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Xavier BERTRAND appel les français a la raison et a la prudence sur la consommation de médicament

affiche campagne medicamentLe ministère de la Santé lance mercredi une campagne nationale d'information et de sensibilisation sur le bon usage du médicament, pour rappeler qu'il n'est pas un produit comme les autres. Intitulée « Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment », cette campagne a pour objectif de faire prendre conscience aux Français des risques liés à la banalisation de la consommation du médicament, et de réaffirmer le rôle prépondérant des professionnels de santé, a indiqué le ministère dans un communiqué.

La campagne, qui se déroulera du 2 au 24 mars, s'appuie notamment sur un spot TV qui sera diffusé sur 22 chaînes. 125.000 affichettes reprenant les messages clés de la campagne seront par ailleurs mises à la disposition des médecins et pharmaciens. Un rapport récent de l'agence du médicament (Afssaps) a montré que les Français restaient de gros consommateurs de benzodiazépines, une classe de médicaments de type anxiolytique ou somnifère. Chaque année, un Français sur cinq consomme au moins une benzodiazépine ou une molécule apparentée, selon l'Afssaps. 134 millions de boîtes ont été vendues en France en 2010. La consommation des anxiolytiques diminue globalement (-1,8 % par an depuis 2002), mais celle des hypnotiques (somnifères) reste stable.


2012.03.01.affichettes-reprenant-les-messages-cles-de-la-campagne-medicamentUne campagne lancée quelques jours à peine, après une polémique lancée par l'académie de médecine sur les génériques et leurs qualités. A l'occasion de son lancement le ministre du Travail et de la Santé Xavier BERTRAND, qui a lui rappeler dans son discours que cette campagne vise « à pallier un déficit d'information sur la nature active du médicament » et à « lutter contre la banalisation » de son usage, a souligné le ministre. Tandis que l'automédication ne cesse de se développer en France, il est « absolument nécessaire de respecter la prescription de son médecin, les conseils de son pharmacien », a-t-il encore rappelé. « N'allez pas faire vous-même le médecin ou le pharmacien », a-t-il mis en garde. Un avertissement lancé par le ministre alors que celui-ci n'a toujours mis en place certaines mesures prévues par la loi sur le médicament voté en décembre 2011 et qui prévoyait par exemple la mise en place d'une base de données indépendante d'information sur le médicament à destination du grand public.

Des Mutuelles en attente de réponse...

La Mutualité française « se félicite de cette initiative. Le gouvernement fait ainsi passer un message simple, mais essentiel », réagit Laure LECHERTIER, responsable du département politique des produits de santé. Toutefois, « cette campagne ne répond pas à une question majeure : comment sortir de la culture du tout médicament ? ». Un avis semble-t-il partagé par les mutuelles dans leurs ensembles.

Une prise de conscience nécessaire !

La surconsommation multiplie dangereusement les facteurs de risque. » L'antibiorésistance est un exemple parmi d'autres. La population française a effectivement un rapport particulier aux médicaments, probablement dû à son modèle de protection sociale. Avec 48 boîtes consommées en moyenne par habitant en 2010, la France occupe toujours la première place du classement européen en la matière. Loin devant ses voisins... La bonne observance du traitement est, de la même manière, un paramètre déterminant. Le médecin, le pharmacien et le patient doivent donc échanger en toute transparence. Ce dialogue doit être permanent et déboucher sur une prise de conscience collective.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Journée nationale de l’audition, des jeunes mises à mal par une avalanche de bruit

journée nationale de l'audition le 8 mars 2012MP3 sur les oreilles, concerts, discothèques, jeux vidéo, ordinateur, cinéma... les pratiques d'écoute amplifiée augmentent et s'intègrent aux réflexes de vie des jeunes. À l'âge où le « non limite » est tentant, la puissance est synonyme de volume élevé. Ce phénomène peut-il amputer le capital auditif des jeunes et hypothéquer leur avenir auditif ? Réponse: lors de la 15e journée Nationale de l'audition qui se tiendra le 8 mars prochain.

