrénées, de la persistance des troubles après l'explosion, tant au niveau psychologique qu'auditif.

Toujours selon Valérie SCHWOEBEL, surtout, que ces chiffres variaient d'une catégorie socioprofessionnelle à l'autre. « À exposition égale, les conséquences psychologiques sont plus importantes et plus fréquentes chez les personnes les plus vulnérables sur le plan socio-économique », indique-t-elle. Quant aux résultats définitifs de l'évaluation des conséquences à moyen terme de l'explosion dans le domaine de la santé mentale et des troubles auditifs ceux-ci seront disponibles en 2012.

Néanmoins, l'ensemble des résultats et leur cohérence permettent d'ores et déjà pour les responsables l'In Vs, de formuler des recommandations. Ces mesures à mettre en place sont d'une part l'information systématique et le dépistage des déficits auditifs dans la zone proche de l'explosion ; et, d'autre part, le renforcement de la prise en charge psychologique et l'orientation vers des spécialistes en cas de risques psychiatriques de la population concernée par la catastrophe.

Un procès en appel attendu...par la victime

même lieu, mêmes prévenus, mêmes attentes. Le procès en appel de la catastrophe AZF s'ouvrira le 3 novembre prochain après la relaxe générale prononcée en novembre 2009 par le tribunal correctionnel de Toulouse. Serge Biechlin, le directeur de l'usine, et la société Grande Paroisse devront à nouveau répondre d'homicides et blessures involontaires. Durant plus de quatre mois, 31 experts judiciaires et près de 180 témoins vont défiler à la barre.

Tout cela devant une cinquantaine d'avocats qui représenteront les parties civiles et la défense. La cour d'appel va tenter de faire la lumière sur ce qui s'est passé le 21 septembre 2001, lors de l'explosion, mais aussi juste avant. Comme en première instance, l'accusation soutiendra la thèse de l'accident chimique, avec à ses côtés de nombreuses parties civiles prêtes à dénoncer le rôle de la commission d'enquête interne de Total. De son côté, la défense maintiendra que cette « thèse ne marche pas ».

Dix ans après, ce procès aboutira-t-il à une condamnation, mais aussi comme le réclament beaucoup de victimes, connaître simplement la vérité ? Quelle que soit la réponse qui sera donnée celle-ci sera essentielle, car elle devra permettre une réconciliation définitive entre des victimes qui s'estiment oubliées et ne pouvant faire le deuil de leurs proches. Mais aussi des salariés qui ont eu le sentiment d'avoir été jetés dans la fosse aux « lions ».

2011.10.31.Procés AZF Mars 2009Salle du procès AZF en mars 2009

Site SEVESO une loi trop peu ou mal appliquée ?

AZF qui aura aussi donné naissance à la loi du 30 juillet 2003, dite «Bachelot, le texte prévoit une réduction du risque à la source. Seveso signifie que l'usine classée comme telle est soumise à des règles de sécurité spécifiques. Ces dernières varient suivant le degré de dangerosité du site. Aujourd'hui, 1 200 sites sont considérés à risque majeur (explosion, incendies, émanation de gaz toxiques, fuites chimiques ou radiologiques...). 686 d'entre eux sont classés en « seuil haut ». À cause, tout d'abord, de la distance trop courte entre la zone d'implantation du site et des zones habitées. Ensuite parce qu'un nombre important de substances dangereuses y sont entreposées et traitées.

Selon l'association écologique France Nature Environnement, 900 communes et « six millions de Français restent sous la menace » des sites à haut risque. Sur les 420 plans de prévention des risques technologiques prévue par la loi de 2003, seulement 100 ont été approuvés. D'autre part, « la protection absolue souhaitée, en 2001, est aujourd'hui toute relative puisque le monde industriel rechigne à investir dans la sécurité et négocie une sécurité au rabais », déplore FNE.

