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Des personnes handicapées et vulnérable spolié par leurs proches de 50 000 € chacun jugé à Nantes

Tribunal de Grande Instance de Nantes Salle des pas perdusVoilà qui nous confirme de l'importance de professionnelle pour la gestion de bien en situation de faiblesse ou de handicap, dans le jugement qu'a rendu jeudi dernier le tribunal correctionnel de Nantes. Le Tribunal qui a ainsi jugé deux dossiers d'abus de faiblesse et d'escroquerie au sein même de famille. La première celle d'une mère et de sa fille, le deuxième celle d'un couple tous deux spolié pour prés 50 000 chacun.

Une mère trahie et spoliée !

Le tribunal qui c'est d'abord penché sur le cas d'une femme âgée, désormais en froid avec sa fille selon le procureur, qui après un AVC. Sa fille vient alors au secours de sa mère afin de la soutenir et obtient procuration sur ses comptes, pour pouvoir administrer ses affaires et l'aider dans sa vie courante. Rien de plus normal me direz-vous ? Sauf que sa fille va alors profiter des économies de sa mère pour, effectue quelques achats, dont une voiture qui n'a toujours pas été retrouvée. N'hésitant a puisé sur le compte de sa mère pour un total de 60 000 € selon le ministère public. Des sommes que l'accusée aura tenté de réduire le montant à 15 000 €. Le tribunal qui la condamne a six de prison avec sursis et devra rembourser 45 000 €.

Un mari handicapé et volé...

Là aussi c'est une femme dans le rôle de l'accusée, une série de veuves noires en quelques sortes, jugé également pour abus de confiance. C'est pourtant une histoire qui avait bien commencé quelques années plus tôt pour ce couple, avant qu'ils ne voient leurs vies brisées par un accident de moto. Le mari reste très lourdement blessé et handicapé, perdant la mémoire et l'essentiel de ses facultés de mouvement. Sa femme va s'occuper de lui. Puis s'épuiser et craquer le couple se séparant des faits qui ne sont pas évidemment reprochés à l'accusé.

« On peut admettre de ne pas être capable de faire face à des situations délicates », souligne le président, « mais il ne fallait pas partir en prenant son argent. ». Car la jeune femme, mère d'un enfant, a puisé dans les 50 000 € d'indemnités versées par l'assurance après l'accident. Le procureur se fâche contre « ce pillage intégral des comptes du mari ». Des dépenses et quelles dépenses par exemple chez Dior n'étaient pas liées à des besoins impérieux insiste le procureur. C'est une jeune femme en larmes qui quittera le tribunal correctionnel libre, mais condamné à six mois de prison avec sursis et au remboursement d'une partie de la somme.

La Rédaction

Catégorie : JUSTICE & JUSTICE ADMINISTRATIVE
Publication : 10/06/2015

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