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Message d'alerte

L’école des chiens guides d’Aveugles de l’Ouest, dont le siège est situé à Bouchemaine près d’Angers lors de la journée porte ouverte en 2011. Un moniteur avec un chien en formation apprend a celui-ci a évité des travaux sur la chaussé. ©FFAC/FHIIl serait selon la fédération française des associations de chiens guide (FFAC) 1 chien-guide pour 100 personnes déficientes visuelles, cela signifie que seulement 1 % des personnes non voyantes et malvoyantes en bénéficient. Un chiffre qui exprime pour l'association une situation inacceptable et ceux qui sont malgré les deux cents chiens remis chaque année par les écoles membre de la Fédération. Il est temps de faire évoluer la situation telle est le message que souhaite faire passer à nouveau l'association au moment du changement politique.

La déficience visuelle impacte profondément l'autonomie dans la vie quotidienne et la vie sociale. Plus d'une personne déficiente visuelle sur deux souffre d'une incapacité sévère dans sa mobilité et ses déplacements (difficultés fréquentes pour sortir du domicile se rendra son lieu de travail, prendre les transports en commun, faire les courses)

À l'occasion souhaite rappeler que contrairement aux idées reçues et notamment par les personnes concernées, il ne faut pas hésiter à avoir le réflexe chien-guide, un animal remis gratuitement. Pour l'obtenir, il n'est pas nécessaire d'avoir une activité professionnelle, les chiens remis ne sont pas réservés exclusivement qu'aux personnes aveugles. Ainsi, une personne malvoyante pourra, elle aussi en bénéficiait. L'association qui rappelle également que les maîtres de chien guides peut bénéficier d'une allocation forfaitaire de 50 € par mois pour les frais d'entretien tels que la nourriture le vétérinaire par exemple. À noter cependant que cette allocation ne pourra être attribuée que si le chien provient d'une école labellisée.

Comme tout à chacun, le chien-guide partira lui aussi un jour à la retraite, une situation pour lequel généralement les associations qui font don de ce chien suivent de près afin de pouvoir remplacer celui-ci le jour de son départ. Il existe aujourd'hui plus de 10 écoles réparties en France qui tente par tous les moyens de satisfaire la demande. Alors pour toute demande ou question, vous pouvez contacter le numéro vert mis en place par l'association au : 0 800 147 852

carte france avec les logos et leurs localisation des école chien guide de la FFAC. © FFAC / FHIRappelons également que la perte de la vision peut apparaître brutalement progressivement à n'importe quel moment de la vie et de toucher toute personne à tout âge. Dans l'enquête publiée en 2005, l'OMS prévoit un doublement du nombre de personnes déficientes visuelles dans les 25 prochaines années. À ce jour, plus de 3.346 000 de personnes sont atteintes de déficience visuelle au sens large. Alors que près de 1.7 millions d'entre elles ont aujourd'hui si de simples troubles de la vision, mais certains seront les malvoyants profonds ou les aveugles de demain.

Aujourd'hui pour la fédération française des chiens guide aveugle, celle-ci affirme l'importance du rôle que chacun des Français peut jouer pour aider à une meilleure inclusion des personnes déficientes visuelles à gagner leur indépendance dans la société. 

Une semaine d'information et de découverte

L'occasion aussi de rappeler dès à présent l'organisation en septembre prochain du 24 au 30 de la première semaine nationale du chien-guide d'aveugle avec une journée porte ouverte dans les 10 écoles de la fédération. Une manifestation ou les visiteurs pourront ainsi mieux appréhender le handicap visuel grâce à des ateliers comme la découverte sensorielle dans les pièces noires en ou encore des parcours d'obstacles souvent ou bien avec des lunettes de simulation des différents types de malveillance. Une mise en situation très concrète de la marche avec un simulateur de chien guide sera aussi proposée dans de nombreuses écoles, tout comme de découverte de maths du matériel informatique adapté à la cécité. Une opération pour lequel l'association en ouvrant leurs portes espère ainsi convaincre de nouveaux maîtres chiens, de nouvelles familles d'accueil pour l'échelon ainsi que de nouveaux bénévoles et donateurs.

