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Message d'alerte

Un agent de police en uniforme mettant les menottes a une personnes dans la rue dans une le cadre d'une arrestation (illustration)Il a ceux pour qui la définition morale n'a aucun sens, c'est le cas d'une femme à la cinquantaine et des cinq acolytes, âgés de 20 à 23 ans. Ces derniers auraient en l'espace de quelques semaines en 2011 dépouillé une vingtaine de personnes dites en situation de vulnérabilité (déficient mental, alcoolique dépressif, handicapé, etc.). Les suspects placés pour quatre d'entre eux ainsi que la femme ont été placés en détention provisoire depuis vendredi dernier. Le juge d'instruction en charge du dossier a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour "abus frauduleux de l'état d'ignorance", "abus de faiblesse", "escroquerie", "vol" et "violences aggravées". Des individus risquant jusqu'à 20 ans de prison.

Il aura fallu une enquête de quatre mois pour les enquêteurs de la police salonaise pour faire le lien entre les plaintes déposées à Salon, Aix, Istres, Fos et à établir le mode opératoire des malfaiteurs. Des victimes toutes appâtées par une jeune femme de 25 ans. Des inspecteurs qui découvriront rapidement le « cerveau » de cette bande d'escrocs dame âgée de 50 ans, déjà condamnée par la justice pour diverses petites combines sans foi ni loi. Une équipe aux rôles bien répartit entre les "aguicheuses" et les "gros bras" et vivant avec comme seules ressources légales les minima sociaux, il avait quitté depuis peu la ville de Salon pour aménager à Plan-d'Orgon où ils ont été interpellés la semaine dernière.

Des victimes repérer par la bande au bar du cours Gimon. Usant de ses charmes, de petits câlins et d'affriolantes promesses sexuelles, une des jeunes femmes s'en prenait alors à une personne fragile et lui faisait tourner la tête pour mieux lui vider ses poches. Parfois avec violence. Une des victimes salonaise, handicapée ayant séquestré plusieurs jours et frappé avec au final 15 jours ITT, l'obligeant notamment a faire les courses avec son chéquier.

Se ainsi au fil des mois une vingtaine de victimes qui seront dépouillées pour un montant de 100 000 €. Parfois, certains se sont carrément mis sur la paille, déboursant jusqu'à 40 000 euros pour l'un d'eux, afin de plaire à la belle en lui offrant des bijoux. Sinon, ils s'en servaient également pour "écouler" des chèques dérobés. Prétextant qu'ils avaient reçu un héritage, ils demandaient aux personnes fragiles d'encaisser un chèque contre de l'argent liquide. Une pyramide qui fait penser selon des sources proches de l'enquête au système Madoff « c'est la victime qui escroquait une autre victime ». Et si l'un d'eux tiquait, les gros bras sortaient de l'ombre, pour distribuer des coups et exercer une pression psychologique. « C'est assez étonnant, mais ils pensaient certainement que leurs victimes n'auraient même pas idée de porter plainte », relève notre source. C'est toutefois le témoignage de la Salonaise handicapée qui a vraiment mis les enquêteurs sur la piste d'une bande bien organisée qui n'en était certainement pas à son seul "coup".

Où sont passés les 100 000 € ?

Interpellés chez eux la semaine dernière à Plan-d'Orgon, dans une villa. Déférés au parquet d'Aix dans la soirée de vendredi dernier, quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire, aux maisons d'arrêt de Luynes et des Beaumettes, les deux autres ayant été placés sous contrôle judiciaire. Désormais, il s'agit également de mettre la main sur biens volés. Sans se faire, non plus, trop d'illusions. Car si aucune somme en liquide n'a été retrouvée dans la villa et alors que tous les comptes bancaires de la bande flirtent avec le zéro, il est en revanche apparu que le "cerveau" de l'équipe, la dame de 50 ans, est allé jouer pas moins de 116 fois au casino d'Aix, claquant parfois jusqu'à 5000 en une seule soirée. Une passion de la roulette et black jack qui risque désormais une peine jusqu'à 20 ans de prison.

