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Manpower publie son 1er Baromètre de satisfaction mené auprès de ses salariés intérimaires handicapés

Une agence du réseau Manpower Place de l'Hôtel de Ville à BELLIGNAT dans l'ainAlors que le taux de chômage n'a jamais été aussi haut chez les travailleurs handicapés, plus de 22 % et trois ans après la création de son association l'AMIH (Agence nationale Manpower Insertion, Handicap), dont l'objectif est d'accompagner les entreprises que des candidats. L'entreprise de travail temporaire Manpower , lance en 2012, sont premier baromètre de satisfaction auprès de ses salariés intérimaires en situation de handicap.

Un barometre soit disant a usage interne laissant penser à l'aspect commerciale d'un groupe qui est certe présent dans les manifesation comme la semaine pour l'emploi, n'oublions pas que le fond de commerce de cette entreprise reste l'emploi il est donc est bien evident que le travailleurs handicapé reste un client comme un autre...

Des premiers résultats satisfaisants pour le groupe

Piloté par l'Agence nationale Manpower Insertion, Handicap, Il aura lieu chaque année afin de pouvoir mettre en œuvre des plans d'action auprès des référents mission handicap. On y apprend notamment que 76 % des intérimaires handicapés interrogés savent que Manpower mène une politique du handicap et 71 % ont trouvé plutôt facile de parler de leur handicap à leur agence. Enfin 37 % ont pu rencontrer des difficultés dans l'intégration dans l'entreprise ou lors de la prise de poste. Un dernier point qui tendraient à prouver selon l'AMIH de l'importance pour l'intérimaire d'informer son agence de ses éventuelles contre-indications médicales et besoins spécifiques pour deux raisons. Dans un premier temps afin de proposer des missions les plus adaptées, d'autre part, pour sensibiliser, si nécessaire, le manager et le collectif de travail de l'entreprise, en amont de l'accueil de l'intérimaire en situation de handicap. Petit déception ce barometre reste selon les informations de la direction de la communication a usage interne et ne sera donc par rendu public. reste que de nombreuse agence reste parfois encore difficilement accessible en fauteuil, une amélioration que le groupe devra réaliser si il souhaite vraiement ouvrir ses portes a de nouveau clients...

Une démarche « sociale » vers le travailleur handicapé

Manpower, qui reste une entreprise au chiffre d'affaires 3,9 milliards d'euros en 2011 et dont le réseau de 707 agences et bureau en France l'oblige fort de ses 4400 collaborateurs permanents, dont 2 % de salariés handicapés soit environ 80 personnes. Très, très loins des 6 % requis par loi. Une action qui demeure commerciale, les travailleurs handicapés restant un moyen pour ses clients de respecter de façon temporaire la législation. C'est pour cette raison a fait le choix de considérer que ses agences devaient être en capacité à recruter et mettre à l'emploi des Travailleurs handicapés. Pour cela, près de 600 référents mission handicap, acteurs locaux de la politique Handicapable de Manpower, ont noué plus de 350 partenariats en France pour favoriser l'emploi des personnes en situation de handicap. Ils sont aussi, en région, les relais clés de l'AMIH.

Manpower qui a également pour élargie son champ d'intervention constitué un partenariat avec le réseau du Groupement d'établissements de services d'aide par le travail et d'entreprises adaptées afin de travailler activement au développement du secteur protégé et adapté, source complémentaire d'aide par le travail pour les Travailleurs Handicapés. Tout comme elle à renouvelait, en 2011, son partenariat avec la Fédération des associations groupements et établissements pour la réadaptation des personnes en situations de handicap en 2001.