Stéphane LAGOUTIERE

 

théâtre d'entreprise ou l'art de démonter les préjuges, les méconnaissance ou les craintes liée au travailleurs handicapés. Un travail réalisé par une équipe de comédien professionnel. Ici a droite trois comédien lors d'une représentation pour les salariés d'une entreprise© decommediaLe 12 juin venait découvrir comment le théâtre associé à l'expertise peut contribuer à démonter les préjugés sur le handicap dans le monde professionnel ! Une démarche réalisée par Decommedia pour lequel ce rendez-vous veut lutter contre les craintes et les résistances encore trop nombreuses dans les entreprises. Une situation présente à tous les niveaux elle souvent dû à une méconnaissance est liées à des perceptions erronées sur les capacités d'emploi et d'insertion des personnes handicapées.

Comment alors démystifier le handicap ? La sensibilisation de l'ensemble des acteurs de l'entreprise semble être aujourd'hui l'un des principaux leviers d'action. Le théâtre d'entreprise que vous propose Decommedia associé à l'expertise d'Exéco interpelle les collaborateurs et les accompagne dans la prise de conscience et dans les changements à opérer pour favoriser l'accueil, l'intégration, le maintien dans l'emploi et le management des personnes en situation de handicap.

À découvrir à la Comédie Bastille, mardi 12 juin à partir de 8 h 30, comment l'alliance du théâtre et de l'expertise a permis de créer des actions de sensibilisation et de formation pour lever les préjugés et favoriser les prises de conscience notamment sur le thème du handicap psychique, un sujet qui reste tabou dans les entreprises. Ces sessions interactives permettent de mieux appréhender le rôle de chacun en identifiant les attitudes et comportements qui peuvent aller à l'encontre d'une meilleure prise en compte du handicap.

Des acteurs des politiques handicaps de grands groupes seront présents et pourront échanger sur leurs pratiques lors de cette matinée de présentation (Bayard, Crédit Agricole, GDF SUEZ, Natixis, Orange Business services, Sodexo, VINCI, Yves Saint Laurent, ZARA France...). Mathieu Pénaud, responsable communication / Diversité et Mission Handicap à la Société Générale viendra apporter son témoignage sur sa collaboration avec Decommedia.

Qui sont-ils ?

DECOMMEDIA est une agence de théâtre en entreprise, accompagnant depuis 16 ans ses clients dans leurs actions de changement par le théâtre. Proposant ses compétences pour accompagner les actions de sensibilisation, de formations et les événements de ses clients, en mettant l'humain au cœur des organisations. Pour garantir l'efficacité de ses actions, l'agence a choisi de s'associer à des consultants qui permettent d'aborder les thématiques en profondeur et notamment sur les sujets du handicap.

EXECO est un cabinet associatif loi 1901 qui accompagne les grands comptes dans le déploiement de leur accord collectif en faveur de l'emploi des personnes handicapées. Exéco assure depuis 15 ans, une prestation de conseil (stratégique, financier, opérationnel), de formation et d'accompagnement des politiques d'emploi de travailleurs handicapés (diagnostic, aide à la mise en place et au pilotage d'une politique d'emploi de travailleurs handicapés, aide au recrutement, maintien en emploi, formation,...).

Philippe Pozzo di Borgo avec Abdel Sellou lors de l'avant première d'Intouchables le 18 octobre a ParisQuatre mois après sa sortie "les intouchables" qui appartiens désormais aux box-offices des trois plus grands succès du cinéma français, trois personnalités, dont celui qui inspira le film, Philippe Pozzo di Borgo, ont décidé de se réunir pour lancer un appel à la société française et faire passer le handicap comme l'une des « clefs d'une "société plus fraternelle ».

Intitulé "Tous intouchable ?" Aux Éditions Bayard, ce texte est signé de Philippe POZZO DI BORGO, mais aussi de Jean VANIER, fondateur de la première communauté de l'arche qui œuvre depuis 50 ans en faveur des personnes souffrant de handicap mental et de Laurent de CHERISEY, directeur général de l'association Simon de Cyrène et qui œuvre pour le développement de lieux de vie communautaire entre personnes handicapées et personnes valides.

Un livre dans lequel les auteurs ont voulu montrer ou dans une société « où il est trop souvent question de performance, et ou lorsque l'on est fragile, on sort du jeu, les personnes fragiles nous révèlent au contraire le sens profond de la vie en nous invitant à la relation gratuite", résume Laurent de CHERISEY. Avant d'ajouter « C'est un projet de société. C'est dans cette relation que naît le socle de la conscience et que l'on ose créer, construire. Nous disons en somme : n'aie pas peur de la fragilité! Ose entrer en relation avec moi ».

