« Monsieur Je-Sais-Tout » un film entre joie de vivre et réalisme et un jeune acteur saisissant de vérité
Quelques semaines après la journée mondiale de l’autisme, « Monsieur Je-Sais-Tout » sera à l’affiche partout en France. Un film inspiré du roman d’Alain GILLOT, La Surface de réparation. Un film qui aborde sous un angle drôle et émouvant comme le montre l’extrait, un sujet de société et de santé publique rarement évoquée dans le cinéma français : celui de l’autisme. Un sujet abordé pourtant plusieurs au cinéma comme Rai man, Le phare des orques ou encore Crazy in love sur le syndrome d’Asperger, l’une des variante de l’autisme. Un film français soutenu par des nombreuses associations comme SOS Autisme, Autistes sans frontières…
Entre joie de vivre et réalité…
Sans lourdeur ni pathos, cette comédie aborde les problématiques au cœur du débat actuel comme la prise en charge du trouble autistique en France, son diagnostic trop tardif, l’inclusion dans la société des enfants (et des adultes) souffrant de ces troubles. met en scène Arnaud DUCRET dans le rôle de Vincent Barteau, celui d’un entraineur de football qui va prendre sous son aile, Leo, interprété par Max BAISSETTE de MALGLAIVE, un jeune ado autiste atteint du syndrome d'Asperger.
Vincent Barteau, 35 ans, entraîneur de football d'1,92 m, voit débouler dans son quotidien de célibataire invétéré, son neveu, Léo, 13 ans, 1,53 m, autiste Asperger et joueur d'échecs émérite et qui lui explique lors rencontre, que ce qu’il dit « c’est toujours la vérité ». Cette rencontre aussi singulière qu'explosive va bouleverser l'existence de Vincent et offrir à Léonard la chance de sa vie. Une découverte de l’autisme que l’entraineur abordé avec l’aide de Mathilde interprété par Alice DAVID.
Il parle du regard que l’on porte sur les différences et de la difficulté à les accepter, que ce soit au sein de la famille, au sein des institutions ou plus largement, au sein de la société », expliquent les réalisateurs, François PREVOT-LEYGONIE et Stéphan ARCHINARD.
Un jeune acteur saisissant…
Max BAISSETTE de MALGLAIVE qui malgré son jeune âge 17 ans aura été l’acteur dans plusieurs films. Une passion de la comédie et du cinéma qui débute a l’âge de six ans. Ainsi, en 2008 son père l’emmène au casting du drame Versailles de Pierre Schoeller pour un rôle de figurant. Remportant contre toute attente le premier rôle au côté de Guillaume DEPARDIEU. Une première expérience que le jeune aura pu découvrir après avoir survécu a grave leucémie.
Un jeune acteur qui va poursuivre sa carrière dans l’immortel, le thriller policier de Richard Berry. Il y campe Anatole, le fils du truand Charly Matteï, incarné par Jean Reno. Après être passé par la comédie dans Case départ avec Fabrice Eboué et Thomas Ngijol, Max s'illustre dans Une place sur la terre.
En 2014, la comédien se glisse dans la peau du fils de Vincent Lindon dans le thriller Mea Culpa puis refait un passage par la case comédie avec le teen movie Rattrapage. En 2018, à 17 ans, Max décroche un rôle difficile dans Monsieur Je-Sais-Tout. Un film produit par Wassim BEJI (WY Productions) et Sidonie DUMAS (Gaumont).
Soutenu par les associations…
Monsieur Je-Sais-Tout qui porte un regard positif sur ceux qui souffrent d’un trouble autistique, tout en mettant en avant les difficultés auxquelles sont confrontées les familles chaque jour. Un film qui aura reçu le soutien de nombreuses associations de parents comme SOS Autisme, Autistes sans frontières, … ou encore la fondation Fondamental, fondation de coopération scientifique consacrée à la recherche sur les maladies mentales.
Pour Olivia CATTAN, Présidente de SOS Autisme, souligne que ce film est « à la fois touchant, mais redonne aussi « beaucoup d’espoir ». Ce film ne tombe « ni dans les clichés habituels sur l’autisme ni sur une gravité inutile. Il révèle au contraire la beauté et la richesse qui existent dans la relation entre nous et ces enfants dits « différents ». Au fil du film, « le handicap s’efface pour laisser place simplement à cette belle aventure humaine. Le ton d’Arnaud Ducret est juste, drôle et émouvant. Et ce film est à voir et à revoir pour lutter contre tous les préjugés que nous pouvons avoir sur l’autisme » conclut la présidente.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Sources : Gaumont
Publication : 07/05/2018