« Handicapable » de Manpower en chiffres en 2011

Se sont près de 6 000 salariés intérimaires en situation de handicap qui auront été détachés dans 7 000 entreprises en France dont 50 % pour des PME soit une progression de + 45 % par rapport à 2009 pour un totale de 39 000 missions d'intérim confiés. 580 intérimaires auront pu également bénéficier d'une formation. Auquel s'ajoute la présence d'une chargée de mission dédiée au suivi individuel des victimes d'accident graves du travail qui sont accompagnés personnellement lors de leur période de reconstruction afin de revenir à l'emploi dans les meilleures conditions.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Dépassements d’honoraires : les français ne veulent pas être les "pigeons de la farce"

depassement-d-honoraire-cissAu lendemain de l'annonce de l'accord trouvé entre les différentes parties sur les dépassements d'honoraires médicaux, et des airs de triomphe de la ministre de la Santé, Marisol TOURAINE, alors que tout reste largement incertain. Le Collectif sur la santé a lui présenté un sondage lors d'un point presse réunissant les représentants des usagers en CPAM du CISS, de la FNATH et de l'UNAF. Des Français à qui ont à poser deux questions

sur la perception qu'ont les Français des tarifs abusifs en matière de dépassements ou encore leurs attentes vis-à-vis du gouvernement pour une lutte efficace contre ceux-ci. Les conclusions confirment sans aucun doute que le raz bol des usagers et leur découragement se sentent les « pigeons de la farce » !

Un chiffre résume à lui seul la volonté radicale des usagers de voir définitivement résolue la question des dépassements d'honoraires : 80 % des Français ne trouvent pas « normal » que les médecins en facturent. Une exigence d'en finir avec les dépassements d'honoraires qui se confirme au travers de toutes les attentes qu'ils expriment, souvent en décalage voire en opposition avec l'accord, conclut le 23 octobre dernier.

Ainsi a la question de savoir si a partir de quel niveau il qualifie ses dépassements d'honoraires d'abusifs. Plus des 2/3 des Français jugent « abusifs » tout dépassement supérieur à 50%% du tarif de la sécurité sociale... alors comme le rappel, Christian SAOUT, ne permet même pas d'inscrire fermement le seuil de 150 % comme un critère suffisant pour la qualification d'excessif. Des usagers qui dont 86 % d'entre eux disent attendre une sanction des médecins pratiquants des dépassements abusifs... Si là dans la théorie, elle est effectivement prévue, tous s'accordent pour reconnaître que la complexité de la procédure prévue ne permettra pas davantage d'aboutir à des sanctions effectives que les dispositifs précédemment existants. D'autant que la définition repose pour être engagée sur la définition d'un seuil particulièrement complexe à cerner.

Un sondage qui met également en avant le fait que 65 % le maintient d'un secteur 2 ne permettra pas une lutte efficace contre les dépassements d'honoraires... Or comme le rappel le CISS et les représentants des usagers en CPAM, l'accord n'envisage aucunement la disparition de ce secteur d'activité autorisant la liberté tarifaire, le seuil au minimum des médecins dont on espère qu'il rejoigne le nouveau « contrat d'accès aux soins » ayant même été abaissé de 1/2 à 1/3 au cours de la négociation.

Quant à savoir si les assureurs complémentaires privés ou mutualistes participent à la revalorisation des honoraires des médecins en secteur 1, 61% des usagers affirment être opposés à une telle solution. Pourtant, l'accord du 23 octobre s'il était approuvé définitivement ouvrirait selon le CISS la voie à un basculement de fond dans l'équilibre de notre régime de prise en charge des soins en disposant que les organismes complémentaires s'engagent au « financement de tarifs opposables réévalués » et cela « au-delà des sommes naturellement appelées par le mécanisme du ticket modérateur. Bref, de notre point de vue, une façon détournée d'augmenter le ticket modérateur, c'est-à-dire le recul de la Sécurité sociale... Le comble dans une négociation qui portait à l'origine sur la diminution des dépassements d'honoraires pour contenir les restes à charge des usagers ! ». Précise, Christian SAOUT, lors du point de presse.

