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Hémicycle du conseil régional île de France en séance plénière le 17 novembre 2011Confié par la loi "Hôpital, patients, santé et territoires" du 21 juillet 2009 aux Agences régionales de santé la mission d'élaborer un Projet régional de santé (PRS) pour 5 ans avec l'objectif voulu de répondre à plusieurs questions comme l'organisation des soins en en ile de France ? Et comment l'améliorer ? Des réponses qui ont trouvé des réponses dans une synthèse de plusieurs milliers de pages pour lequel la région devait apporter un avis consultatif avant son approbation définitive fin 2012.

Un non sur la forme et les moyens mis en oeuvre

La région île de France qui vient dans le cadre d'une séance plénière le 23 novembre 2012 un avis non favorable sur le Projet régional de Santé (PRS) proposée par l'Agence régionale de santé (ARS). Une décision que le Président Jean-Paul HUCHON et Laure LECHATELLIER, sa vice-présidente en charge de la Santé, ont estimé « comme incompatible avec les premières mesures prises le PLFSS 2013 ».

La région insistant sur l'absence de façon significative de points de nature à faire évoluer le PRS dans ce document citant notamment la redéfinition du service public hospitalier, la suppression de la convergence tarifaire publique privée, la prise en charge intégrale de tous les IVG et contraceptifs pour les mineures de 15 à 17 ans, développement du tiers payant. La vice-présidente appuyant notamment sur « l'étude des schémas et des programmes d'actions présentés dans le PRS démontrent l'insuffisance de la prise en compte des besoins des Franciliens et des réponses proposées ». Selon elle.

Un avis qui vient aujourd'hui comme un rappel a celui que la région avait donné en juin 2011 avec l'avis négatif concernant le Plan stratégique régional de santé (PSRS), premier volet du PRS. Un conseil qui avait souhaité pour cela voter sa politique régionale de santé en septembre dernier axée sur la prévention, l'amélioration de l'accès aux soins et le renforcement de l'offre de soin.

Si la région ne semble pas en accord avec les moyens mis en œuvre, elle semble néanmoins d'accord concernant le diagnostic porté par l'ARS sur : les difficultés sanitaires et médico-sociales en Ile-de-France, avec une volonté marquée de mettre en avant la prévention et un parcours de santé fluide pour le patient.

Des éléments qui restent insuffisants pour la région, notamment : la difficulté de financement qui transparaît dans l'ensemble du PRS en particulier sur le volet prévention une absence inquiétante de priorisation, des enjeux importants non pris en compte notamment sur le volet hospitalier, un traitement plus que partiel des risques environnementaux et des lacunes dans le projet de gouvernance.

Un avis partagé par le conseil de Paris

Logo Projet régional de Santé (illustration)De son côté, le Conseil de Paris a émis lui aussi un avis réservé. «Le PRS est pris dans une triple problématique : une situation fortement contrainte au niveau national avec la crise de la démographie médicale et des finances restreintes, une conception de la santé dépendante de la loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire) et la volonté de réduire les inégalités territoriales, le tout avant la fin de l'année.

Au lieu de partir des problèmes des territoires, comme ils avaient été évoqués lors des Assises régionales et départementales de la santé, le projet consiste donc surtout en propositions d'ordre bureaucratique, faîtes par des experts qui raisonnent en experts», regrette Fabien Cohen, responsables de la coordination Mondor.

Les spécificités de l'île de France

Un PRS de l'Ile de France doit composer avec ses spécificités. Comme l'ensemble de la France, ce territoire de 12 millions d'habitants connaît à la fois un vieillissement de la population (des patients... et des soignants qui peinent à être remplacés) et une croissance maladies chroniques comme le cancer, le diabète ou les maladies cardio-vasculaires.

