Répondant au nom de Louis, âgé de 43 ans et ne pouvant pas parler mesurant près 1,50 cet homme souffre d'autisme, il résidait jusqu'à disparition le 22 septembre en fin d'après-midi du foyer "La ferme de Belle Chambre", à Sainte-Marie-du-Mont en Isère. Malgré des recherches importantes immédiatement ayant mobilisé plus de 100 personnes hélicoptères, les gendarmes du peloton de gendarmerie de Hautes Montagnes, six équipes cynophiles, des bénévoles, les chasseurs de la région, mais aucune trace de Loïc.
Selon la gendarmerie de Meylan chargé de l'affaire, les chances de retrouver Louis vivant ne cessent de se réduire chaque heure qui passe. Une région difficile ou l'environnement montagneux et le site isolé de Sainte-Marie-du-Mont laissent craindre le pire. Il est peu probable qu'il ait pu survivre aussi longtemps à l'altitude de 1000 mètres où se trouve le village. Louis qui est autiste et ne parle pas est parti samedi en fin d'après-midi de son foyer de vie.
Hier encore plusieurs dizaines de bénévoles continuent de chercher dans les forêts environnantes. Tandis qu'une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet pour disparition inquiétante, les gendarmes tentent, de leur côté, de trouver des témoins qui auraient aperçu le fugueur. Dans l'établissement, on attend avec inquiétude le résultat de ses recherches, Il a mis son bleu de travail, ses bottes, et il est parti. Tout le monde pensait qu'il allait travailler et l'on ne l'a pas retrouvé après" souligne le personnel. L'homme avait déjà disparu, en 1992, "Il avait perdu le groupe en chemin et s'était perdu en cours de route" précise l'un d'eux. Reste à savoir avec l'enquête ouverte par le parquet s'il y a ou non faute et si oui, lesquelles...
Un fait divers qui se répète
Des disparitions loin d'être exceptionnelle, avec notamment en novembre 2011, la disparition de Guillaume STIMPFLING, d'un jeune autiste, disparu à Cernay près trois auparavant avait été retrouvé en fin d'après-midi à Mulhouse par le directeur du centre Saint-André qui l'a retrouvé par hasard. Mais aussi celle plus tragique le 22 janvier 2012 avec la mort du jeune Sébastien âgé de 17 ans retrouvés au sud du Plateau de Beille, à environ trois ou quatre kilomètres de l'endroit où il avait été vu pour la dernière.
Stéphane LAGOUTIÉRE
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Constitué dans les années 2003, lors de l'année européenne, le terme d'inclusion a pris au fil des années une ampleur de plus importante dans la vision des années. L'inclusion sociale et économique est une approche fondée sur la conviction que tout le monde devrait pouvoir profiter des avantages socioéconomiques de la société. L'association des Paralysés de France a décidé de mesurer concrètement la progression de l'inclusion dans chaque région à l'occasion d'États généraux régionaux.
Ouvert officiellement dans la région Rhône Alpes, le 25 septembre, « Projet devis ou projet de vie ? ». Des états généraux qui vont ainsi et durant cinq ans, réunir toutes les équipes régionales de l'APF et leurs partenaires associatifs réuniront les acteurs locaux politiques, économiques et de la société civile autour de l'un des enjeux suivants : éducation, emploi, accès à la vie de la cité, solidarité et vieillissement. Avec son projet associatif, « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive », adopté en mai 2011, l'APF souhaite exprimer sa vision pour la société de demain, une société inclusive, ouverte à tous, dans laquelle chaque citoyen puisse exercer pleinement ses droits et mener une vie décente. Par ce projet, l'association affirme sa volonté de transformation de la société, elle fait le choix d'une approche inclusive pour toutes les situations de handicap et s'engage à s'impliquer activement dans sa mise en place en revendiquant notamment le respect des droits fondamentaux, une accessibilité et une conception universelle et le développement d'une offre de services au plus près des personnes.
Avec ces États régionaux, l'APF a l'ambition de faire progresser concrètement l'inclusion, sur le terrain, en dressant un état des lieux annuel de l'avancement de la société inclusive dans chaque région. Cet état des lieux s'appuiera sur le degré de participation sociale des personnes en situation de handicap et de leur famille dans les différents domaines de la vie quotidienne ; mais aussi sur l'identification des freins, leviers et résultats à atteindre d'une année sur l'autre. Une façon de faire progresser sur le territoire, concrètement, avec tous les acteurs concernés, la société inclusive que défend l'association.
