Skip to main content

Les Allocations familiales lancent une campagne nationale de lutte contre les incivilités mais oublie l’accessibilité

Affiche Campagne CNAF contre la violence pysique ou verbalAvec plus de 4500 signalements et 6000 actes déclarés par les agents depuis janvier 2016, les incivilités ne cessent d'augmenter dans les Caisses d'Allocations familiales (Caf). Afin de lutter contre toute forme de violence, la branche Famille de la Sécurité sociale lance une campagne nationale mardi 13 décembre à destination des allocataires. Une violence compréhensible qui pourtant peut trouver son origine dans certains comportements inappropriés d’agent y comprit au sein des CPAM lorsque les passages prioritaires ne sont pas pris en compte.

Un phénomène qui s’amplifie pour la CAF...
Des incivilités qui ne cesse de progressé dans les CAF, selon ces dirigeants, une situation qui depuis plusieurs mois ne cesse amplifier les sentiments d'insécurité des agents d'accueil, comme en témoigne Estelle, conseillère de service aux usagers : « Un allocataire voulait comprendre pourquoi ses prestations avaient baissé. Je lui ai expliqué, mais mes explications ne lui convenaient pas. Il a commencé à hausser le ton en me disant que j'étais incompétente et qu'il voulait parler à mon responsable. J'ai donc appelé ma responsable et me suis dirigé vers la salle de retrait ». Une situation qui se terminera par le départ de l’allocataire.

Entre janvier et fin novembre 2016, 6185 actes d'agression ont été enregistrés dans l'outil, avec une augmentation de près de 20 % entre septembre et novembre. Des situations qui reste majoritairement par des violences verbales (51.29 %), ont noté aussi 7,36 % de violence psychologiques. Des violences physiques et envers les biens pour lequel la CNAF porte automatiquement plainte représentant 3,99 % et 2,47 %. Des brutalités qui peuvent être punies au pénal par une amende allant jusqu'à 15.000€ d'amende et un an de prison.

Reste qui si dans 98 % des cas bien évidement cette situation est du aussi a des situations sociales parfois dramatiques cela ne peut comme le précise Daniel LENOIR, directeur général de la Cnaf en « rien ne peut justifier la violence. Tous les agents de services publics méritent, à minima, un traitement correct de la part du public qu'ils reçoivent quotidiennement ».

Une réponse que ne peut comprendre Julien 36 ans et malvoyant, résidant a Marseille qui a tenté a plusieurs reprises de mettre en avant le comportement inapproprié de certains agents et le manque de formation pour d’autres peut aussi être à l’ origine de l’expression de ces « colères ». Des situations qu’il ne comprend toujours pas alors et qui se reproduise toujours régulièrement alors qu’il est titulaire d’une carte d’invalidé en tiers accompagnant, ont refuse le passage prioritaire et le menacent même de poursuite judiciaire alors qu’il avait tenté de faire respecté ces droits...

Une campagne entre politesse ou sanction pénales
Un message d’information qui va s’articuler autour de deux slogans « Qui reste poli est bien accueilli » et « Qui lance des menaces verbales risque des sanctions pénales ». La première invite au bon comportement, le second expose les pénalités encourues.

Un message visible dès ce 13 décembre dans les CAF à travers des affiches (sérigraphies, autocollants), des marquages au sol, et par le biais des agents qui porte des t-shirts et des badges anti-incivilités. Mais la aussi simplement le manque de communication en écarte certains comme les malvoyants ou certains sourds qui ne savent pas lire ou encore les déficients mentaux...Pourquoi la question reste ouverte la CNAF n’ayant pas voulu nous répondre a ce sujet...

Stéphane LAGOUTIERE

Source : CNAF

Catégorie : MANIFESTATIONS PUBLIQUES
Publication : 13/12/2016

Articles en relation