Les Français convaincus de la responsabilité du gouvernement

Concernant la deuxième partie des sondages, concernant leurs attentes vis-à-vis du gouvernement pour une lutte efficace contre les dépassements des honoraires médicaux. Des Français convaincus que le gouvernement ne contrôle pas la situation. Ils sont 67 % à considérer celui-ci comme responsable d'un échec en la matière contre 49 % pour les syndicats de médecins. Des médecins dont, pourtant, le groupe de pression reste très puissant aux parlements. Un avertissement pour l'exécutif puisque plus de trois Français sur quatre déclarent que l'efficacité de la lutte contre les dépassements d'honoraires (76 %), tout comme la capacité à préserver un système solidaire (78 %), sera des critères qu'ils prendront en compte pour apprécier l'action du gouvernement.

Rémunération et démographie au croisement des enjeux

Des Français pour lesquels quelque 30% d'entre eux restent confrontés à la difficulté de trouver un médecin près de chez eux ne s'y trompent pas lorsque, parmi eux, 68 % déclarent que les difficultés liées à la répartition des médecins dans le territoire devraient être abordées conjointement à celles des dépassements d'honoraires. Preuve puisque ce lien entre deux problématiques a transparu également dans les résultats de l'enquête menée cette année par les représentants en Caisses Primaires d'Assurance Maladie du CISS, de la FNATH et de l'UNAF.

À partir de l'analyse des éléments adressés par 42 CPAM, il ressort notamment que la part de médecins spécialistes en secteur 2 est souvent plus élevée dans les départements caractérisés par une forte densité médicale (à Paris ou plus de 50% des médecins spécialistes exercent en secteur 2, dans les Alpes-Maritimes plus de 40% ou dans le Val-de-Marne avec plus de 35 %).

Alors qu'elle est plus faible dans les territoires présentant des carences en offre de soins de ville (l'Ariège où moins de 5% des spécialistes exercent en secteur 2, l'Aveyron autour de 5%, la Creuse moins de 10 %). Un lien intuitif entre ces deux enjeux de l'accès aux soins, souligné de longue date par les associations d'usagers... Les représentants des usagers en CPAM du CISS, de la FNATH et de l'UNAF appel les politiques a changement et voir la rémunération de la médecine de ville basculer majoritairement sur un mode forfaitaire...

Stéphane LAGOUTIÉRE 

Des médecins plus que il n’en faut mais toujours très mal reparties…malgré l’espoir de la jeune génération

visite-medicale-dans-le-cabinet-d-un-medecinComme chaque année depuis 2007, le Conseil National de l'Ordre des Médecins vient de publié la sixième édition de l'Atlas de la démographie médicale réalisé à partir des chiffres du Tableau de l'Ordre au 1er janvier 2012. Une nouvelle édition qui montre plus que jamais l'importance de la baisse du renouvellement des générations dans certains modes d'exercice demeure, cela en dépit d'une hausse du nombre de médecins nouvellement inscrits. Cette année, les Atlas analysent pour la première fois l'évolution de l'offre de soins en France sur les 5 dernières années et ses perspectives à l'horizon 2017.

Le CNOM rend publiques les données de la sixième édition de son Atlas de la démographie médicale française. Celles-ci soulignent clairement la problématique du renouvellement des générations dans certains modes d'exercice. Bien que l'Ordre n'ait jamais recensé autant de médecins inscrits au tableau sont eux au nombre de 268 072. On observe une augmentation significative des médecins retraités et une quasi-stagnation des actifs réguliers.

Cette situation pose la question de l'accessibilité territoriale aux soins primaires en tout point du territoire. La présence des médecins actifs réguliers continue d'être très disparate d'une région à l'autre : la Picardie, dont la densité médicale est faible, recense une nouvelle baisse des actifs qui va s'accentuer d'ici à 2017. A contrario, la région Rhône Alpes, réputée attractive, enregistre une augmentation de ses actifs.