La région se distingue par sa population globalement plus jeune et plus riche, mais aussi par une proportion plus importante de porteurs de certaines maladies comme le VIH ou la tuberculose. Elle est aussi traversée d'inégalités profondes, à la fois entre l'Est et l'Ouest (les trois départements de l'Est parisien, le Val de Marne, la Seine Saint-Denis et la Seine et Marne ont par exemple un taux plus important de cancer), et entre le centre et la périphérie. Auquel il faut ajouter le taux important de maladie invalidante ou de longue durée.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Benoît Hamon, le ministre délégué en charge de l'économie sociale et solidaire, signe à Auch le 9 novembre 2012 les premiers emplois d'avenir de la région Midi-Pyrénées. Avec Estelle et Bouazza agé de 21 et 17 ans sont tous deux embauchés par le conseil général d'Auch. Estelle a signé un contrat de jardinier. Bouazza a signé un contrat d'assistant logistique.« Midi-Pyrénées va prendre toute sa part dans la mise en place des emplois d'avenir. Nous avons décidé d'une participation à hauteur de 4,2 M€ à ce programme », a déclaré Martin Malvy, ce jeudi 22 novembre. Le président de la Région Midi-Pyrénées a en effet proposé au vote des élus régionaux un plan d'action pour l'accompagnement des 3 650 emplois d'avenir prévus en Midi-Pyrénées, en 2013Une décision importante quand on sait que le taux de chômage des travailleurs handicapés est l'une des plus importants en Midi-Pyrénées.

Jacques Pelissard, Depute-maire-de-Lons-le-Saunier (UMP) et président de l'association des Maires de France qui vient d'être reçu par le président François HOLLANDEUne délégation de l'Association des maires de France, conduite par Jacques PELISSARD et composée d'André Laignel, Jean Launay et Hervé Marseille, représentant une partie des membres du bureau, ont été reçu par le président de la république.

Dialogue avec l'État, nouvelle étape de la décentralisation, financement de l'action publique locale, éducation, autant de dossiers essentiels pour les communes et intercommunalités et leurs populations, que l'AMF a voulu porter à l'attention du Président de la République, à quelques jours de l'ouverture du 95e Congrès des maires intitulé « Les territoires, acteurs d'un monde en mutation ».

Un entretien auquel loin de parler de sujet comme l'accessibilité alors que le délai ne cesse se rapprocher et que les derniers rapports montre une situation dramatique. Dont des maires et président du communauté d'agglomération avait demandé lors de la parution du rapport de l'observatoire ou de commission des lois du sénat demandé un report des reformes pour les établissements recevant du public.

Des reformes impossible sans finance publique

Ces derniers ont lors de leur entretien avec le chef de l'État abordée et voulu alerter le Président de la République sur la situation des finances publiques locales et semblent s'iniquité de la baisse en 2013 des dotations de l'État et qui surtout seront appelée a se poursuivre en 2014 et 2015 variant de 1,5 Md€ a 2,25 Md€ selon le mode de calcul. ,"trois points ont été notamment soulevés : la stabilisation des dotations de l'État à leur niveau actuel, l'urgence à créer l'Agence de financement des investissements locaux que portent l'ensemble des associations d'élus de façon unanime et la nécessaire diminution des normes imposées aux collectivités, sans laquelle la maîtrise des finances publiques locales sera impossible". Souligne le communiqué.

Alors que les élus ont souhaité voire apparaître un véritable partenariat avec l'État et souhaite que le futur Haut Conseil des Territoires soit consulté sur toutes les politiques et projets ayant un impact sur les territoires. Ils ont mise en garde notamment le président de la république afin que l'État limite le coût de la réforme et s'interrogent sur sa prise en charge des dépenses supplémentaires induites. Des élus qui ont attiré l'attention du chef de l'État sur l'actuel projet de refondation de l'école et les fortes contraintes des collectivités, notamment financières et d'encadrement des activités, qu'il est nécessaire de prendre en compte et sur les difficultés de mise en oeuvre.