Un manifeste qui sera envoyé à de nombreuses personnalités de la société civile et politique parmi lesquelles François HOLLANDE, élu dimanche président de la République avant d'être présenté officiellement mercredi 16 mai à l'occasion d'une journée baptisée "Intouchable, Fiction ou réalité ?", au Conseil économique, social et environnemental à Paris. Jour où le nom du ministre en charge du dossier du handicap sera connu. Une journée à laquelle participeront quelque 150 membres des communautés de l'Arche et de Simon de Cyrène qui témoigneront de leur expérience. Mais aussi Omar Sy, César 2012 du meilleur acteur pour son rôle dans le film d'Éric TOLEDANO et Olivier NAKACHE, qui devrait être présent pour donner un cours de danse.

Les intouchables vendus dans près de 50 pays sont enregistrés près de 20 millions d'entrées en France et remporté un succès exceptionnel en Europe - notamment en Allemagne, en Suisse, en Espagne et en Italie. Prix du public et Prix spécial de la critique au 16e festival COLCOA du film français à Hollywood, avec une sortie, prévu le 25 mai prochain en Amérique du Nord.

La Rédaction

Prodigieux, fantastique, éblouissant les mots du dictionnaire pourraient ne pas suffire à eux seuls pour ce jeune garçon autiste Ethan âgé de six ans. Un futur Mozart qui sait ? la maladie ou surdité comme Beethoven n'a jamais empêché certains hommes de devenir des virtuoses. Un succès après la publication d'une vidéo publiée le 25 Ethan un jeune garçon autiste, du haut de ses six ans debout face au piano jouant la musique de Piano Men sans partition avec joie et bonheur  accompagné a droite de son père a la guitare. Ethan un jeune garçon autiste, du haut de ses six ans debout face au piano jouant la musique de Piano Men sans partition avec joie et bonheur accompagné a droite de son père a la guitare. Un moment de pure bonheur pour ceux qui l'ecouteavril dernier est vue en moins d'une semaine par 6130000 visiteurs.

Un don exceptionnel sans aucun pour Ethan joue du piano oui, debout comme le dit la chanson populaire, mais aussi à l'oreille et sans aucune partition. Une vidéo qui vient compléter une série qui avait commencé le 9 mai 2011. Dans la dernière en date, le petit Ethan joue sans partition la chanson Piano Man de Billy Joel, accompagné de son père à la guitare.

Des parents stupéfaits par ce brusque succès et pour lequel « Les dernières 72 heures ont été comme un film de Fellini ! » affirme le papa d'Ethan. De son côté le chanteur Billy Joel, a commenté cet exploit en déclarant, « Je pense que j'aime mieux cette intro de Piano Man, meilleure que la mienne. Et cet enfant joue avec beaucoup plus d'énergie que moi. Peut-être pourrait-il m'enseigner quelques petites choses.?»

Les bienfaits de la musique utilisée déjà depuis quelques années dans la méthode A.B.A et que l'on connaît les interactions positives que présente la musique au niveau de cette particularité psychique, on se dit qu'Ethan nous offre là un spectacle totalement extraordinaire. À tous ceux qui s'imaginent que l'art est sélectif où ne serait que pour quelqu'un la preuve que non ! Un moment de plaisir de bonheur qu'il suffit d'écouter pour comprendre...

Un fait supplémentaire qui marque l'autisme en cette année 2012 où la maladie a obtenu le label grand cause nationale. Mais quelques après l'annonce, il y a peu, de la part des scientifiques d'une découverte révolutionnaire selon les chercheurs dans la lutte contre l'autisme. Un traitement expérimental a réduit deux des trois grands troubles de l'autisme chez des souris de laboratoire, les comportements répétitifs et le manque de socialisation, selon une étude prometteuse menée aux États-Unis. La molécule appelée GRN-529, mise au point par le groupe pharmaceutique américain Pfizer, cible le glutamate, le principal neurotransmetteur présent dans tout le cerveau et qui joue un rôle clé pour activer les neurones, les cellules cérébrales.

Stéphane LAGOUTIERE

affiche de la campagne de la journee mondiale trisomie 21 avec ici une petite fille Marie, âgé de 8 huit et qui dit : Trisomique et alors ?  ©Fondation Jérôme LejeuneAlors que la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a été saisie pour statuer sur un droit fondamental à recourir à « la procédure de dépistage », les associations et familles de personnes trisomiques à travers toute l'Europe en appellent au soutien et à la mobilisation de tous les citoyens européens. Dans une déclaration intitulée « l'eugénisme n'est pas un droit de l'homme », elle dénonce ce qu'une telle décision viendrait non seulement aggraver violemment la stigmatisation des personnes handicapées, mais aussi généraliser et ériger en droit de l'homme le processus de sélection et d'élimination des personnes jugées « non conformes ». Les associations qui en appellent à la conscience de la Cour et des institutions européennes afin qu'elles reconnaissent l'humanité et protègent le droit à la vie des personnes trisomiques et handicapées.