Enfin, et ce n'est pas la moindre des polémiques soulevées par cette affaire, la loi des finances 2011 impose aux riverains de sites classés une mise aux normes draconienne de leur logement. Ils se voient contraints de financer 70 % des travaux pour protéger leur habitation des risques d'incendies, d'explosion ou de nuage toxique.

Site AZF après l'explosion du 21 septembre 2001Site AZF après l'explosion du 21 septembre 2001


Enfin, et ce n'est pas la moindre des polémiques soulevées par cette affaire, la loi des finances 2011 impose aux riverains de sites classés une mise aux normes draconienne de leur logement. Ils se voient contraints de financer 70 % des travaux pour protéger leur habitation des risques d'incendies, d'explosion ou de nuage toxique.

Le montant de ces travaux représente en moyenne plus de 10 000 € par foyer. Entre 20 000 et 30 000 d'entre eux sont encore concernés. À côté, la loi prévoit l'expropriation de milliers de riverains. Les tractations entre l'État et les industriels, réticents à en supporter la charge financière, sont loin d'être réglées.

Bernard LANDRU ministre du Logement, présent à la cérémonie à lui tenu à préciser, qu'il souhaite avant toute chose « Que la justice puisse faire son travail, afin que les familles puissent faire leurs deuils, et voir Toulouse se diriger vers l'avenir, reconnaissant que les nombreuses blessées et victimes n'ont pas toujours pris en compte, il s'agit aujourd'hui quelle le soit ! »

La chimie a-t-elle encore un avenir à Toulouse ?

À tort ou raison les Toulousains ne veulent plus de cette industrie, mais a telle vraiment encore un avenir dans le grand Toulouse ? Les nombreuses entreprises existantes tant ont prouvé que l'explosion d'AZF n'aura pas totalement supprimé la filière, celle-ci représentant encore 130 entreprises et 4000 emplois dans la région Midi-Pyrénées. Mais la crainte du grand public et les actualités récentes d'accident industriel n'ont pas rassuré ce dernier. Difficile alors pour l'UIC Midi-Pyrénées qui à lancer les « journées proximité » afin de renouer le lien entre cette industrie et le grand public est cela à l'occasion de l'année internationale de la chimie en 2011.

Trois jours de rencontre organisée du 15 au 18 septembre dernier ou plusieurs entreprises avait ouvert leurs portes, une manifestation qui n'a pas, semble-t-il le succès escompté. Le président du Conseil économique social et environnemental régional Jean-Louis Chauzy a proposé un plan de relance en quatre points pour dynamiser la filière. A-t-il une chance d'aboutir ? Le plan élaboré par le CESER fera néanmoins l'objet d'une lettre adressée au président du Conseil régional Martin Malvy et au préfet de région Henri-Michel Comet, mais qu'aucun calendrier n'est prévu quant à l'application.

 

Stéphane Lagoutiére

 

 

 

 

 

 

Renseignement complémentaire :
1. Conclusion : AZF rapport sur les conséquences sanitaires de l'explosion
2.Cohorte des travailleurs de l'agglomération toulousaine Principaux résultats de l'année de suivi mai 2005-avril 2006

3.Suivi épidémiologique des conséquences sanitaires de l'explosion de l'usine AZF : rapport intermédiaire juin 2002

 

4.Conséquences des expositions environnementales de l'explosion survenue à l'usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001

 

 

 

 

 

 

Cinq enfants handicapés impliqués dans un accident d’un minibus dans le Nord Pas de Calais

Un accident sur l autoroute A25 situe dans le département du Nord Pas de CalaisEn début de matinée selon nos informations, deux minibus transportant enfant âgée entre 11 et 16 ans sur l'autoroute A25 reliant Lille à Dunkerque sur de la commune de Flêtre entre les sorties 12 et 13 sont entrés en collision avec un véhicule léger. Au total, 13 personnes ont été blessées et transportées dans « les centres hospitaliers les plus proches de Lille, Armentières, Dunkerque et Lomme », dont cinq enfants en situation de handicap, a indiqué la préfecture du nord dans un communiqué