Une relève libérale qui se profile sur le territoire

La section santé publique et démographie médicale du CNOM a analysé le devenir des médecins nouvellement inscrits en 2006 à nos jours. En 2006, en première inscription, seuls 10 % des médecins ont choisi un exercice libéral. Cinq ans plus tard ce sont 35 % d'entre eux qui exercent en libéral. Près de 80 % de ces médecins s'installent dans leur région de première inscription. Ce pourcentage encourageant est variable d'une région à une autre : 93,6 % en Rhône-Alpes, 58,3 % pour le Centre et 28,5 % en Ile-de-France.

Les résultats d'une enquête qualitative menée en 2011 auprès des nouveaux installés et la concertation ordinale avec les représentants des jeunes médecins, internes et étudiants nous amènent à des conclusions similaires. Les jeunes générations ne sont pas opposées au secteur libéral. Mais ils souhaitent avant tout mieux connaître cette forme d'exercice au cours de leur cursus universitaire, par l'augmentation du nombre de stages proposés dans ce secteur en y associant une réflexion sur les conditions de logement et de transport.

De nouvelles pistes de réflexion ?

Un infirmier tenant la radio avec a ses coté le radiologue ©DPLes médecins retraités actifs au nombre de 10 368 constituent une alternative aux problèmes d'accès aux soins ; d'autant plus que la majorité d'entre eux exerce en secteur libéral. Il conviendrait d'aller plus loin dans les assouplissements obtenus ces dernières années.

Les médecins remplaçants, au nombre de 10 065, contribuent également au fonctionnement de l'offre de soins de premier recours dans des zones potentiellement en danger. Près d'un sur, deux s'installe dans un délai de 4 ans. 90 % d'entre eux choisissent de s'installer dans la région où ont été faits les remplacements.

Enfin, les médecins actuellement en activité régulières doivent être mieux accompagnées pour certains d'entre eux afin d'éviter un dévissage prématuré de plaques comme cela s'est produit pour 927 médecins au cours de l'année 2011. Pour assurer un accès équitable aux soins en tout point du territoire, le CNOM estime que les réponses aux enjeux liés à la démographie médicale doivent être développées plus concrètement. A la fois en intervenant auprès des lycéens pour leur expliquer ce que sont les métiers de médecin, en participant aux forums métiers dans les facultés de médecine, mais aussi en développant la formation, lors du cursus universitaire, sur l'exercice libéral, tout en augmentant le nombre de stages et de maîtres de stages dans toutes les spécialités créant ainsi un véritable compagnonnage. Enfin en revalorisant le métier de médecin de premier recours et en aidant les médecins actuellement en exercice pour éviter un décrochage prématuré de leur plaque.

Des médecins à diplômes européens et extraeuropéens

Pour la 1re fois, une étude détaillée a précisé le nombre de 19 890 médecins titulaires d'un diplôme européen et extraeuropéen, ils représentent 7,4 % de l'ensemble des médecins inscrits au tableau de l'Ordre. Parmi les 6 053 médecins nouvellement inscrits au cours de l'année 2011, 27 % d'entre eux sont titulaires d'un diplôme obtenu hors de France. Ces derniers privilégient davantage l'exercice salarié que libéral. Surtout, aucun d'entre eux ne s'est installé dans une commune recensée comme étant déficitaire.

Les enfants handicapés plus souvent confrontés à la violence dans les pays riches

Des enfants handicapé roumain en septembre 1999 a Gradinari situé a 30 km de Bucarest. © MDRIDans le cadre d'une conclusion d'une enquête demandée par l'OMS et que celle-ci vient de dévoiler une étude met en avant une réalité difficile, mais bien réelle celle de la probabilité plus grande pour les enfants handicapés d'être sujet à la violence que les enfants dits « valides ». Des violences de toutes sortes ou ils auraient 3,7 plus de risques, mais aussi physique avec 3,6 fois plus et 2,9 fois plus de risques d'être victimes de violences sexuelles. Pire et la réalité quotidienne dans les médias nous le rappel, ce sont ceux les enfants qui ont une maladie mentale ou une déficience intellectuelle qui se révèlent les plus vulnérables, avec un risque 4,6 fois plus élevé de violences sexuelles par rapport à ceux qui ne sont pas handicapés.

