L’œil et la main explore le lien entre la pensée et les actes…Faut pas s’endormir !
Comment la connaissance de l'Histoire peut nous inciter à agir au présent ? Quelle est l'activité du corps lorsque le cerveau ne le dirige plus de façon consciente, comme lorsque nous dormons ? Et enfin, comment passe-t-on d'une volonté inscrite dans une loi à son application concrète, surtout lorsque cette loi est controversée ? Des questions auquel propose de répondre trois reportages présentés sur France Télévisions au mois de février.
Un des premiers reportages, Fabrice porté par les idées de Laurent VALO, sera lui présenté le 11 à 8.25 et 16 février à 23.00. Il s'agit d'un sourd, écrivain et historien, Fabrice BERTIN atteint d'une maladie dégénérative l'oblige à se déplacer en fauteuil et réduit la vitesse de ses mouvements. Pourtant, c'est un de ceux qui, dans la communauté sourde, enjoint le plus fermement aux sourds de prendre leur place dans la société. D'où lui viennent cette force intérieure et cette volonté à toute épreuve ? Un documentaire d'un peu moins d'une heure du portrait d'un homme tout aussi discret que hors du commun.
Deuxième reportage a suivre le 18 février à 8.25 et le 23 février à 23.00 de Claire CHOGNOT avec Jean-Marie HALLEGOT. Un documentaire intitulé à Mille et une nuits présente et met en avant l'importance du sommeil dans la vie d'un être humain. En effet a soixante ans, on a passé vingt ans à dormir dont cinq ans à rêver. Chaque nuit, alors qu'on est endormi, le cerveau forme des pensées, des images, des sons, des sensations... Pourtant, cette part de vie reste mal connue. A quoi servent les rêves ? Quelle signification leur prêter ? Les sourds, rêvent-ils en langue des signes ? Enquête au pays des songes...
Le troisième documentaire du mois de février présenté le 25 février à 8.25 et le 2 mars à 23.00 avec un sujet important celui du dépistage de la surdité. Un documentaire qui aura lieu quelques jours avant le journée national de l'audition. Présenté par Jean-Pierre COURBATZE avec Ronit LEVEN « Le dépistage précoce de la surdité » revient à juillet 2010, au moment ou trois députés proposent un projet de loi pour un dépistage précoce de la surdité sur l'ensemble du territoire français. En avril 2012, après un avis favorable de l'Assemblée nationale, deux amendements censurés par le Conseil Constitutionnel, un avis défavorable du Comité national d'éthique, une levée de boucliers des associations sourdes, le gouvernement de l'époque contourne le débat parlementaire en publiant un arrêté ministériel entre les deux tours de la campagne présidentielle. Pourquoi fallait-il adopter cette loi controversée ? Quel bilan peut-on tirer, six mois après l'entrée en vigueur de ce dépistage ?
La Rédaction
Publication : 25/01/2013