Une mère de famille obtient une rampe d’accès à son immeuble pour son fils Romain à Marseille
C’est un combat qu’une mère et des parents ne devraient pas être condamnée a menée dans une société qui a ratifié la convention internationale des droits des personnes handicapées, et pourtant cette mésaventure nous prouve une fois de plus que le combat de l’accessibilité universelle et loin d’être gagnée !!! Un combat gagné contre le syndicat de l’immeuble grâce à la mobilisation de 51 132 signatures lors d’une pétition.
Cinq ans d’attente pour arriver chez elles…!
Après l’aménagement de sa famille à Bois Fleury, à Marseille, Florence MANFREDINI avait alors fait une demande auprès du Gestionnaire SYNDIC COGEFIM FOUQUE et son représentant Mr COLAPINTO, pour que son fils puisse comme le prévoit la loi de 2005, d'une pente aménagée pour son enfant de 7 ans atteint d'une myopathie et se déplaçant en fauteuil roulant.
Le syndique qui l’invite alors déménager avec son fils, ou l’invitant à faire sa demande dans les règles. Une façon pour le syndic de renvoyer le plus tard possible cet aménagement en espérant même que celle-ci parte avant. « Et le temps passe et Romain grandit et devient de plus en plus lourd, des parents dans l'obligation de changer de fauteuil, et là le temps presse vraiment. Le nouveau nouveau fauteuil empêchant la famille d’accès a son appartement.
Une mère de famille qui dans l’attente de l’aménagement essaye tant bien que mal de trouver des solutions temporaires. Celle-ci est alors tout simplement apostrophée, lui affirmant quelle « dégrade l'entrée de l'immeuble ! On me somme de retirer l'aménagement !! ». Malgré tout elle obtient de garder cet aménagement temporaire en bois, et sa dangerosité.
Le caprice d’un seul résident…
Après quatre de bataille, cette mère de famille obtient un vote à 75% par l’assemblée des copropriétaires le 12 novembre 2015, a la condition de prendre en charge la totalité des frais des travaux. Florence MANFREDINI ce dit alors que la bataille et finit. Après avoir attendu le compte rendu du syndic deux mois, celle est contrainte le délai d’opposition de deux mois. Au soir du 24 avril, elle apprend qu'un, résident de cet immeuble fait opposition à la proposition par une assignation en justice sous les prétextes que le syndic a mis plus de 2 mois à envoyer le courrier et qu'il est notifié « passerelle » et non « pente ».
Un comportement quelle dit ne pas comprendre, une pente qui sera en effet a la disposition de tous, les mamans en poussette, les personnes âgées, les personnes accédants aux deux cabinets médicaux du RDC de cet immeuble. « Ils s'attaquent à un enfant en état de dépendance. Qu'est-ce qui anime cet homme ? Qu'elle ait son argumentation ? J'ai beau me creuser la tête je ne comprends pas ».
Une mobilisation qui aura payé…
Florence MANFREDINI ne voit alors plus qu’une seule solution, de contacter les médias, les différents ministères concernés, les associations. Une mère qui a ce moment-là avait le sentiment que son fils n’est « pas le droit à l'autonomie comme tout être vivant sur cette terre et cela, car un ignoble personnage te la refuse !! »
Il aura falu une pétition lancée sur Change.Org recueillant plus de 52 132 signatures et une lettre auprès de la Sécretaire d’État en charge des personnes handicapées Sophie CLUZEL, pour que le 19 octobre dernier que le syndic allait procéder le 21 octobre, à l’installation d’une pente provisoire et permettre enfin a cette famille et tous les résidents en perte d’autonomie de cet immeuble de pouvoir rentrer et sortir de manière respectable et en tout sécurité…
Après avoir créée un groupe sur Facebook : #UnePentePourRomain, ou elle a remercié tous les signataires de la pétition et ceux qui l’on soutenue dans son combat, « C'est grâce a vous, que dans les moments de doute, vous m'avez donné la force et le courage de continuer à me battre aux cotés de Romain ». Cette mère de famille qui s’interroge pour l’avenir de son fils. « Dans quelle société il va grandir et se battre pour survivre ! Je ne sais pas si cela portera ses fruits, mais en tout les cas je me battrai à ses côtés, toujours ». Une réponse pour lequel nos politiques et notre société ne semblent pas avoir de répondre véritablement au-delà de quelques opérations de communication.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Sources : Change.Org / Facebook : #UnePentePourRomain
Publication : 27/10/2017