Pour mener à bien ce projet ambitieux, l'APF s'appuiera sur les compétences et l'expertise des acteurs de la société civile : associations, institutionnelles, usagers de services médico-sociaux, etc. Ces États régionaux ciblent les responsables politiques et administratifs, les entreprises, les associations oeuvrant dans la région, les professionnels concernés et tous les citoyens mobilisés pour la construction d'une société ouverte à tous.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Dates des États régionaux de l'inclusion déjà prévus : Rhône-Alpes, 25 septembre 2012 --- Franche-Comté, 9 novembre 2012 --- Bourgogne (en présence de M-A CARLOTTI), 27 novembre 2012 --- Aquitaine fin d'année 2012 --- Auvergne, 14 février 2013 --- Alsace, 7 mars 2013 -- Bretagne Mars 2013 --- Centre Mars 2013 --- Champagne-Ardenne Mars 2013 --- Languedoc-Roussillon Début 2013 --- Nord-Pas-de-Calais Mars 2013 --- Picardie Mars 2013 ---
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Handicap International 30 ans au service des mutilés et victimes des mines antipersonnel et les BASM
Le 29 septembre prochain, aura lieu comme chaque dernier samedi du mois de septembre un rendez-vous important dans le cœur des Français. Une rencontre jamais démentie depuis sa création, il y a 30 ans avec la naissance de l'ONG Handicap international par deux hommes Bernard RICHARDIER. l'occasion de faire un rapide bilan pour une association présente aujourd'hui dans 60 pays dans le monde comme syrie ou En Afghanistan ou ils n'ont de cesse de remettre grâce en partie à vos dons sur le chemin de la vie des milliers de personnes amputées, grâce à des prothèses.
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Trois individus interpellés cette semaine par la compagnie de Béziers aux Aires, au Poujols-sur-Orb et à Lunas et recherché après avoir agressé homme handicapé chez lui, à Hérépian, dans l'Hérault, le 16 août dernier. Les trois hommes se sont introduits chez leur victime, âgée de 52 ans et invalide à 80%, pour lui voler de l'argent. Le butin s'est finalement avéré bien maigre, puisque les malfaiteurs ne sont repartis qu'avec 30€.
Une victime qui aurait reçu des coups de poing au visage. L'un des malfaiteurs lui a aussi éraflé le visage et les bras avec un couteau. La fille de la victime, âgée de 10 ans, était présente lors de l'agression. Les trois suspects, déjà connus de la justice, sont en détention provisoire à Montpellier, Béziers et Perpignan. L'un d'entre eux portant un bracelet électronique était en liberté surveillé.
Une affaire qui montre une fois de plus la violence auquel ont a faire face les personnes handicapés et pour lequel ont sont parfois tout comme les personnes âgées totalement démunie de toute protection. Trois hommes qui selon les services du procureur de la république devrait comparaître prochainement devant le tribunal pour répondre de leur actes pour vol et violence avec armes.
La Rédaction
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Certes me direz-vous, les conseilleurs ne sont pas les payeurs et quel banquier peut mieux savoir cela. Il n'en reste pas moins que les questions posées sur l'indifférence de la société générale à vis-à-vis du sport adapté à, semble-t-il porter ses fruits. En effet alors que les jeux paralympiques vont prendre fin le 9 septembre prochain la banque et partenaire de l'équipe de France paralympique a invité des 31 médaillés et représentant des deux fédérations handisports et sport adaptées.
Parmi les participants, les deux médaillés olympiques à Londres, l'haltérophile SOUHAD GHAZOUANI, médaillés d'or et le pongiste déficient intellectuel Pascal PEREIRA-LEAL, médaillé de bronze. Mais aussi, Daniel Royer athlète multi médaillé au niveau mondial engagé dans le concours de saut en longueur, la cavalière Nathalie BIZET, médaillée olympique à Atlanta, ou encore la nageuse Alicia MANDIN, qui appartient a la catégorie déficiente intellectuelle et ex-championne du monde des 50 brasses. Sportif et accompagnateur invité à un circuit découvert de la ville. L'occasion pour eux de se laisser guider par les collaborateurs du groupe Société Générale basés à Londres et désireux de mieux faire connaître leur capitale aux sportifs.