L'urgence d'établir un tableau mondial

Près de cinq ans, son vote à l'ONU, la convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations unies nous rappelle la nécessité de protéger les droits des enfants handicapés et de veiller à ce qu'ils participent pleinement à la vie de la société, à égalité avec les autres. Cela implique d'éviter les expériences négatives résultant de la violence pendant l'enfance, sachant qu'elles ont un grand nombre de conséquences néfastes sur la santé et sur le bien-être à un stade ultérieur de la vie. Plus que jamais si le travail consiste à étendre l'étude dans le domaine du mondial, la faillite de la prévention, des soins et du soutien aux enfants victimes de violences, pourraient à terme avoir un aspect catastrophique pour les sociétés futures et la guérison de ces enfants compliquant encore plus leurs inclusions dans nos sociétés.

L'analyse présentée aujourd'hui englobe 17 études sur une période située entre le 1er janvier 1990 et le 17 août 2010, apportant des données sur 18 374 enfants handicapés vivant dans des pays à haut revenu - Espagne, états-unis d'Amérique, Finlande, France, Israël, Royaume-Uni et Suède et elle souligne le besoin urgent de mener des recherches de qualité dans les pays à faible revenu ou intermédiaire.

Prévention élément fondamentale de protection de l'enfant

Docteur Etienne KRUGCertains programmes de visite dans les maisons de soins pour les enfants exposés au risque de violence et les formations pour améliorer les compétences parentales ont apporté la preuve de leur efficacité pour éviter la violence à l'encontre des enfants n'ayant pas de handicap. La priorité devrait être de mettre en œuvre ces mesures prometteuses et d'autres, décrites dans le Guide sur la prévention de la maltraitance des enfants et dans Violence prévention : The évidence, publiée par l'OMS, et d'évaluer leur efficacité.

Une prévention nécessaire afin de permettre de réduire un maximum des facteurs des risques connus aujourd'hui. Parmi eux on peut noter ceux qui sont liés à la stigmatisation, les discriminations et le manque d'information concernant le handicap, de même que l'absence de soutien social aux personnes s'occupant des enfants souffrant de handicap sont des facteurs exposent ceux-ci à un risque accru de violences. Le placement des enfants handicapés en institution les rend aussi plus vulnérables. Dans ces milieux et ailleurs les enfants ayant des déficiences au niveau de la communication ont une moindre capacité à révéler les expériences abusives.

« Les résultats de cette étude prouvent qu'il y a une vulnérabilité disproportionnée des enfants handicapés face à la violence et que leurs besoins ont été négligés beaucoup trop longtemps», relèvent le Dr Étienne KRUG, Directeur du Département prévention de la violence et du traumatisme est handicap à l'OMS. « Nous savons qu'il existe des stratégies spécifiques pour prévenir la violence et pour en atténuer ses conséquences. Il nous faut maintenant déterminer si elles sont efficaces aussi pour les enfants handicapés. Un programme d'action doit être établi » aura-t-elle souligné.

Impératif de renforcer la protection de l'enfant

Mark-BELLISLe Rapport mondial sur le handicap de l'OMS et de la Banque mondiale décrit ce qui fonctionne pour améliorer la santé et la participation sociale des enfants handicapés et favoriser leur désinstitutionnalisation. Pour les enfants handicapés actuellement placés hors de leur domicile, il est impératif de renforcer les soins et la protection en remédiant aux cultures et aux structures des institutions qui exacerbent le risque de violence.

« La manière, dont l'entourage traite un enfant handicapé conditionné énormément l'impact qu'aura son handicap sur sa qualité de vie», souligne le Dr Mark BELLIS (photo), Directeur du Centre for Public Healt à l'Université John MOORES de Liverpool, un centre collaborateur de l'OMS pour la prévention de la violence, et chercheur principal pour cette étude. « Il incombe au gouvernement et à la société civile de veiller à exposer et à prévenir de tels processus de victimisation » conclut-elle.