La Rédaction

Après plusieurs mois d'une enquête longue et détaillée comptant quelque douze caisses de plusieurs milliers de pages de témoignages le procès en béatification de Jérôme Lejeune a déclaré clos le 11 avril dernier à Notre-Dame de Paris. À cette occasion Mgr Éric de MOULINS-BEAUFORT, évêque auxiliaire de Paris, a présidé la « 2012.04.12.le-professeur-jerome-lejeunemesse annuelle pour la vie » pour laquelle certains participants venaient d'Italie, d'Espagne ou d'Argentine pour rendre hommage au médecin chercheur, Lauréat du prix Kennedy en 1962 pour sa découverte de la cause de la trisomie 21.

Cette étape mettra un point final à près de cinq ans de recueil d'informations, commencé le 28 juin 2007. Une vingtaine de bénévoles, historiens, scientifiques et théologiens y ont participé, répartis dans trois commissions. Un travail qu'Anne DUGAST, vice postulatrice de la cause, décrit comme « intense » tout en restant prudente sur l'avenir de ce dossier. « Depuis 2007, nous avons reçu des témoignages du monde entier. Des personnes sensibilisées à la question du handicap ou touchées par la façon dont le professeur pensaient l'unité entre la foi et la science.»

Marié et père de famille, médecin et chercheur, père de la génétique moderne, Jérôme LEJEUNE décédé en 1994. Médecin et chercheur, père de la génétique moderne, c'est, en 1959, que Jérôme LEJEUNE avait signé en premier les travaux des docteurs Marthe GAUTIER et Raymond TURPIN, mais seul Lejeune, qui n'avait pas participé directement aux travaux de recherche, a depuis été associé à l'identification du gène responsable de cette trisomie. Il sera d'ailleurs récompensé à ce titre en 1962 par le prix Kennedy. Connu pour avoir soigné et accompagné de très nombreux patients atteints de déficience intellectuelle.

Reste tout de même Jérôme LEJEUNE restera un opposant virulent à la contraception et à l'interruption volontaire de grossesse en devenant conseiller scientifique de l'association "Laissez-les vivre" en 1971, qui conteste toujours la législation française en organisant des actions contre les centres d'IVG et en intimidant les professions médicales. Proche des milieux catholiques ultraconservateurs et du pape Jean-Paul II, Jérôme Lejeune sera le premier présidant l'Académie pontificale pour la vie. Jérôme Lejeune. Jean-Paul II qui lors de son voyage en France pour les Journées mondiales de la Jeunesse était allé se recueillir sur sa tombe.

Béatifié ? La décision est désormais entre les mains du Vatican et notamment de la Congrégation des causes des saints qui prend désormais le dossier en charge et nommera un rapporteur, avant de se prononcer sur l'héroïcité des vertus du professeur. Il faudra ensuite la reconnaissance d'un miracle dû à son intercession pour que Jérôme Lejeune soit déclaré bienheureux. Une instruction qui pourrait encore durer quelques années.

La Rédaction

label-destination-vacance-pour-tousFrédéric LEFEBVRE, Secrétaire d'État chargé en charge du Tourisme et Roselyne BACHELOT, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, ont installé aujourd'hui la commission nationale qui sera chargée d'attribuer le label « Destination pour tous ». L'appel à candidature sera mis en ligne sur les sites internet des deux ministères, le 18 avril prochain.

Quatre ans après la mobilisation historique du 27 mars 2008 du collectif NPNS avec 35 000 personnes dans les rues de Paris selon les organisateurs, les personnes en situation de handicap qui continuent à « payer cher » leur pauvreté ! À J-15 des élections présidentielles l'occasion pour le mouvement de faire entendre sa voix, dont la Manifestation du collectif ni pauvre ni soumis sur la place du capitole le 27 mars 2010 (Archives)Manifestation du collectif ni pauvre ni soumis sur la place du capitole le 27 mars 2010 (Archives)présidente d'Handi-Social, Odile Maurin qui est venue manifester dans les rues toulousaines afin de faire entendre « notre voix compte » selon le communiqué du collectif.

Au lendemain de la manifestation du 17 mars à Nantes, « il est fondamental que nos revendications d'un accès à l'emploi pour tous, de la suppression des inégalités sociales de santé, et d'un revenu d'existence décent pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap soient prises en compte dans les politiques publiques ».