L’État Français et le Laboratoire Servier sur le banc des accusées celui scandale sanitaire face 2 684 parties civiles

Près de 30 ans après l’affaire du sang contaminé qui avait vu plusieurs ministres jugés devant la cour une boite de médicament du médiator fabriqué par le laboratoire servier 6ee03de justice de la république et devant les tribunaux pour les médecins. Le procès qui s’ouvre aujourd’hui pour une durée de six mois, concerne le Médiator, un coupe-faim vendu comme un antidiabétique. Face aux 25 accusés, et plus 2600 parties parties civiles ainsi qui a dévoilé ce scandale sanitaire, la pneumologue du CHU de Brest, Irène FRACHON qui sera l’une des 100 témoins dans ce procès. Si bon nombre sont encore vivants les conséquences de la prise de ce médicament auront causé des dégâts considérables et provoqué la mort de 500 à 2100 personnes selon les études.

La Cour d’assise de Créteil condamne à 5 ans de prison la nourrice de Xiao définitivement handicapé

Salle de_la_Cour_d_Assise_de_CreteilAprès trois jours de procès, ou l'avocat général, de la Cour d'assises de Créteil dans le Val-de-Marne, avait requis hier cinq ans de prison ferme contre une nourrice « incompétente », « imprudente » et « violente », aura finalement été finalement suivi, lors du verdict par les jurées. Une femme de 45 ans d'origine chinoise, accusée d'avoir secoué le bébé dont elle avait la garde, et qui est devenu aveugle et hémiplégique.

La FIVA auditionné par les députés du groupe d’études amiante à l’Assemblée nationale

Les membre de fond d'indemnisation des victime de l'amiante auditionné a l'Assemblée Nationale 37619Hier 7 novembre, le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante était auditionné par le groupe d’études amiante à l’Assemblée nationale en présence de son Directeur Jean-Luc IZARD. L'occasion d'échanger autour de l'activité du FIVA, de ses dernières évolutions mais aussi de la lutte contre le non-recours et l'amendement déposé en ce sens par le Président du groupe d'études amiante Didier Le GAC et député du Finistère du groupe Renaissance (RE). Le député l’amendement voté dans le cadre du PLFSS 2024 permettant à ce que toute personne victime d’un mésothéliome puisse être indemnisé par le FIVA actuellement présidée par Pascale BAILLY aussi vice-présidente au tribunal administratif de Rouen.

Le Fiva fête ses vingt ans d’existence et plus de 7 Md€ à 110.000 victimes de l’amiante

La présidente du fond d'indemnisation de la Fiva et un stand d'information de la Fiva e572cCréé en 2000 pour assurer la réparation intégrale des préjudices subis par les victimes d'une pathologie en lien avec l'amiante et leurs ayants droit, au-delà des prestations de l'Assurance maladie. Le fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante(Fiva) ) qui à dressait une rétrospective de deux décennies d'activité indemnitaire. 20 ans qui auront vu plus de 110 000 victimes en vue d’obtenir une réparation représentant un montant total d'indemnisation de 7 Md€ soit une plus de 65 000€ d’indemnisation versée par dossier.

Le Rugby un danger ? de plus en plus de blessés et de morts chez les jeunes et des indemnisations loin de répondre au préjudices

Des joueurs de rugby lors dun math sur un terrain de sport 2437eDans beaucoup de régions rurales le rugby restent le sport le plus appréciées, tant par les joueurs professionnelles ou amateurs que par les supporters. Ub sport qui si comme tous il toujours une part de risques, a connu depuis ces dernières années une séries d’accident dramatique, faisant de plus en plus de blessés et de morts chez les jeunes. Des situations « La gravité des accidents de rugby augmentent mais pas les garanties des contrats d’assurances. Pourquoi les joueurs de rugby ne pourraient-ils pas prétendre à une juste indemnisation de leurs préjudices ? », s’interroge Maître PREVEL.