Stéphane LAGOUTIERE

Parmi une des premières régions à mettre en place un Conseil consultatif régional des personnes en situation de handicap en 2008, les conseillers régionaux ont annoncée avoir décidé, sur proposition du président Martin MALVY de lancer un appel à projets annuel « Midi- Pyrénées pour tous », afin de faire émerger des initiatives exemplaires en visant une meilleure inclusion des publics en situation de handicap sur le territoire régional.

Il repose ainsi sur le soutien aux projets innovants portés par une association, en lien avec d'autres partenaires assMartin Malvy président du conseil régional Midi-pyrénees dans son bureauciatifs publics et/ou privés de Midi-Pyrénées. Les projets devront avoir pour objectifs de favoriser l'accueil et l'accompagnement des personnes en situation de handicap, ainsi que la mobilité, en facilitant la consolidation de la chaîne de déplacement tout en communiquant sur les actions innovantes afin de favoriser leur généralisation. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 26 novembre 2012*.

Lancé en 2008, un « Conseil consultatif régional des personnes en situation de handicap ». La Région travaille actuellement, en lien avec cet organisme, à la mise en place d'un Agenda 22 afin de conduire une politique transversale de soutien aux personnes en situation de handicap.

La Rédaction

* Région Midi-Pyrénées « Midi-Pyrénées pour tous ». Mission des Solidarités 22, boulevard du Maréchal Juin 31 406 Toulouse cedex 04 Et pour tout renseignement complémentaire : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ici c'est le panneau de stationnement Handicapé qui réduit trop la largeur du trottoir un comble. Une situation prise en 2008 et reste parfois difficile mais qui s'améliore.Le simple bilan de la situation actuelle reflète sur les ERP à lui seule les difficultés que traverse cette ville de 45 000 habitants et qui exprime l'image à elle seule d'une situation nationale. Une ville qui malgré une politique volontariste et qui lui avait valu cette politique volontariste lui a valu, en 1996, le Prix départemental d'accessibilité décerné par l'APF ne sera pas prête pour 2015. Avec 155 établissements recevant du public diagnostiqué par un cabinet trente-neuf n'affichent pas le taux global d'accessibilité, onze ont un taux supérieur à 80 %, 8 ont un taux inférieur ou égal à 50 % et 97 ont un taux entre 50 et 80 %, mais ne respectent pas « la continuité dans la chaîne de déplacement ».

Une situation pour lequel Martine COURBON, adjointe chargée des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, qui reconnaît que l'objectif est bien évidemment l'autonomie. Une « personne handicapée ou à mobilité réduite et ce quelque soit sa déficience d'arriver par les transports en commun ou autres, de circuler et d'accéder librement en ville » précise l'élue.

« Une politique d'ensemble »

Une précision qui impacte le constat : « On ne peut pas se borner aux seuls accès aux EPR. Il nous a fallu réaliser également un diagnostic de voirie, mais aussi d'habitat, des transports, du service handicap pour avoir un tableau complet des points noirs ou des atouts afin de dresser un plan d'action cohérent », ajoute-t-elle. Un élément que la responsable du service handicap de la Ville de Chalon, Élodie VENDRAMINI, vient soutenir en apportant des données techniques « La mise en conformité à l'usage de la personne handicapée est très complexe, car il faut tout adapter pour tous les handicaps », indique la jeune responsable qui souligne « que si la loi du 11 février 2005 est très contraignante, elle reste la bible, l'objectif à atteindre et fixe parfaitement le cadre d'action ».

Des associations qui peut avant il vrai avait réalisé avec une démonstrations de la vie quotidienne quand ont est en situation de handicap n'est pas facile et les déplacements difficiles. Ainsi en 2008, l'Association des Paralysés de France avait mené à Chalon une opération coup de poing : en présence des médias elle avait montré les difficultés de circulation dans Chalon en montrant concrètement les difficultés rencontrées. Une opération médiatique qui n'avait pas été très bien ressenti par les élus. Mais qui a permis en quatre ans de faire évoluer les choses et les comportements des élus.