Un programme d'échange créé au départ entre la banque et la Fédération française handisport, « Nous ne voulions pas limiter notre partenariat à un simple effet d'annonce, mais au contraire donner l'opportunité à nos collaborateurs de s'impliquer au sein d'un événement de partage entre personnes valides et sportives handicapées, dont l'énergie et le courage en font des modèles pour chacun », explique Cécile JOUENNE-LANNE, responsable Citoyenneté au sein de Société Générale.
La Société Générale qui souhaite selon elle affirme chaque année, au travers de son partenariat avec la FFH, son engagement pour l'Handisport, qui porte au plus haut les valeurs de dépassement de soi, d'esprit d'équipe et de solidarité, chères au groupe, et met tout particulièrement l'accent sur les initiatives visant à faciliter l'intégration sociale par le sport des personnes handicapées, quelle que soit la nature de leur handicap.
Programme d'échange et de valeur que l'entreprise pourrait aussi soutenir, au travers des sportifs des sports adaptés qui faut-il le rappelé sont plus de 45 000 licenciés en France. Mais l'invitation de deux des quatres sportif présent à londres montre un signe encourageant. L'avenir nous dira comment le groupe envisage sa conception universelle du sport pour tous et ceux quel que soit le handicap...
Stéphane LAGOUTIÉRE
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La solitude, l'ignorance et l'exclusion son de jour des armes redoutables. Des situations parfois exprimées des décès, homicides ou suicides...Autant de situation qui sont pourtant plus acceptable dans une société comme la nôtre. Pourtant le cas de cet homme handicapé mental de 49 ans se serait laissé mourir dans les vêtements de sa mère après le décès de celle-ci en 2011. Un homme retrouvé momifié selon les premiers éléments dans son appartement parisien avec à proximité de son corps le certificat de décès de sa mère avec qui il vivait. Si la piste criminelle semble écartée, une autopsie sera réalisée aujourd'hui pour déterminer la cause de la mort.
Dans l'indifférence générale
Une histoire qui débute le 28 août dernier en fine soirée, alertée par une odeur de plus en plus pestilentielle et entêtante provenant d'un appartement situé 6 rue Pestalozzi. L'un des résidents de l'immeuble, un homme a la retraite s'empresse de prévenir la police. Arrivée sur les lieux, la brigade locale découvre un corps momifié dans le logement voisin. Le décès semble remonter à plusieurs mois.
Des policiers qui penserons dans les premiers a cadavres de femmes, car même plus que décomposés, les vêtements portés sont féminins. Aucune effraction n'apparente, l'appartement est rangé. Les pompiers, appelés en renfort, ne constatent pas de traces de coups ni de blessures. L'affaire semble se diriger vers une affaire tristement banale.
C'est alors que les policiers et pompiers découvrent alors, près du corps de la victime, un document officiel qui va balayer leurs certitudes. Un certificat de décès au nom de l'occupante des lieux et daté du 7 novembre 2011 !. Après une rapide enquête de voisinage et retrouvent la propriétaire du logement. Celle-ci confirme que sa locataire, une dame âgée très discrète, est bien décédée. Mais elle les informe également que la retraitée ne vivait pas seule. Son fils de 49 ans, handicapé mental, occupait l'appartement. L'homme était connu des services sociaux, et semblait avoir disparu.
Des hommes et des femmes, « livré à eux même »
Une histoire dont la fin met en avant une situation, dont le devenir risque de se multiplier si rien n'est fait afin de répondre au nombre de plus en plus important de personnes handicapées mentales vieillissantes vivent au domicile de leurs parents, eux-mêmes âgés faute de solution d'accueil et d'accompagnement adaptée. Une situation fréquente et parfois dramatique ou l'actualité a mis en avant des parents âgés désespérés qui tuent leur « enfant » handicapé, des suicides, et des morts abjectes et cela souvent l'isolement et l'indifférence la plus totale.
« C'est une histoire sordide, qui malheureusement n'est pas un cas isolé. Elle est même emblématique. Nous alertons les pouvoirs publics depuis des années sur l'avancée en âge des personnes handicapées mentales et le manque de solution. Après l'ESAT, elles retournent chez leurs parents qui ne sont plus en âge de s'occuper d'elles. Et lorsqu'ils disparaissent, elles sont livrées à elles-mêmes. Notre société est coupable ! », a déclaré Christel Prado, présidente de L'UNAPEI.