Affaire Kruzmane contre Lettonie

Dans l'affaire actuellement devant la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) il s'agit d'une mère d'une fille trisomique qui se plaint ne pas avoir pu effectuer la prise de sang de dépistage de la trisomie pendant la grossesse, dépistage qui lui aurait permis de connaître la trisomie de sa fille et de prendre la décision d'avorter. Elle prétend que cette procédure de dépistage avortement fait partie des « soins prénataux » nécessaires au suivi de la grossesse, et que leur accès est garanti par le droit fondamental au respect de la vie privée et familiale. En se tournant vers la CEDH, l'action intentée prend une ampleur particulière, car, pour la première fois, la Cour européenne doit se prononcer sur un prétendu droit à l'avortement en raison de la santé de l'enfant (dans le présent cas porteur de trisomie 21). La décision de la Cour indiquera si l'avortement d'un enfant malade ou handicapé est un droit fondamental.

Pour aider la Cour face au danger et à la complexité de ces affaires, l'ECLJ a essayé dans ses observations de montrer la situation et la stigmatisation des personnes handicapées et de rappeler les véritables fondements et exigences des droits de l'homme et de l'éthique biomédicale à l'égard du respect de la vie humaine, de la finalité de la médecine et de l'interdiction de l'eugénisme.

Les associations européennes crient à l'eugénisme !

Une telle décision de la CEDH inscrirait dans les 47 États membres européens un droit fondamental à l'interruption de grossesse en raison d'un handicap dépisté (IMG), qu'il s'agissent de la trisomie 21 ou d'un autre motif de santé. Or l'IMG selon ce collectif, « celui, n'est pas droit, mais une atteinte au droit de vie », une appréciation somme toute personnelle. Si en revanche l'IMG est soumise à l'appréciation et l'autorisation du corps médical en France, la situation n'est pas la même dans toute l'Europe.

Les associations européennes de la trisomie 21 craignant au final que ce « qui serait vrai pour la trisomie 21 le soient aussi pour toutes les pathologies dépistables avant la naissance, voire même pour des prédispositions génétiques révélant un risque de développer telle ou telle maladie ». Regrettant le processus qui selon est engagé par bon nombre de pays européens ou comme en France ou elle affirme 96% des fœtus détectés trisomiques sont supprimés. « L'affaire Kruzmane contre Lettonie va encore plus loin : inscrire comme droit fondamental le droit de supprimer la vie des enfants trisomiques avant leur naissance conduira à stigmatiser et à rejeter plus encore un groupe humain sur la base de son génome. On sait par ailleurs que la possibilité d'une sélection après la naissance par un avortement postnatal, comme c'est déjà le cas aux Pays-Bas avec le « protocole de Groningue », commence à être débattue ». Conclut le communiqué.

Des associations de personnes trisomiques de pays européens tels l'Irlande, l'Espagne, la Lettonie, la Pologne, l'Allemagne, la France, ou l'Ukraine, se sont réunie pour formuler une déclaration commune à l'attention des instances européennes, invitent tous les autres associations et citoyens européens à apporter leur soutien en signant à leur tour la déclaration en ligne sur le site www.stopeugenicsnow.org.

Que dit la loi française en matière d'IMG ?

Il convient cependant de préciser qu'en France l'article 16 du Code civil précise que la loi « assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie ». En revanche le fœtus n'a aux yeux la loi pas d'existence en tant que personne légale. Enfin que les modalités pratiques de « l'interruption médicale de grossesse » ont été précisées, entre autres, par l'article 13 de la loi 94-654 du 29 juillet 1994, qui précise que : « En outre, si l'interruption de grossesse est envisagée au motif qu'il existe une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic, l'un de ces deux médecins doit exercer son activité dans un centre de diagnostic prénatal pluridisciplinaire ».

