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Le président Dominique PERRIOT, du FIPHFP estime possible une mise en danger de la gestion de l’organisme

Le nouveau president lors de la conference de presse du 2 fevrier 2017Le nouveau président du comité national du Fonds pour l'insertion des personnes des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), Dominique PERRIOT, à tenu sa première conférence de presse. Ancien directeur d'établissement médicosocial à profiter de conférence ou il est revenu à la fois la politique de recrutement, mais surtout sur la situation critique du fonds risque de mettre à mal l’existence et son fonctionnement a très court terme ! Élus, pour rappel le 16 novembre 2016, en remplacement de André MONTANE, Dominique PERRIOT, exercer jusqu’à alors dans établissement médicosocial.

La raison d’être du FIPHFP est l’aide à l’emploi...
Le Président qui après avoir commencé sur les progrès réalisés dans le domaine de l’insertion travailleurs handicapés dans la fonction publique, un taux qui pourrait atteindre près de 5,25 % en 2016 alors qu’il n’était que 3.74 % en 2006. Le président a précisé l’importance de sortir d’une politique pour les employeurs publics consistants « au coup par coup ».

Dominique PERRIOT qui aura exprimé sa satisfaction a la suite de la promulgation du décret du 27 décembre 2016 dans le cadre de la loi Travail destiné essentiellement à d'obtenir et de garder un emploi rémunéré. Un dispositif dont FIPHFP accompagnera le déploiement en association avec l’AGEFIPH dans le cadre « d'une convention avec l'État », a-t-il précisé.

« L’effet ciseaux » n’est pas le seul responsable...
Dominique PERRIOT qui a dans un second temps aborder la situation critique dans lequel se trouve le FIPHFP qui s’il veut pouvoir poursuivre sa mission a besoin « d’un budget pérenne, et stable qui lui permette d’accompagner au long cours les personnes dans l’emploi...sans lequel, nous ne pourrions pas continuer notre mission. ».

Citant ce qu’il appelle « l’effet ciseaux », qui exprime un paradoxe, celui des bons résultats du Fond dont la hausse du taux d’emploi depuis plusieurs années dont la principale conséquence a eu pour effet de réduire ses ressources, alors que les besoins d'accompagnement ne cessent de progresser. Qu’il s’agisse par exemple de l’adaptation des postes, de la formation ou du maintien dans l'emploi. Auquel s’ajoutent de nombreux autres domaines dans lesquels il intervient comme à l’accessibilité des bâtiments et du numérique.

Des contributions aura-t-il rappelé en baisse pour la cinquième année consécutive, soit une diminution de plus 41 % comme le confirme l’année 2015 dont les contributions n’auront représente un peu moins de 126 M€ pour plus de 160 M€ de dépense. Conduisant le fond à puiser dans ses réserves budgétaires depuis 2013 pour financer ses dépenses d'intervention.

L’autre raison que le président aura évoquée et celle exonération dont il souhaite voir par exemple « associé au financement du fond », le ministère de l’Éducation nationale premier budget de l’État et qui bénéficie d’une dispense depuis 2005 en raison du financement des auxiliaires de vie scolaire à sa charge.

À ces exonérations s’ajoutent les nombreux prélèvements effectués par le gouvernement qui correspond a plus 87 M€ entre 2015 et 2017. Des fonds destinés à financer des emplois aidés et non des mesures spécifiques pour l’emploi des personnes en situation de handicap. Auquel s’ajoute malgré la vive protestation de plusieurs syndicats de la dispense de la contribution des universités d’un montant de 30 M qui selon Najat VALLAUD-BELKACEM permettra de « sécuriser les universités face aux menaces terroristes » (v.article).

Une refonte complète du fonctionnement du Fond
Dans cette situation, avertit Dominique PERRIOT, soutenue par directeur de l'établissement public FIPHFP, Marc DESJARDINS, que la gestion du fonds, le budget 2018 devrait être difficile à boucler, et la réduction importante l’aide à l’accompagnement Alors que c’est « La raison d’être du FIPHFP, d’aider les employeurs à recruter et à adapter les postes, ainsi que les salariés » précise-t-il. Le président du comité national concluant que « Quel que soit le candidat élu à la présidentielle, il faudra traiter ce problème de financement et effectuer une refonte complète du FIPHFP ».

Stéphane LAGOUTIERE

Source : FIPHFP

Catégorie : FIPHFP & FONCTION PUBLIQUE
Publication : 03/02/2017

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