Une revendication posée lors de cette manifestation, qui a mis aussi en lumière l'absence totale dans les meetings ou encore dans les grands médias radio, ou télévisés de l'absence du sujet. Pourtant, force et de constater que la précarité et la pauvreté dénoncée par le NPNS n'a pas changé et reste une parfaite réalité. Pire alors que la crise économique qui frappe notre pays et ne cesse de faire baisser le pouvoir d'achat les réformes de santé, l'augmentation du chômage, les conséquences de la crise financière qui concernent l'ensemble de la population frappe « dans l'indifférence les personnes les plus fragilisées ».

Le NPNS qui à travers cette manifestation a voulu rappeler à la fois l'importance du mot « solidarité » et regrette qu'il soit pour beaucoup, synonyme d'assistanat, de cotisations, de coûts, voire de charges pour le pays... Alors que pour nous, la solidarité est la voie à privilégier : elle est une valeur, de celle qui réunit, qui voit au-delà des clivages de tous genres, qui fait cohésion. Face à la politique du Travail développée par Nicolas Sarkozy le mouvement rappel que la politique mise en place par le gouvernement FILLON et l'UMP, elle ne peut être la seule réponse. La valeur « solidarité » est tout aussi essentielle pour une société qui se veut respectueuse des Droits de l'Homme. Le NPNS souligne que les personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante, qui ne peuvent pas, plus ou insuffisamment travailler, notamment les titulaires de l'AAH, et parfois plus encore les titulaires de pensions d'invalidité, rentes AT-MP, vivent largement sous le seuil de pauvreté. Une situation qui se complique aussi pour l'accès aux soins face aux droits de la CMU auquel les allocataires de l'AAH ne peuvent pas prétendre condamné à payer pleinement mutuel. Auquel s'ajoute franchise médicale, le forfait hospitalier, les déremboursements, les dépassements d'honoraires, etc.

Une situation qui comme d'autres Français, en situation d'exclusion sociale, oblige ces derniers afin de faire face à ces inégalités sociales, les personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante doivent faire des choix entre se loger, se nourrir ou, comme de plus en plus de gens, elles cessent ou reportent des soins !

Rappel des revendications de NPNS

Le mouvement du collectif ni Pauvre ni soumis qui rassemble près d'une trentaine d'association, rappel ses demandes ainsi aux candidats qui sont la création d'un revenu d'existence au moins égal au montant du SMIC. Ce revenu doit être indépendant des ressources du conjoint ou des personnes vivant sous le même toit. L'augmentation du seuil d'accès a la CMU complémentaire pour que les « oubliés » de la CMU telle que les allocataires de l'AAH, FSI, l'allocation supplémentaire d'invalidité ou âgées. Enfin, la suppression des mesures dite de régressions sociales comme la suppression de toutes charges liées aux soins des personnes les plus fragilisées : franchises médicales, participations forfaitaires, forfait hospitalier, dépassements d'honoraires...

La Rédaction

image représentant différent monuments français qui sont en bleu a l’occasion de la journée mondiale de l'autisme le 2 avril 2012Comme partout dans le monde, la France a participé cette année de façon plus importante de que 2011 ou seul un monument avait participé à l'opération. Cette année près 70 des grands monuments comme la Tour Eiffel, Versailles, Assemblée nationale, la ville de Paris ou encore la tour Montparnasse sans oublier le Conseil économique, Social et Environnemental en bleu depuis le 23 mars. Au final se sont selon les premiers chiffres sur les huit pays participant à l'opération plus 250 monuments plusieurs centaines de bâtiments se sont mis aux couleurs de l'autisme par solidarité pour les familles en 2011.

Une opération lancée l'association internationale de référence en matière d'autisme, Autism Speaks, afin de célébrer cette journée historique en lançant une campagne intitulée « Light it up Blue ». Opération consistant à ce que les monuments, les bâtiments publics mais aussi les bâtiments privés, les restaurants, magasins, musés, et autres soient éclairés en bleu afin d'«éclairer» l'autisme. Une façon aussi de rappeler l'objectif des Nations unies qui en adoptant une résolution ont voulu mettre en lumière la nécessité d'améliorer le quotidien des enfants et des adultes atteints d'autisme, et ce afin qu'ils puissent mener une vie remplie et épanouie.