Des conclusions alarmantes

Les résultats de cet examen systématique confirment que les enfants handicapés dont le nombre est estimé à environ 93 millions sont plus susceptibles d'être victimes de violences que leurs pairs qui ne sont pas handicapés. Toutefois, la pénurie continue de preuves solides, en raison d'un manque d'études de recherche bien conçues, les normes de pauvres mesurent de l'incapacité et de la violence et à l'évaluation insuffisante de savoir si la violence précède le développement du handicap, laissent des lacunes dans les connaissances qui doivent être abordées.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Entre erreur de diagnostic ou reste à charge des maladies rares les problèmes restent nombreux

Un enfant en compagnie d'un médecin. Des maladies rares souvent et encore trop mal diagnostiqué l'Observatoire des maladies vient de présenter les résultats d'une étude dans lesquels sont mises en avant les lacunes de prise en charge que rencontrent les patients atteints d'une maladie rare. L'étude démontrant plusieurs graves dysfonctionnements auxquels il convient de trouver des solutions demande l'Observatoire. Des analyses ressortant des questions posées à 198 personnes dont 127 patients et sur 121 pathologies différentes. Le reste des sondés étant des proches des malades. En France, Maladies rares Info Services estiment que trois millions de personnes sont atteintes d'une maladie rare. La majorité d'entre elles est d'origine génétique et ce sont souvent des "maladies orphelines", c'est-à-dire pour lesquelles il n'existe pas de traitement.

Erreurs de diagnostic

Parmi les premiers faits ressortant significativement de cette étude et celle liée au diagnostic. Celle-ci démontre que 15% des malades interrogés n'ont pas de diagnostic clairement posé, dont les deux tiers depuis plus d'un an et la moitié depuis plus de trois ans. Afin d'établir un diagnostic plus de 50% des malades en consulter de 1 à 5 médecins notamment en milieu hospitalier. Un chiffre qui est même supérieur pour 13 % des sondés. Mais l'étude souligne que, lorsque la pathologie est identifiée, le patient n'est pas certain d'être enfin fixé, car 46% des personnes interrogées indiquent avoir fait l'objet d'une erreur de diagnostic.

L'enquête montre que 47 % des personnes malades sans diagnostic sont suivies dans des centres de référence « maladies rares », contre 20 % pour les personnes diagnostiquées, d'avantages suivis en services hospitaliers à 49 %. Sans diagnostic, 45 % des personnes estiment que leur statut de malade n'est pas reconnu et que leur état de santé se dégrade durant cette période de latence.

Manque d'information

Autre élément mis en avant par l'observatoire dans ce document et qui peut être en partie surprenant, c'est celui de l'information pour lequel les malades affirment manquer renseignements clairs par rapport à la pathologie. Ils sont ainsi 57 % des patients et familles à juger, le langage médical peu accessible sachant que 63 % des proches estiment également la qualité de l'écoute satisfaisante. « Sans doute, les personnes malades attendent-elles encore davantage de leur médecin que leurs proches. Une autre explication peut aussi résider dans l'état émotif de la personne malade », commente l'Observatoire. Au final avant de contacter Maladies rares info services, 93% des sondés, ont d'abord tenté de se renseigner sur Internet. Mais seulement 38 % d'entre eux reconnaît que l'information obtenue par cette voie a été complète.

