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Seul contre le monde un homme de 42 ans et malvoyant, partie a la conquête du désert de sel bolivien

Seul contre au monde un homme de 41 ans et malvoyant réussie sa conquête du désert de sel bolivienils sont peu nombreux, mais ils sont quelqu’un à vouloir nous démontrer que tous et possible ! et cela quel que soit l’âge, le sexe ou encore le handicap. C’est le cas de ce professeur Alban TESSIER, âgé de 41 an, souffre d'une rétinite pigmentaire et sourd partie le 17 juillet et qui vient de conclure le 23 juillet dernier sa traversée en autonomie complète du dessert Salar d’Uyuni en Bolivie, soutenu depuis trois ans par l’association « A perte de vue ».

Des « conditions climatiques extrêmes »…
Il a fallu sept jours à l'enseignant français Alban Tessier pour traverser le désert de sel bolivien durant l'hiver bolivien, la saison sèche…, en autonomie complète et à pied pour parcourir 140 km a raison de 20 km ^par jour dans le désert Salar d'Uyunin, en Bolivie dans des conditions climatiques parfois extrêmes. Une traversée de cette étendue de sel située à 3 650 mètres d'altitude dans le département andin de Potosí dont les températures varient entre -3 et 20 degrés.

Alban TESSIER, qui a raconté à son arrivée le 23 juillet dernier, l’expérience de cette semaine. Une traversée où il aura notamment dû affronter trois tempêtes dont une de neige pour laquelle le troisième jour « fut surement l’un des plus difficiles » et notamment le « vent extrêmement fort dans la nuit m’obligeant à tenir ma tente à l’intérieur jusqu’à 4 h du matin, je sentais le poids de la neige sur celle-ci, car je ne pouvais pas l’ouvrir sinon elle serait partie, raconte-t-il.

Un entrainement et un équipement a la pointe…
Un exploit qui aura nécessité plus de trois ans de préparation et d’entrainement et d’un solide équipement. « On ne peut jamais s’entraîner en conditions réelles », explique-t-il, sportif depuis son plus jeune âge et et aura pendant plusieurs mois réalisés de nombreux entrainements physiques dans la région nantaise. « Ce projet est un investissement énorme » souligne-t-il. L’homme qui pour cette expédition ne sera parti qu’avec pour seul accompagnement G.P.S. Wizigo, ainsi que d’un smartphone « durci » et d’un boitier satellitaire relié notamment a équipe d’assistance en cas d’urgence.

Afin d’assurer sa survie dans ce dessert le sel l’homme aura embaqué pendant son expédition un chariot de trek pesant 55 kgavec l’ensemble du matériel et des vivres. Au-Delà il sera également d’un équipement adapté aux conditions climatiques extrêmes et relève de vêtements spécifiques pour la haute montagne ainsi que d’une protection optique protéger ces yeux de la réverbération importante sur le Salar.

Porté un message d’espoir…
Soutenu par des partenaires comme la ville de de Saint-Sébastien-sur-Loire et son Maire Laurent Turquois a hauteur de 3000€.. Le gouvernement bolivien qui aura lui aussi apporter son soutien par son ministre de la Culture que celui-ci était venu « pour démontrer que les personnes avec des capacités différentes étaient capables de prouesses ». Une traversée qui était la raison essentielle de celle-ci, Alain TESSIER aura voulu transmettre un message d’espoir, mais aussi de tordre le cou aux idées reçues et aux préjugés. Un homme qui explique que l’objectif est ainsi de « démontrer le champ des possibles, sans
se prévaloir des singularités de chacun. Chaque individu a ses problématiques, évolue dans des contextes qui lui sont propres et se confronte aux situations de handicap qui en découlent ».

Pour Alban, cette aventure à un objectif précis : « Faire le focus sur tout ce qui est réalisable pour les personnes en situation de handicap ». Selon lui, grâce à des outils techniques et un apprentissage de méthodes particulières, on peut « améliorer son quotidien ». Il poursuit : « ce n’est pas parce que l'on est en situation de handicap, que l’on est obligé d’attendre sur un canapé à ce que les gens s’occupent de nous ». À travers ce projet, sa vie est également mise en lumière et porte un message d’espoir fort : « Je travaille, je suis marié, j’ai deux enfants, je fais du sport et ma vie reste belle ».

Stéphane LAGOUTIÉRE

Catégorie : SOCIÉTÉ & FAITS-DIVERS
Publication : 31/07/2018

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