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Affaire de pédophilie l’acharnement des familles et des victimes permet la relance de l’enquête pour l’IME de Voiron

Institut Medico Educatif Les Niveoles a VoironAlors que la société française commence à ne plus avoir peur de faire tomber celui de la pédophilie et des victimes qui ne cesse de révéler les actes dont elle a été victimes. Une affaire de soupçon d'agressions sexuelles dans l’IME de Voiron en Isère avait été classée sans suite par le Procureur. Une décision que n’avaient pas acceptée les parents et qui avaient déposé plainte avec constitution de partie civile et pour lequel après la nomination d’un magistrat a rappelé Me Bertrand SAYN, lors d'une conférence de presse le 14 décembre 2016 à Lyon. Une affaire qui ne sera pas finalement partie aux oubliettes après celle réalisée par le parquet qui « n'a pas du tout été à la hauteur », s’est-il également félicité face à une justice plongée dans le silence depuis plus d’un an.

Des éducateurs, qui nient les faits...
Le Département de l’Isère pour lequel c’est faits ne sont pas une première, comme pour l’ensemble du territoire, mais auront nombreuses en 2016. Une affaire qui pourtant avait défrayé la chronique a ces débuts en avril 2016, celle-ci concernant onze jeunes filles et garçon en situation de handicap. Des crimes commis par trois éducateurs spécialisés entre 2012 et 2015. L’enquête aura alors été classée sans suite en mai 2016, le procureur estimant pour que l'audition des enfants n’eût pas permis de disposer d’accusation satisfaisante et que les traces d’une agression sexuelle n’apparaissent pas dans les examens.

Un combat sans faille des familles et des associations...
Une décision qui n’avait nullement convaincu les familles ainsi que les associations dont l'association Envol Isère Autisme et qui à l’époque n’avait compris cette décision alors même que l’affaire avait-elle commencé en avril 2015 par la mise en détention provisoire de l’un éducateur spécialisé pour possession d’images a caractère pédophile. Un homme qui peut avant été licencier pour faute grave par l’IME.

Des enfants âgés de 13 à 23 ans aujourd’hui des victimes dont certaines autistes ont semblé leur reprocher selon leurs parents de ne pas avoir changé de comportement. S’exprimant lors de la conférence de presse l’une des mères a le 16 décembre déclaré « croire en les paroles de mon fils et son autisme ne réduit pas ces capacités, Ils ne savent pas inventer quelque chose qu'ils n'ont pas vécu ». L’avocat qui lors de cette conférence de presse dénoncé également les conditions anormales dans lequel les victimes ont été entendues.

Un accusé loin d’en être a sa première expérience...
Un homme qui semble-t-il et selon l’avocat Me Bertrand SAYN, pour lequel son nom apparaît dans des deux affaires similaires de viol sur mineur. « Malgré ces éléments inquiétants, la convergence des plaintes et les témoignages, aucune instruction n'aura encore été ouverte dans cette affaire », regrette Me Bertrand SAYN, avocat de cinq familles et une justice qui sera réfugié dernier un silence assourdissant ! L’une des mères qui auront d’ailleurs mis en avant l’existence répétée de ce type d’affaire soulignant que l’Église, l’Éducation nationale n’étaient les seules concernées, mais que le monde du handicap était lui aux cœurs de plusieurs affaires.

Stéphane LAGOUTIERE

Source : Envol Isère Autisme

Catégorie : JUSTICE & JUSTICE ADMINISTRATIVE
Publication : 19 December 2016

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