Le danger est-il réel ?

À peine le pied dehors, sur le chemin du collège, du lycée ou du travail, le jeune avance au rythme de la musique amplifiée. Parfois même, à peine les pieds hors du lit. Pour certains, elle les a accompagnés durant leur sommeil. Dans le car, dans le métro, sur le trottoir combien sont-ils à occuper leurs oreilles ainsi ? Une fois le casque déposé, le jeune entre dans un café. Là encore, la musique jaillit des enceintes au milieu du brouhaha ambiant.

Les cours ou le travail terminé, sur le chemin du retour, de nouveau la musique amplifiée accompagnent. Elle est encore présente le temps des devoirs, à sa place de prédilection, collée sur les deux oreilles. « Cela aide à se concentrer » se plaisent-ils à rappeler ».

Un nouveau baromètre de l'audition

Déjà en 2010, l'enquête JNA‐Adhoc Research révélait une durée d'écoute quotidienne dépassant 1h30, que ceux qui écoutaient le plus leur baladeur étaient ceux qui positionnaient le volume sur « max » et que 37 % des 15 ‐19 ans avaient au moins un indice fréquent de troubles de l'audition dans la vie quotidienne.

Deux ans après, qu'en est‐il ? La durée d'écoute a‐t‐elle diminué ? L'attirance pour un volume sonore élevé s'est‐elle estompée ? L'état de conscience des risques auditifs a-t-il évolué ? Le 28 février prochain, l'enquête Réunica – JNA – Ipsos 2012, réalisée auprès d'un panel de 900 jeunes âgés de 13 à 25 ans, dressera un nouvel état des pratiques en matière d'écoute amplifiée. Un message d'urgence qui sera peut-être à entendre par les plus jeune notamment.

La Rédaction

Deux journées pour connaître les destinations françaises de vos vacances

un non voyant en randonnee lisant une pancarte en BrailleLes 31 mars et 1er avril 2012 auront lieu 6e journée nationale du tourisme et handicap. Une manifestation organisée par l'Association tourisme et Handicaps en partenariat avec le ministère du Tourisme et celui de la Culture et de la communication. Une manifestation supprimée, en 2011 fautes de bénévole et moyens et le manque de soutien médiatique. Avec 4997 sites labellisés et une progression permanente de plus 13 %, celle-ci reste loin encore d'être satisfaisante. Alors fermez les yeux, bouchez-vous les oreilles ou oubliez vos jambes...et vous que feriez-vous de vos vacances ?

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Le CESE avance plusieurs pistes nouvelles pour améliorer la politique de prévention santé

La politique de prévention en matière de santé, concernant « chaque individu dès son plus jeune âge », nécessite une meilleure coordination entre les « multiples acteurs impliqués », estime le Conseil économique, social et environnemental dans un projet d'avis examiné en séance plénière le 14 février 2012. Dans ce projet, le conseil Jean-Claude ÉTIENNE, rapporteur du projet d'avis sur les enjeux de la santéJean-Claude ÉTIENNE, rapporteur du projet d'avis sur les enjeux de la santéidentifie trois « lacunes » dans la politique de prévention : une recherche encore à développer ; des financements mal identifiés, enfin « une gouvernance complexe en raison d'une pluralité d'acteurs nationaux et locaux ».

Pour les rapporteurs, qui ont voté ce texte par 194 voix et une abstention, il est crucial d'impliquer « tous les citoyens à chaque étape de leur vie », en s'appuyant notamment sur la médecine scolaire et la médecine du travail pour assurer le suivi de chaque individu et construire « un véritable parcours de prévention citoyen ».

