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L’Alliance 4A se mobilise pour le syndrome d’Asperger et l’autisme de haut niveau

syndrome-aspergerAprès l’avis favorable donné par Marie-Arlette Carlotti, secrétaire d’État en charge des personnes handicapées et de lutte contre l’exclusion de l’époque, l’Association Alliance 4A organise la deuxième édition de la journée nationale du syndrome d’Asperger qui aura lieu ce mercredi. L’objectif est de mettre un coup de projecteur sur une maladie méconnue du grand public. Passer de l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas. Mais pour passer sous les feux des projecteurs, il faut sensibiliser le grand public au syndrome d’Asperger.

Alors que les Associations menaient leur combat dans l’anonymat le plus complet, elles ont obtenu gzain de cause de la part du gouvernement avec l’instauration d’une journée nationale du syndrome d’Asperger. Et ce mercredi, l’Alliance 4A espère ainsi faire connaître cette maladie.

« Pour la première édition qu’on a organisé l’an dernier, on a connu quelques difficultés car on a été pris par le temps pour mettre correctement sur place cet événement. Mais cette année, on nous écoute vraiment et on infographie-aspergerarrive à avoir un impact médiatique. C’est donc important d’évoquer le syndrome d’Asperger car il est considérée comme un handicap invisible. Ces personnes ont des potentiels intellectuels élévés. Avec un langage pedant et élaboré, on ne pense pas au syndrome d’Asperger car ce n’est pas flagrant. Ces personnes ont traversé de ombreuses difficultés tout au long de leur vie mais en fait ces difficultés étaient liées a cette maladie », nous a confié la porte-parole de l’Alliance 4A, Anne VIALLÈLE.

Bien évidemment le vrai problème, c’est leurs difficultés d’intégration au sein de notre société. Ce n’est pas parce que leur maladie ne se voit pas de prime abord qu’ils sont pour autant « transparents ». Une reconnaissance de leurs difficultés spécifiques est nécessaire pour leur proposer un accompagnement adapté. Rappelons que le syndrome d’Asperger : « est un trouble envahissement du développement qui fait partie du haut continuim autistique. C’est un problème neuro-cognitif. Les cinq sens sont normaux mais les neuro-transmetteurs donnent le mauvais code. Par exemple, ils résistent à la douleur, ils ne voient pas de la même façon ou encore ils ont une hyperacousie. Ils sont considérés comme des êtres bizarres, malélevées et anticonformistes. »

Un plan autisme qui se concrétise sur le terrain

Il faut continuer à se mobiliser car il y a encore beaucoup de choses à améliorer. On constate des disparités dans les décisions prises par les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) d’un département à l’autre. Et l’accompagnement vers l’emploi reste un en jeu préoccupant car malgré de hautes études, ces derniers n’arrivent pas à trouver un boulot. L’État doit donc se saisir de ce dossier afin de trouver une solution viable pour toutes les personnes atteintes du syndrome d’Asperger ou d’un autisme de haut niveau. C’est pour cette raison que le pla autisme prend toute son ampleur.

En effet, un budget de 205,5 millions d’Euros a été débloqué en faveur de l’autisme. « On a un plan autisme mis en place tous les quatre ans. C’est la première fois que je vois des avancées. On voit des choses concrètes sur le terrain », lâche la porte-parole d’Alliance 4A. Des avancées telles que la création d’écoles maternelles spécialisées, la formation des aidants, la formation des professionnels, la création de 850 places de service déducation spéciale et de soins à domicile,la création de 350 places d’accueil repits ainsi que de favoriser le diagnostic des enfants et des adultes par des réseaux de proximité. Les choses avancent. Même si le plan autisme a le mérite d’exister, il faut aller encore plus loin. Plus loin pour que le syndrome d’Asperger et l’autisme de haut niveau soient enfin connus du grand public.

Romain BEAUVAIS

 

Catégorie : CAMPAGNE DE SENSIBILISATION
Publication : 17 February 2015

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