Dans la capitale l'hôtel de ville de Paris c'est l'adjointe au maire, Véronique DUBARRY, adjointe chargée des personnes en situation de handicap et Jean-Marie le GUEN, adjoint chargé de la santé publique et des relations avec l'APHP et d'un représentant du collectif autisme qui lance cette opération. Un événement qui aura été accompagné d'animations festives sur le parvis de l'Hôtel de Ville des 19 h 30 comme notamment des lâchers de ballons et des animations musicales par les « Turbulents » une compagnie d'artistes autistes.

Opération réussie pour 2012 espérons simplement que cette mobilisation n'aura pas été seulement due à l'effet de l'obtention du label grande cause nationale et qu'enfants, adultes et parents concerné par l'autisme auront le sentiment d'avoir été enfin attendu...

Stéphane LAGOUTIERE

1) L'Arc de Triomphe 2) La Tour Eiffel 3) L'assemblée nationale 4) Le conseil général de l'Essonne 5) L'Hôtel de ville de Paris 6) Le conseil Économique et Sociale 7) Le Palais de Versaille 8) L'Hôtel du châtelet ministère de la santé 9) Le Château de Chenonceau 10) Le Conseil Général des Charente maritime

Quelques jours avant la journée mondiale de la trisomie 21 qui aura lieu demain, le collectif Les Amis d'Éléonore a organisé le 16 mars un colloque sur le thème : Trisomie 21 : un enjeu éthique, quelle urgence pour les politiques ? Cette manifestation parrainée par Jean-Paul DELEVOYE, Président du Conseil économique, social et Une conférence au Conseil économique, social et environnemental, le 20 janvier 2010. © MAXPPPUne conférence au Conseil économique, social et environnemental, le 20 janvier 2010 (illustration)environnemental, a interpellé les différents candidats de la Présidence de la République sur cet enjeu fondamental.

Un colloque qui aura permis à la fois parce que d'abord parce que les personnes trisomiques sont l'objet d'une stigmatisation violente et que l'élimination prénatale de 90 % des enfants détectés trisomiques exprime l'intensité du rejet sociétal qui les touche et aussi parce que la façon dont on traque et dénigre les trisomiques concerne chaque citoyen et la société tout entière. En effet chaque famille française peut avoir demain un atteint de trisomie qui n'est pas une maladie rare, puisque celle-ci concerne aujourd'hui 00 d'enfant et d'adulte dans le monde. Mais aussi que la trisomie est emblématique d'une vision générale sur le handicap, la maladie, et la vulnérabilité qui marque les êtres humains.

Enfin parce que la place accordée par notre société aux personnes trisomiques relève de l'intérêt général, car elle met en jeu la conception de l'humanité. « Tant qu'il y aura encore des trisomiques, on sera encore des êtres humains » à lancer récemment. Ryadh SALLEM, champion d'Europe de basket en fauteuil, au cours d'un échange sur les handicapés trisomiques. Provocation positive, prise de conscience sur l'avenir de notre humanité, cette phrase a permis à la philosophe Danielle Moyse de placer d'emblée le colloque sur le terrain de l'essentiel, l'explication philosophique.

La seconde raison de l'intérêt de ce colloque aura été l'intervention des nombreux experts, responsable des associations et aussi de personnes trisomiques et leurs familles qui ont pu exprimer leur expérience et leur analyse. Ainsi, Jean-Paul DELEVOYE pour ce dernier-là « La technologie nous fait reculer les limites du possible, mais nous fait aussi toucher les limites de l'intolérable, et de l'infranchissable. L'illusion, dans laquelle le monde politique entretient la société, ou la société entretient le monde politique, est de laisser croire que par la maîtrise des technologies, des savoirs, des expertises, l'humain est quelque chose de prévisible.

La Rédaction

handicap loi marianne societeUn bilan globalement mitigé et un manque d'application tel est le constat des associations sept ans après sa création le 12 février 2005 de la loi sur l'égalité des chances : Des associations qui à l'occasion d'une table ronde organisée le 13 mars au Sénat par la commission pour le contrôle et l'application des lois ont émis plusieurs réserves a la réponse sur la question posée par les sénateurs : Sept ans après sa promulgation, cette loi a-t-elle tenu ses promesses? Les Sénateurs ont eux voulu donner la parole au Français à travers a lancé un questionnaire ouvert a tous afin de mieux cerner la mise en œuvre de cette loi selon le président de la commission.