La Ministre du transport plus favorable a une accessibilité en surface !!! « Pour le métro c’est plus difficile… »
Dans un entretien au club de l’Économie, du Monde, la ministre des Transports Élisabeth BORNE, est revenu en quelques minutes sur la « qualité des transports dans la vie quotidienne ». Abordant le harcèlement retard, mais aussi l’accessibilité des du métro parisien, dont seulement neuf stations sont totalement accessibles aux personnes en fauteuil. La ministre, qui s’interroge sur la nécessité de règle d’une législation qu’elle juge « très difficilement soluble ». Une déclaration surprenante alors que l’on lieux actuellement les Assises des mobilités qui se termineront début décembre, avant la présentation d’un projet de loi prévu pour le premier trimestre 2018.
Pour le métro « c’est plus difficile… »
Élisabeth Borne, qui rappellera la prise en compte du gouvernement sur la nécessité de rendre au citoyen et aux usagers un transport de qualité sur l’ensemble du territoire a l’origine des Assises de la Mobilité, comme en Ile de Fance soulignant le plan d’investissement 2015-2020, investies conjointement par la région et l’État à hauteur de de 5Mds euros auquel s’ajoute 1Mds € investi chaque année par la SNCF et la RATP pour l’amélioration de la qualité des réseaux de la RATP.
La ministre qui conclura son intervention sur la situation, qui reste un véritable sujet, alors que la France accueillera les jeux paralympiques en 2024, celle-ci ne dispose toujours d’un réseau accessible a l’exception de celui de surface comme les bus ou le tram et la encore des efforts reste à faire. Ainsi en comparaison avec Los Angeles dont toutes les stations sont a ce jour accessible, ou encore a Barcelone ou 129 sur 156 sont accessibles ou encore Londres 50 sur 256 auque s'ajoute d'autres stations accessible mais que partiellement.
La ministre qui reconnait les difficultés de l’accessibilité du métro parisien pour lequel « c’est plus difficile…», dont seulement neuf stations sur 303 sont totalement accessibles aux personnes en fauteuil. Élisabeth BORNE, qui affirme entendre les attentes des associations représentatives des personnes handicapées et des usagers en situation de handicap, si « ont peut apporter des améliorations sur le réseau de surface », regrettant « la rigidité de la législation française, qui font que lorsque ont rend deux accessibles, les services d’urgences demande que celle-ci le soit dans la totalité ». Une situation qui à terme pour la ministre des Transports « finit par rendre le problème très difficilement soluble ». La ministre proposant de prendre exemple sur « Londres ou dans certaines zones peuvent monter dans le métro et dans d’autre non »…
Oublier les promesses de la loi de 2005… ?
Adieux l’accessibilité universelle ? C’est se que peut laisser croire les paroles de la ministre qui par ces déclarations, comme celle du Chef de l’État Emannuel MACRON sur les quotas d’emploi des personnes handicapé, estimé que la contrainte n’était pas la bonne solution, préférant celle de l’incitation.
Une solution d’incitation qui avait été essayée pour l’accessibilité, dont les collectivités et tous les lieux recevant du public, avait eu dix ans pour rendre ces derniers accessibles. Un échec qui obligé le précédent gouvernement à mettre en œuvre les Agendas d’accessibilité…et repoussé la date limitée a 2022 voir 2024.
Une déclaration reste d’autant plus surprenante que Élisabeth Borne, que celle-ci semble revenir également sur ces déclarations du 9 novembre dernier lors d’une visite sur ce thème effectué, en compagnie de la Secretaire d’État Sophie CLUZEL. Confirmant « leur détermination commune à améliorer l'accessibilité de tous les publics aux transports en commun, et la place centrale qu'elles entendent accorder à l'accompagnement humain des personnes handicapées ou à mobilité réduite dans leurs déplacements » (v.article).
La Rédaction
Publication : 16/11/2017