Stéphane LAGOUTIÉRE

l'hôpital psychiatrique du VINATIER, à BRON, accueille la première Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de FRANCE ouverte en 2010. Sur la droit un agent de l'administration pénitentiaire dans un couloir en présence du personnel médicale ©REUTERS / Robert PRATTALe Comité européen pour la prévention de la torture, des peines, des traitements inhumains ou dégradants (CPT), a rendu public son rapport sur la France le jeudi 19 avril. Un rapport où il met en garde le gouvernement contre des erreurs de gestion. Une situation dénoncée depuis quelques mois par les associations et les personnels hospitaliers. Une situation, à laquelle le gouverne a présenté sa réponse.

Le Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitement inhumain ou dégradant (CPT) du Conseil de l'Europe a publié le rapport relatif à la visite du 28 novembre au 10 décembre 2010 en France, ainsi que la réponse du gouvernement français. Des documents rendus publics avec l'autorisation des autorités françaises.

Dans son rapport de visite, le CPT relève un certain nombre d'évolutions positives. Des réformes législatives avaient été adoptées ou étaient engagées dans plusieurs domaines intéressants de près le Comité (garde à vue, questions pénitentiaires et soins psychiatriques notamment). Toutefois, certaines préoccupations exprimées de longue date par le CPT n'ont trouvé qu'un écho partiel dans le cadre de l'action menée par les autorités françaises.

Au cours de la visite de 2010, la délégation du CPT a entendu quelques allégations d'usage excessif de la force au moment de l'interpellation par des fonctionnaires de police ainsi que des allégations de coups assénés peu après l'interpellation. Dans son rapport, le Comité recommande de délivrer, à intervalles réguliers, un message de « tolérance zéro des mauvais traitements » aux fonctionnaires de la police nationale et de renforcer davantage les garanties juridiques contre les mauvais traitements. Il formule également un certain nombre de recommandations visant à améliorer les conditions de détention dans les cellules de police et de gendarmerie, ainsi que dans les centres de rétention administrative. Dans leur réponse, les autorités françaises fournissent des informations sur les mesures prises avant et après la visite afin de réduire les risques de violences policières. Elles informent également le Comité des mesures prises ou envisagées en vue d'améliorer les conditions de détention dans les cellules de police et les centres de rétention administrative.

En matière pénitentiaire, la délégation du CPT n'a recueilli aucune allégation de mauvais traitements délibérés de personnes détenues par le personnel de surveillance au centre pénitentiaire du Havre et à la maison centrale de Poissy. Néanmoins, au Havre, des cas d'usage excessifs de la force de la part de certains membres du personnel lorsqu'ils devaient faire face à des incidents ont été rapportés à la délégation ; la délégation a également relevé qu'il y avait un risque non négligeable d'actes de violence entre détenus dans cet établissement.En outre, les conditions dans lesquelles se déroulent les transferts de détenus et les soins qui leur sont prodigués en milieu hospitalier de proximité continuent de faire l'objet de préoccupations de la part du Comité.

En réponse, le gouvernement français se réfère aux actions de formation sur l'usage approprié de la force à l'intention du personnel de surveillance peu expérimenté au centre pénitentiaire du Havre. Il informe également le Comité des activités des instances de coordination Santé-Justice en rapport aux transferts de personnes détenues en milieu hospitalier de proximité. En ce qui concerne le surpeuplement carcéral, un autre point soulevé par le CPT dans son rapport, les autorités françaises apportent des précisions quant à l'action menée en vue de développer les mesures alternatives de la détention et aux projets d'accroissement de la capacité totale du parc pénitentiaire.

Pour ce qui a trait à la psychiatrie, les patients ont généralement parlé en des termes positifs de la manière dont ils étaient traités par le personnel hospitalier. Cela étant, la délégation a recueilli quelques allégations de mauvais traitements de patients par certains membres du personnel soignant du groupe hospitalier Paul Guiraud et de l'EPSM Val de Lys-Artois. Le CPT souligne également que les interventions du personnel de surveillance dans la zone de soins de l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) pour personnes détenues devraient être exceptionnelles et se dérouler de manière proportionnée.

En outre, le Comité recommande des mesures urgentes à l'égard des personnes en attente de placement en unité pour malades difficiles et des détenus souffrant de troubles psychiatriques nécessitant une prise en charge hospitalière ; il est apparu que de tels patients étaient généralement mis en chambre d'isolement, souvent sous contention, au cours des périodes prolongées dans des services de psychiatrie générale.

