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Le Président de la CFE CGC François HOMMERIL et deux élus du secteur santé au travail et handicap rencontrent Sophie CLUZEL le 27 mars 2018Après l’annonce ce 5 juin, de la ministre du Travail Muriel PÉNICAUD, et Sophie CLUZEL, Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées présentant le premier point d’étape sur la politique de l’emploi des personnes en situation de handicap. La CFE-CGC affirme regretter le comportement du gouvernement et de la Ministre pour lequel il s’agit plus d’une réflexion que d’une concertation alors que tous semblaient pourtant d’accord sur le constat. Un avis que semble partagée également la CFDT, FO ou la CGT qui « déplore le manque d’ambition récurrent et les échecs des politiques d’emplois des personnes handicapées depuis des décennies ».

La CFE-CGC qui affirme dans son communiqué « partageait le constat du gouvernement ». Notamment sur l’urgence à se mobiliser tous pour l’emploi des personnes en situation de handicap. Face a des chiffres qui sont accablants et taux de chômage qui se situe plus entre 21 % et 23 % pour 2,7 millions de personnes en situation de handicap et en âge de travailler. Contre moins de 10% pour les travailleurs valides.

Alors que Muriel PÉNICAUD appelle à « faire confiance au dialogue social comme effet-levier pour l’embauche de personnes handicapées », et que le gouvernement avait annoncé en février 2018 « une politique ambitieuse pour l’emploi des travailleurs handicapés ». Des concertations dont la première est terminée et pour lequel la CFE-CGC exprime sa profonde déception concernant le taux légal, "nous y avons cru et attendions, une augmentation du taux d’emploi des travailleurs handicapés en proposant un taux à 9 % (…) nous attendions une contribution financière de toutes les entreprises à partir de 1 salarié. Mais aussi un alignement des mesures concernant le secteur privé et public » exprime le Secrétaire national.

Des avancées importantes pour l’inclusion et le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap qui sont « loin d’être au rendez-vous » alors que, pourtant, le texte proposait aux départs « allaient dans ce sens-là ! ». Une situation regrette le syndicat du essentiellement selon lui aux pressions de ceux de Bercy.  « Une occasion législative perdue, dans la précipitation ! » La CFE CGC exprime son regret au moment où le handicap psychique représente la 1ere cause d’invalidité et de sortie du monde du travail !

Un sentiment partagé par la CGT pour qui la « pression sur le travail en lien avec les exigences de rentabilité (…) cette pression engendre de plus en plus burn out, TMS, en résumé la pression actuelle sur le travail et les sous effectifs engendrent de futurs handicapés en puissance ».

FO dont la présidente de l’AGEFIPH Anne BALTAZAR, mais également secrétaire confédéral chargé du handicap, se dit également relativement déçu, le syndicat ayant lui aussi demandé d’étendre l’obligation d’emploi à toutes les entreprises, y compris celles de moins de 20 salariés ou dans une moindre mesure la revalorisation du taux légale. Anne BALTAZAR, qui avait souligné il a quelques semaines que « Le taux de prévalence du handicap dans la population active est de 6.6% », et qu’il devrait augmenter « puisqu’il y a 100 000 nouvelles reconnaissances de handicap chaque année », ajoute-t-elle. Autre revendication portée par FO celui du lancement « d’une négociation nationale interprofessionnelle.

Autre déception pour la secrétaire confédérale à l’annonce des mesures de simplification prévoyant ainsi, que les déclarations d’emploi de handicapés par les employeurs seront intégrées à la déclaration sociale nominative (DSN) à partir de 2019. « Nous sommes méfiants sur une éventuelle perte de droits, ajoute Anne Baltazar. Par exemple, le gouvernement veut supprimer les minorations liées à l’embauche de personnes lourdement handicapées et vues.

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