Une meilleure prévention passe également par un renforcement de la formation des différents professionnels de santé, selon les auteurs de ce projet. Par exemple « en inscrivant la prévention dans les questions soumises au contrôle de connaissance » afin qu'elle « fasse l'objet d'une évaluation ». Le Cese suggère aussi « une meilleure responsabilisation de la collectivité, dans les activités économiques », mais aussi « au niveau de l'habitat et du cadre de vie ». Il propose en outre d'initier « une gouvernance nationale de la prévention et une déclinaison territoriale adaptée » : « La définition d'une nouvelle gouvernance interministérielle est indispensable pour remédier à la très forte dispersion des acteurs ». Les rapporteurs suggèrent ainsi de « mettre en place un pilotage clair assorti des financements nécessaires », de « sélectionner et hiérarchiser des objectifs évaluables » et de « relayer ces objectifs par des campagnes d'information nationales et locales ».

Jean-Claude ÉTIENNE, rapporteur du projet d'avis de souligné que « La prévention ne peut relever uniquement du ministère de la Santé ! Nous souhaiterions une organisation centrale interministérielle pour la conduire. Elle prendrait ainsi en compte les autres composantes: l'environnement, le travail ou l'éducation, comme cela existe dans les pays nordiques. Ils disposent tous d'une organisation centrale, ainsi que d'instances régionales pour décliner la prévention. »

Par ailleurs, la formation des professionnels, intervenant tant dans le domaine des soins que dans le domaine médico-social, mérite une approche pédagogique renouvelée. La performance du progrès technique médical, non seulement ne dispense pas, mais au contraire appelle de nouveaux développements de la prévention. Ceux-ci ne manqueront pas d'influer sur l'évolution de notre système de protection sociale.

La Rédaction

Dysphasie, dyscalculie, dyslexie, Seul un enfant sur deux bénéficie d'un vrai bilan

Alors que le 25 janvier plusieurs associations se retrouveront sur le thème de l'éducation au regard des enfants handicapés. le sujet du dépistage des troubles de  l'apprentissage et des troubles psychoaffectifs chez les enfants dys reste difficile et cela malgré certaines expérimentations comme celle menée en Ile-de-France et 2012.01.22.dysphasie-dyscalculie-dyslexie-seul-un-enfant-sur-deux-beneficie-d-un-vrai-bilanEn France, la dyslexie concerne environ 4 à 10% de la population dont 4% sont sévèrement touchés, sans compter l'entourage, parents, enfants, amis, mais aussi enseignants confrontés à ce problème dans leur vie professionnelle©fhiRhône-Alpes par l'association MOD 4,5, 6 a la fin 2009. L'association avait mis au point une consultation de repérage des troubles « dys » (dysphasie, dyscalculie, dyslexie), destinée à valoir étude de faisabilité. Au bout de l'expérience, les médecins semblent favorables... à condition soulignent les responsables de l'opération, que leur pratique soit « aménagée ».

Les médecins ont utilisé pour ce travail, un outil spécifique constitué d'une « mallette » spécialement élaborée. Elle comptait deux questionnaires – l'un pour les parents et l'autre pour les professionnels de santé - et 17 tests validés par un comité d'experts. Au total, 52 médecins ont participé à ce travail. Ils ont réalisé 420 consultations de dépistage, entre mai et décembre 2009. « Au cours d'une consultation, une ou plusieurs anomalies ont été repérées pour la première fois », font valoir les représentants de l'association MOD 4,5, 6. Les troubles les plus fréquemment rencontrés ont été des problèmes visuels (21 %), des troubles de l'audition (10 %) ou des troubles du langage oral (8 %).

En France, de 4 % à 10 % des enfants présentent un trouble « dys ». Le problème est que, « faute d'infirmières et de médecins scolaires en nombre suffisant, seule la moitié des 3-4 ans bénéficie du bilan de santé organisé par l'Éducation nationale », indique l'association. La généralisation d'une consultation spécifique de repérage paraît utile à 96 % des médecins ayant participé à cette étude. Ceux-ci toutefois estiment qu'elle ne sera possible qu'à deux conditions :

Une consultation insuffisamment prise en compte ?