Les personnes en situation de handicap mental en danger, exposées à de graves abus

un homme au Ghana en situation de handicap mental attaché a un arbreSi la situation ne reflète pas une exception notamment dans les pays de l'Afrique du Nord ou encore dans certains pays du continent africain. Les personnes en situation de handicap mental seraient victimes de graves abus dans les établissements psychiatriques et les centres de guérison spirituelle du Ghana a déclaré l'OING Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui (anglais). Situation d'autant plus inacceptable que le pays a ratifié la convention internationale de personnes handicapées en juillet 2012.

Refus d’un procès pénal pour les milliers des victimes de l’amiante : le combat continue selon les associations

Façade du tribunal correctionnel de Paris (illustration) © Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons Plus de 45 ans après le classement de l’amiante comme cancérogène, il aura fallu attendre 1997 pour que cette isolant soit interdit en France. Une fibre responsable selon 70 à 100 000 décès d'ici 2050, selon le Haut Conseil de la Santé publique. Des chiffres pouvant atteindre 140 à 180 000 décès liés à l'amiante selon l’INSERM. Un chiffre plus proche de la réalité selon les associations comme la FNATH ou encore Michel PARIGOT président du comité Anti-Amiante Jussieu. Mais aussi de Pierre PLUTA, victime et président de l’ARDEVA dont son président annonce ne « pas vouloir baisser les bras »

 

 

Un jeune homme handicapé par la prise de Dépakine de sa mère indemnisée a hauteur de 1.3 M€

Dépakine Chrono du Laboratoire SanofiHuit ans après avoir dénoncé le méfait causé par la Dépakine sur les femmes lors de la grossesse par la lanceuse d’alerte Marine MARTIN et désormais présidente de l’APESAC.Une prise de médicament qui aurait fait selon l’Association plus 6500 victimes et 1470 avortements. La fond d’indemnisation créée par l’État, le seul en France après celui du Médiator, gérée par l'ONIAM qui vient d’octroyer plus de 1.3 M€ a un jeune homme handicapé par la prise de Dépakine par sa mère. Une victoire annoncée a nos confères le parisien par sa mère, mais « reste modeste » selon Marine MARTIN et ceux malgré de nombreuses batailles remportées, comme celle de convaincre l’agence du médicament de l’interdire aux femmes enceintes.

Une loi pour apporter une réponse pour apporter une réponse et considération aux familles d’accident de la route

Yannick ALLENO et ses proches veulent aider les familles qui traversent des drames similaire ont créée une association qui porte le nom de son fils antoine alléno e7129La France continue chaque année comme en 2022 près de 35000 victimes d’accident de la route dont 500 jeunes. Des hommes, des femmes, parfois des adolescents qui décède a cause d’un automobiliste qui conduisait alcoolisé, drogué, parfois sans permis de conduire et sans assurance. Au-delà de la victimes elle-même les familles de victimes d'accidents sont dans la majorité des cas oubliés, Comme pour les parents de Noé, ou encore Antoine ALLENO, fils du chef étoilé de Yannick ALLENO qui créée une association visant soit reconnu un délit d’homicide routier un projet de loi discuté le 30 janvier prochain à l’Assemblée nationale cosignée par des députés issus de différents groupes politiques (Renaissance, LR, MoDem, Horizons, Socialistes),

Une personne handicapé physique assassinée dans un appartement à Berck-sur-Mer dans le Nord-Pas-Calais

La maison où a eu lieu le crime dans la nuit du 18 au 19 juillet de Ludovic HOUSSAYS à Berck-sur-mer 630f4Un homme vient d’être arrêté et mise en détention provisoire samedi après une rapide enquête des services de police pour le meurtre dans la nuit du 18 au 19 juillet dernier de son co-locataire Ludovic HOUSSAYS en situation de handicap physique, avec qu’il vivait occasionnellement depuis quelques mois à Berck-sur-Mer dans le Nord-Pas-Calais. La police qui avait retrouvé l’homme décédé poignardé de plusieurs coups de couteau et qui avait était appelé par le locataire des lieux.