Un coût de santé trop important

graphique dépense restant a charge avec comme question posée : Pouvez-vous indiquer la ou les causes de ces frais qui restent à charge ? Face à la crise économique et la baisse d'un pouvoir d'achat l'autre majeur étant celui du reste a chargé, ils sont ainsi 00% à déclare qu'il reste à leur charge une somme allant de 100 à 1 000 € par an. Ce qui pour une personne percevant l'A.A.H par exemple représente peu représenté plus d'un mois et demi de revenu. Un reste à charge concernant principalement les médicaments peu ou pas remboursé, et les surcoûts liés aux consultations et aux soins médicaux arrivent en seconde position. Il concerne en premier lieu les enfants en bas âge (78 %), suivis des personnes en activité (50 %), des retraités (48 %), des personnes en invalidité, arrêt de travail ou au chômage (43 %) et des scolaires (40 %). Ces chiffres révèlent un réel problème de santé, car 19 % des personnes interrogées déclarent avoir déjà renoncé aux soins pour des raisons financières. Une situation inacceptable quand on sait que le coût des conséquences risque de s'avérer à terme plus coûteux encore surtout que seuls 22% des personnes interrogées exerce une activité professionnelle.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Comment vivre et travailler après un accident de la vie ? La FNATH présente des réponses

Accident de la vie arrive plus vite que l'on l'imagine, ici successivement deux homme tombant d'un escaliers en béton et un autre d'un escabeau a l’intérieur de son domicilePour connaître le devenir social et professionnel des victimes d'accident de la vie, la FNATH a mené une enquête auprès de ses adhérents, disponible sur son site. Une enquête qui vient également éclairer le débat sur la retraite, qu'il s'agisse de l'importance de prendre en compte les périodes dites validées ou la pénibilité au travail. Un travail rendu possible avec le soutien de quatre partenaires que sont l'AGEFIPH, les assurances AXA, le CNSA et enfin l'ancien ministère des Solidarités et de la cohésion sociales.

Une question il vrai important quand ont sait que l'accident est un risque permanent dans notre vie. En France chaque année se sont plus de 8 millions de personnes a des degrés diverses qui seront victimes dans leur vie privée, les conséquences peuvent être dramatiques et onéreuses (Perte des revenus, perte d'autonomie...). Dans 95% des accidents, il n'y a pas de tiers et donc pas d'indemnité.

Une enquête qui a permis de comprendre pourquoi après son arrêt de travail, moins d'une personne sur deux a repris un emploi dans la même entreprise. Cette reprise du travail s'est traduite pour le quart des personnes par une diminution des horaires de travail et donc de leurs ressources. Mais malgré cette reprise, ils sont nombreux (20 %) à l'avoir perdu à nouveau à la suite d'une aggravation de leur état de santé ou d'une rechute.

Cela signifie que plus d'une personne sur deux (55 %) n'a pas repris son travail dans la même entreprise après son arrêt de travail. Ce pourcentage est plus élevé chez les ouvriers (près de 50 %) que chez les cadres (moins de 10 %). Plusieurs facteurs peuvent renforcer la probabilité de ne pas retrouver un emploi : la longueur de l'arrêt de travail, la taille de l'entreprise, le type de contrat de travail (CDD ou intérim)... Concernant le type d'atteinte à la santé, les problèmes dépressifs et les problèmes de dos sont associés à un risque de rupture professionnelle. Pour les personnes ayant perdu leur emploi après une atteinte à la santé d'origine professionnelle, dans plus de six cas sur 10, la rupture a été causée par un licenciement pour inaptitude. Rappelons que chaque année, 120 000 personnes sont licenciées pour inaptitude.

Autres questions posées à travers cette enquête, ces personnes ont-elles pu retrouver un travail ? 62 % répondent par la négative. Pour les 38% qui ont retrouvé du travail, cela a pris plus d'un an pour près des trois quarts des personnes (entre un et deux ans après pour 41% et plus de trois ans après pour 29 %).

La FNATH ne peut que constater la triple peine qui frappe les victimes d'accident de la vie : la peine des séquelles physiques et mentales, la peine liée à la diminution des ressources financières et la peine sociale, c'est-à-dire la difficulté de retrouver son emploi à la suite de son arrêt de travail et l'exclusion potentielle, mais rapide de la société.