La réponse gouvernementale se réfère aux démarches entreprises en vue de prévenir les violences et développer la bien traitance dans les établissements visités et met en avant la réduction du nombre d'interventions par le personnel de surveillance dans la zone de soins de l'UHSA après la visite du CPT. Le gouvernement français informe également le Comité des projets de mise en place d'unités de soins intensifs psychiatriques au groupe hospitalier Paul Guiraud et d'augmentation de la capacité d'accueil en unité pour malades difficiles afin de mieux répondre aux besoins des patients concernés.

Les autorités françaises indiquent que, dans l'attente de la construction d'UHSA supplémentaire, un document est en préparation dans l'optique de prévenir les recours abusifs aux mesures d'isolement et de mise sous contention de détenus hospitalisés en service de psychiatrie générale et que les ajustements nécessaires à l'organisation actuelle des soins sont à l'étude.

La Rédaction

Jean-Michel BILLAUT, acteur de l'Internet français, a été amputé d'une jambe en juin 2009, suite à une rupture d'anévrisme poplité entraînant une ischémie aiguë. Un type de rupture qui peut aujourd'hui se traiter par un pontage, à condition que cette opération soit réalisée dans les deux heures qui suivent. Or cela a pris sept heures à Jean- Jean-michel BILLAUT a droite et son petit fils Arthur dans une poussette. Avec mon petit-fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire..., déclare Jean-Michel BILLAUTJean-michel BILLAUT a droite et son petit fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire..., déclare Jean-Michel BILLAUTMichel BILLAUT pour arriver sur une table d'opération. Trop tard. La jambe était nécrosée. L'amputation était inévitable.

Pourquoi tout ce temps alors que Villiers-le-Mahieu se trouve en Île-de-France, l'une des régions les plus peuplées d'Europe, et en principe les plus « médicalisées » ? Le SAMU de Versailles, qui ne s'est pas déplacé malgré un diagnostic précis du fils ostéopathe de Jean-Michel, l'a fait envoyer par les pompiers locaux à l'hôpital de Mantes-la-Jolie.

Au service d'urgence de l'hôpital, l'interne de service a confirmé le diagnostic de son fils, et lui a dit qu'il serait envoyé dans une clinique privée. Jean-Michel Billaut a dû attendre une heure - alors que le temps était compté - pour qu'une ambulance arrive pour le conduire à la clinique chirurgicale mantaise. Clinique privée située à Mantes-la-Jolie. Pourquoi l'a-t-on d'abord envoyé dans un endroit qui ne pouvait pas le soigner, alors que le temps était compté ? Arrivé dans cette clinique, il n'était pas attendu.

Une plainte déposée au Parquet de Versailles en juillet 2011

jean-michel-BILLAUT sur ma table à verticaliser pour remettre en état les muscles de la jambe qui lui reste avec son kiné portugais a droite...jean-michel-BILLAUT sur ma table à verticaliser pour remettre..Contre toute attente, Jean-Michel, avec l'aide de sa famille et de ses nombreux amis, a surmonté cette épreuve tragique. Il décidé alors de porte plainte en juillet 2011 au Parquet de Versailles pour « coups et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois ». Le Parquet de Versailles qui a ordonné une enquête est actuellement en cours... *

Jean-Michel BILLAUT de précise n'avoir « aucun ressentiment contre qui que ce soit. Ma plainte ne va certes pas me rendre la jambe biologique, mais je fais cela pour mettre mon problème sur la place publique.» À ce titre celui-ci a mis en place un page sur Facebook celaauraitpuvousarriver.com pour informer et débattre sur le sujet. Une page où il invite tous ceux qui le souhaitent à le rejoindre afin précis-il à pouvoir discuter et former une chaîne de solidarité. Il souhaite aussi inviter l'ensemble des élus de France - présidentiables, parlementaires, conseillers généraux, à préciser leurs intentions dans ce domaine. « Il me semble que dans la campagne présidentielle qui va se terminer, peu de présidentiables en parlent. Espérons que les élections législatives qui vont suivre seront plus ouvertes sur les problèmes de santé des Français, aussi importants que l'emploi, la sécurité ».

Un combat pour lequel il souhaite que celui-ci puisse servir d'exemple à système de santé et notamment des urgences et que Jean-Michel BILLAUT qui se demande combien a coûté mon voyage dans le monde de la santé française ? Entre les coûts et indirects ? « Difficile à savoir avec les multiples systèmes de remboursement (Sécurité sociale, mutuelle), de prises en charge diverses à des taux multiples ... Avec mon petit-fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire... » Conclut-il avec conviction

La Rédaction

La Rédaction