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Un homme condamné par le tribunal d’Angoulême pour avoir frappe en état d’ivresse une personne handicapée

Facade du palais de Justice dAngoulemeL’homme devait être jugé en comparution immédiate en septembre mais avait demandé un délai pour préparer sa défense. Cet homme comparaissait hier 4 octobre devant les juges du tribunal correctionnel d’Angoulême pour avoir le 11 septembre dernier à la gare frappé violemment un SDF en situation de handicap. L’agresseur un ancien militaire âgé de 43 ans connus de la police et de la justice avec une vingtaine de mentions à son casier judiciaire aurait répondu au coup porté par la victime. Bilan pour cette dernière un ITT de cinq jours.

Un an de prison, dont 4 mois avec sursis…

Telle en aura décidé le tribunal correctionnel en condamnant l’ex-militaire à un an de prison, dont 4 mois avec sursis et mise à l’épreuve, obligation de soins et de recherche de travail, et à verser 600 € de dommages et intérêts à la victime. Une somme bien minime car au regard des coups et des violences subies par la victime. Un élément qui vient confirmer le manque de régularité dans l’indemnisation des victimes par la justice. Une victime toulousaine ayant subi 2 jours d’ITT et en situation de handicap à la suite d’une agression dans le tram avait elle obtenu 5 593€.

Un manque de courage…

L’homme qui devant les juges n’aura, semble-t-il pas eu le courage de ces actes évoquant pour sa défense que quand il été alcoolisé, « il ne faut pas trop me titiller ». Une agression qui avait eu lieu en fin de soirée devant la gare d’Angoulême. L’agresseur croisant la victime un SDF atteint de la maladie de Parkinson à l'origine du geste parfois incontrôlé et d'autres problèmes neurologiques a affirmé s’être approché de l’homme pour s’enquérir de son état. La victime l’aurait selon lui envoyé pour toute réponse un coup de sac en retour. Des affirmations et des prétendus excusent qui selon la procureure, Marion VAUQUELIN, s’adressant a l’accusé que votre comportement n’est « pas tout à fait la définition du courage ». La défense elle aura beau jeu d’affirmer que la pathologie de la victime aurait pu être confondue avec une situation en état d’ivresse. Une excuse qui n’aura pas suffi, retour une fois de plus a la case prison pour cet homme.

 

Catégorie : JUSTICE & JUSTICE ADMINISTRATIVE
Publication : 5 October 2018
JusticeAgressionDiscriminationsTribunal correctionnelAngoulême

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