Méthodologie de l'enquête

L'enquête a été menée sur internet (de mai à août 2011) auprès des adhérents de la FNATH, quelle que soit la date de leur adhésion. Il s'agit donc des personnes qui ont connu un accident de santé suffisamment grave pour les inciter à adhérer à une association de défense. Parmi les 2269 personnes qui ont répondu, on constate qu'il y a majoritairement des hommes (67 %), âgés de 45 à 54 ans. Près des trois quarts des répondants ont adhéré à la FNATH à la suite d'un accident du travail, d'un accident de trajet ou d'une maladie liée au travail.

La Rédaction

Ils seraient 84 % de Français, pensé que le sujet de la dépendance absent du débat politique

Un couple de personne âgé tout deux avec une canne en balade au bord de la Seine Le vieillissement de la population française conduira dans les années à venir à une augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes. Ainsi, près de 1 200 000 personnes seront dépendantes en 2040, contre 800 000 actuellement*. Une tendance démographique qui impose à chacun une véritable prise de conscience a la fois de la société entière, mais aussi des politiques et des élus.

Ainsi, à la veille des présidentielles, COVIVA, le n° 3 sur le marché du service à la personne dépendante, a demandé aux Français à travers une enquête d'opinion Harris Interactive, ce qu'ils pensaient du sujet. La Réponse est sans équivoque 84 % d'entre eux pensant que le sujet de la dépendance n'est pas assez présent dans le débat politique, ce sondage montre une réelle préoccupation de nos concitoyens face à cette situation qui nous touche tous...

Une réalité puisque tout comme le handicap ou encore les questions de santé ont totalement occulté de campagne présidentielle. L'ignorance de cette partie de l'électorat qui prouve que les plus de 65 ans sont les plus nombreux a exercé leurs droits de vote.

Le vieillissement, un véritable enjeu sociétal et politique

Aujourd'hui, la prise en charge des personnes âgées et dépendantes combine à la fois solidarité familiale et solidarité collective, par le biais de prestations comme l'allocation personnalisée d'autonomie. Ainsi, en période de crise des finances publiques, il s'agit en effet de trouver un équilibre entre prise en charge publique, privée et familiale.

Annoncés comme un des grands chantiers du quinquennat de Nicolas SARKOZY, les Français, peu informés sur le sujet, ont beaucoup attendu de la mise en place d'un cinquième risque de protection sociale. Le "cinquième risque" se rajouterait aux quatre branches déjà existantes de la Sécurité sociale : maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraites et famille. Celui a été encore retardé pour de prétendu raison budgétaire. Une incompréhension alors qu'on sait que le CNSA a présenté le 19 avril dernier l'exécution de son budget 2011 qui a fait apparaître un bilan excédentaire.

Où en est-on aujourd'hui ?

COVIVA a souhaité connaître l'avis des Français, 5 ans après l'annonce de cette réforme. Sont-ils satisfaits des mesures prises ? Vers quel candidat à la présidentielle se tournent-ils lorsque la question de dépendance est évoquée ? Comment envisagent-ils la gestion de la dépendance d'un de leurs proches ? Autant de questions éclaircies dans les résultats du sondage.

D'après le sondage mené par COVIVA et HARRIS Interactive, 26.3 % des Français pensent que François HOLLANDE serait le candidat le plus sensible à la question de la prise en charge des personnes dépendantes. Le candidat président a lui estimé vouloir repousser ce chantier pour 2013. En moyenne les Français seraient prêts à consacrer 18.59 % de leur revenu mensuel pour subvenir à la dépendance de leur proche. Les Français seraient prêts à accorder près de 18 % de leur revenu mensuel pour la financer. Un chiffre qui révèle une véritable prise de conscience des Français. Enfin 36.2 % des Français privilégieraient le maintien à domicile avec l'intervention d'une auxiliaire de vie si un de leur parent était en situation de dépendance.

Un moyen rassurant de plus en plus sollicité par les familles. En effet, les Français ont choisi l'accompagnement à domicile de leur proche parmi la multitude de solutions possibles (maisons de retraite, maisons médicalisées...).

La Rédaction