« Un allègement de la durée de cette consultation », qui ressort aujourd'hui à 45 minutes environ ; mais aussi demandent les médecins, « une rémunération spécifique décidée pour valoriser à juste niveau ces consultations de repérage », souligne l'association ». Ce « forfait santé publique de consultations à des âges clés » inclurait la consultation spécialisée, l'analyse des tests ainsi que le temps de coordination nécessaire pour amorcer la prise en charge de l'enfant. Certains médecins affirmant qu'il n'est point normal que ce dépistage soit fait par généraliste au prix d'une consultation à 23 € alors qu'il l'estime à 150 €.

2010.04.10.Un-guide-pour-les-parents-d-enfants-avec-un-trouble-dysÀ l'heure de la rigueur budgétaire, la question a de quoi surprendre. D'autant plus que le rôle du médecin généraliste comme celui du pédiatre est bien « le dépistage systématique précoce des troubles jusqu'à l'adolescence ». C'est en tout cas ce que fait valoir sur son site Internet l'AFPA.

Un guide pour les parents d'enfants avec un trouble "dys"

En avril 2010, pour améliorer leur prise en charge, l'Institut national de Prévention et d'Éducation pour la Santé (INPES) avait publié un guide destiné aux parents. En effet l'échec scolaire – un des nombreux signes révélateurs d'un problème cognitif spécifique – est un important facteur de découragement. Une souffrance psychologique peut même en résulter, dont il est essentiel de ne pas sous-estimer l'impact.

Le livret « Trouble dys de l'enfant, guide ressources pour les parents » présents notamment « les professionnels et les structures compétents, les aides existantes et la prise en charge financière de l'accompagnement nécessaire ». Il est disponible dans les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), les principales associations de parents d'enfants présentant un trouble dys, dans les centres de référence et au cabinet des orthophonistes.

La Rédaction

Sida 2012 : Battre la campagne ! Avec cette année comme thème de rassemblement Objectif zéro !

Affiche de la journée mondial du VIH-sidaUne marche est organisée à l'occasion du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida. De nombreuses associations de lutte contre le sida, dont Sidaction, seront présentes. Rendez-vous est donné le jeudi 1er décembre à Paris ainsi que dans de nombreuses autres villes françaises. Objectif zéro est lui le thème choisi par la Campagne mondiale contre le sida (WAC) pour célébrer la journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre. Le nouveau thème, qui sera utilisé jusqu'en 2015, fait écho à la vision de l'ONUSIDA de « Zéro nouvelle infection au VIH. Zéro discrimination. Zéro décès dû au sida ».

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Tester l’audition de son nourrisson : pas systématique, mais indispensable

Un enfant sur 1 000(1) naît avec un problème d'audition en France. Aujourd'hui, avec 800 000 naissances par an, ce sont plus de 800(2) enfants par an qui naissent avec Dépistage néonatal de la surditéDépistage néonatal de la surdité pas systématique, mais indispensable(Archive)un degré de surdité plus ou moins important. Le dépistage néonatal de la surdité n'est pas obligatoire. Adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale(3) le 30 novembre 2010, la loi a ensuite été refusée à la suite de multiples divergences qu'elle suscite. Dépistage pourtant indispensable selon l'un des premiers fabricants mondiaux de solutions auditives implantables, Cochlear. Selon lui ce dépistage assure un suivi adapté à l'enfant dans le cas d'une déficience auditive. Or, il est souvent réalisé tardivement lorsque le doute s'est installé, révélant alors des retards de développement parfois irréversibles !

Pourquoi réaliser un dépistage de la surdité dès la naissance ?

Si aujourd'hui, le dépistage néonatal de la surdité n'est pas systématique dans les maternités, il est tout de même fortement recommandé aux parents d'en faire la demande. En effet, un diagnostic réalisé trop tardivement peut avoir des conséquences graves sur le développement de l'enfant comme, des troubles du langage et engendre également la souffrance de l'enfant, qui est incomprise.