Une réponse politique et à long terme
Si le gouvernement précédent avait promis de s'occuper de cette question, et avait commencé à débattre sur la prise en charge du cinquième risque dans lequel se sujet devait avoir sa place, celui-ci a repoussé les débats a plus tard pour cause de crise économique. Reste a savoir comment le gouvernement compte prendre en compte une demande de plus en plus urgente face a l'évolution de l'espérance de vie des personnes handicapées mentales connaît une croissance équivalente à celle des personnes dites « valides ».
Si une personne trisomique ne pouvait espérer vivre plus de 30 ans dans les années 70, aujourd'hui elle peut atteindre plus de 60 ans. Cette longévité concerne toutes les personnes handicapées mentales, quelles que soient la nature et la gravité du handicap. Elle a été acquise grâce aux progrès de la médecine, mais aussi grâce aux formes d'accompagnement spécialisé et de prévention développées par les associations.
Face à cette nouvelle donne, l'accueil et l'accompagnement pour les personnes handicapées mentales vieillissantes doivent être adaptés. Aujourd'hui encore ce n'est pas le cas. L'angoisse des parents, des frères, des sœurs, des personnes elles-mêmes sont criants. Les parents s'inquiètent du devenir de leurs « enfants » lorsqu'ils ne seront plus en mesure de les aider. Les frères, les sœurs s'interrogent sur leurs responsabilités lorsque leurs parents disparaitront.
« Après mes parents, qui s'occupera de moi et qui prendra soin de moi ? » une étude réalisée en 2008, par l'UNAPEI celle-ci recensait dans son réseau à 30 000 personnes handicapées mentales vieillissantes dans l'impasse et demandait un plan de création de places ou d'adaptation de places existantes. Quatre ans après, aucune réponse n'est apportée et les drames se succèdent. Les associations dont l'UNAPEI demande aux pouvoirs publics : gouvernement et conseils généraux, un programme de création ou d'adaptation de 30 000 places pour mettre fin à ces situations dramatiques.
La Rédaction
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Alors qu'un jeune homme se trouve arrêté à un feu, le 21 juillet dernier à 7 h 30, deux hommes l'agressant avec une bombe lacrymogène lui volant son Scooter. Une histoire somme tout banal face à des agressions quotidiennes, sauf que le conducteur n'est autre que sportif paralympique de très hauts niveaux, Arnaud ASSOUMANI. Une situation d'autant plus dramatique que sa prothèse de bras se trouvait...dans le Scooter.
Deux voleurs dont l'un sera interpellé vingt-quatre heures plus tard alors qu'il tentait d'échapper avec son deux-roues à un contrôle de police nocturne dans le XIXe arrondissement de la capitale, quartier où avait eu lieu le vol vingt-quatre heures plus tôt, a-t-on appris hier auprès de la préfecture. Quant à la prothèse après interrogatoire pour lequel le jeune ne reconnaît pas les faits dans un premier. Une confrontation que raconte le champion sur son profil Facebook. "Je vais voir le Scooter pour voir si la prothèse est à l'intérieur. Le Scooter est une épave et surtout la prothèse n'y est plus! Là je suis vraiment dégoûté et énervé, car la prothèse ne leur sert à rien, et pour le coup, c'est un sérieux handicap pour ma préparation!"
Après une confrontation entre les deux hommes, l'athlète quitte le commissariat de Drancy. Rappelé le lendemain le commissariat le jeune homme âgé de 17 ans a enfin avoué s'être débarrassés de la prothèse en la jetant dans un buisson situé dans la commune de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, ou elle sera retrouvées en parfait état. Soulagement pour Arnaud ASSOUMANI. "J'ai donc dans cette histoire beaucoup de chance. J'en profite pour remercier le travail des policiers de Drancy", déclare-t-il encore sur son profil Facebook. "L'enquête est en cours, et ils recherchent le complice, en attendant le tribunal...", conclut celui qui va pouvoir reprendre le chemin de l'entraînement.
Un sportif qui n'a cessé de depuis ce vol samedi dernier de recevoir encouragement et mot de soutien. Un homme pour lequel la France aurait pu difficilement se passer de sa présence aux jeux de Londres. Âgé de 26 ans il l'actuel détenteur du titre paralympique en saut en hauteur obtenu à Pékin en 2008.
Stéphane LAGOUTIÉRE
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