Lorsque l'enfant est dépisté dès les premiers jours ou mois de la naissance (3 mois), le personnel soignant peut apporter à l'enfant une prise en charge adaptée selon le degré de surdité, un suivi optimal, mais également des conseils précieux pour aiguiller les parents, souvent démunis par l'annonce du handicap.

Le dépistage néonatal consiste en un examen de quelques minutes, totalement indolore. Une électrode est placée derrière l'oreille du bébé lorsque celui-ci est au calme (lors de la tétée par exemple) ou bien lorsqu'il dort, dans laquelle on transmet un son à 30 db maximum. La réponse de l'oreille interne est enregistrée, c'est le test OEAP (Otoemission Acoustiques Provoqués).

Ou bien le test peut être effectué avec un casque qui délivre un son de 35 db maximum aux oreilles du bébé. On recueille, grâce à des électrodes de surface, l'activité de l'oreille interne et du nerf auditif. Ce test s'appelle le PEA (Potentiels évoqués auditifs). Si après deux tests, aucune réaction n'est enregistrée, la famille est orientée vers un Centre de dépistage et d'orientation de la surdité (CDOS) où un examen plus approfondi est effectué pour confirmer ou infirmer la surdité. Si la déficience auditive est confirmée, la prise en charge est immédiate, car la priorité est l'enfant, son futur développement et son éducation.

Selon les régions, la prise en charge est différente, mais les fondamentaux reste les mêmes. Les parents sont informés sur différents sujets comme : le degré de surdité de l'enfant et ce qu'il engendre. Les aides auditives existantes. Les différentes formes de communication possibles (langage des signes, communication orale) avec ou sans prothèse... Le développement futur de l'enfant qui est source d'interrogations... Ayant toutes ces informations en mains, les parents seront plus aguerris à affronter la situation et à prendre les décisions importantes pour leur enfant.

Sans le dépistage « j'ai l'impression d'avoir perdu 10 mois »

Pour Anne-Sophie Naert, Présidente de l'Association Génération Cochlée et maman d'un petit garçon implanté cochléaire « Mon fils Marceau a été dépisté à l'âge de 10 mois. Aucun signe ne m'a alerté. C'était un bébé très communicant. Nous avons pensé qu'il y avait un problème lorsqu'il réagissait à des vibrations de portes qui claquent. On ne pense jamais à la surdité en premier lieu. Lorsque j'ai appris que mon fils était atteint de surdité profonde, j'ai beaucoup culpabilisé. Je me demandais comment j'avais pu ne pas m'en apercevoir. J'avais l'impression d'être passé pendant 10 mois, à côté de moments importants avec mon fils ».

Une situation qui fait de cette mère et présidente de l'association AGC, une femme convaincue de l'utilité du dépistage. « L'annonce du handicap est de toute manière un choc, mais moi j'ai l'impression d'avoir perdu 10 mois. Pour ma part, le dépistage a été très bien encadré, on m'a présenté l'ensemble des solutions qui s'offraient à moi. J'ai choisi la langue orale française accompagnée de langue française parlée complétée pour accompagner mon enfant. Toute la famille s'y est mise. C'est très simple et l'on apprend en même temps que l'enfant ».

Pour conforter son choix de l'oral et faciliter l'intégration de son fils selon elle, Anne-Sophie Naert, lui fait implanter un implant cochléaire. « J'ai conscience que c'est une technologie parmi d'autres, il faut également mettre en place des séances chez l'orthophoniste ainsi que l'aider avec le langage LPC. On ne répare pas un enfant, il est utile et important que l'enfant ait également une langue visuelle, plus reposante pour lui, car il y a des moments où il ne porte pas son appareil auditif ». Une solution dont elle est satisfaite et pour lequel elle conclut qu'« Aujourd'hui, mon fils va très bien. L'implantation s'est très bien passée. Lorsqu'il a entendu pour la première fois, il a éclaté de rire. Il a très bien réagi. Le son l'a stimulé et il veut devenir chanteur... »

La Rédaction