Une date irréaliste : beaucoup trop proche

parcours en fauteuil des élus et notamment en premier plan Martine COURBONPour l'adjointe s'il n'est pas question de remettre sur le fond l'approche de l'accessibilité et de sa mise, Martine COURBON est formelle la ville comme l'ensemble des communes françaises « En 2015, tous les établissements recevant du public ne seront pas accessibles, car le calendrier est trop serré et les investissements trop conséquents », et d'ajouter que le soutien de la commission extra-municipale pour l'accessibilité a sut fournir selon elle « un travail de qualité » mise en oeuvre grâce au soutien des associations « Qui nous permis de mettre en place des priorités entre aujourd'hui et 2015, sans cibler un type d'infrastructure ou un secteur particulier ».

Un investissement important pour cette ville moyenne pour lequel les travaux d'accessibilité (stationnements, abaissements de trottoirs, etc.) ont représenté un montant de 35 238 €. Auquel s'est ajouté un investissement de 525 000 prises en charge par la communauté d'agglomération du Grand Chalon. Un investissement faible, mais qui reste néanmoins plus important que la préfecture qui ne compte que 35 000 habitants arrivant en 18e position sur le dernier baromètre d'accessibilité de l'APF qui lui ne prend en compte que le handicap moteur.

Alors on est loin des objectifs de 2015, mais il faut bien commencer certes, mais un travail qui aurait pu comme toutes les communes être mise en œuvre des le vote de la loi. Une vision contestée par l'adjointe, pour qui « La ville de Chalon et très en avance sur la démarche globale. Il y a peut-être d'autres villes aussi avancées (...) Alors, certes, nous ne sommes pas en mesure de tout faire maintenant pour demain, mais avec les différentes associations, nous parvenons à identifier les priorités pour avancer », confie l'élue qui ajoute : « Nous aimerions pouvoir tout changer d'un seul coup, mais ce n'est malheureusement pas possible. ».

La Rédaction

Aliza M’sika, traductrice en LSF de l’association Langue turquoise, signe le mot « solidarité ». ©Jean Baptiste Gurliat / Mairie de ParisVéronique DUBARRY, adjointe au maire de Paris en charge des personnes en situation de handicap a présenté le nouveau guide pratique « Vivre son handicap à Paris » ce 25 octobre dans la collection Paris me guide en présence de Christophe Girard, maire du 4e arrondissement. Un ouvrage qui pour sa première édition à pour objectif d'apporter aux personnes en situation de handicap, à leur famille et à leurs aidants, toutes les informations pratiques pour mieux vivre à Paris.

Un ouvrage disponible dans toutes les mairies d'arrondissements, à la Maison Départementale des Personnes Handicapées de Paris, dans les services sociaux de la Ville...a partir du 29 octobre. Accessible a tous cette ouvrage dispose également d'une version sonores sur CD est également disponible gratuitement auprès de l'association Donne-moi tes yeux(1). Enfin une version en texte accessible sont mises en ligne sur le site de la ville de paris.

L'adjointe au Maire qui a tenu a ce matin lors de sa présentation précisé avoir voulu « que chacun puisse trouver dans un même outil les lieux ressources, les aides et les dispositifs proposés par la Ville de Paris, les acteurs institutionnels et les associations, dans des domaines tels que le logement, les transports, le travail, la santé, les loisirs... » Et d'ajouter que la rubrique handicap sur le site de la ville de paris, avait subit de nombreuse transformation « et enrichie afin de compléter les informations disponibles dans ce guide. J'espère que ces outils permettront à toutes et tous de trouver les informations nécessaires pour bien vivre à Paris. »

Véronique DUBARRY qui a ensuite inaugurée l'exposition de photographies « Et si nous faisions vraiment connaissance... » - réalisées dans le cadre de l'élaboration du guide par Jean-Baptiste GURLIAT, photographe de la Ville - présentée sur les murs de la Caserne Napoléon autour d'un moment d'échange festif ponctué d'animations.

Lancement du Mois Extra-Ordinaire

Une journée qui a été aussi l'occasion d'annonce aussi les prémices du Mois Extra-Ordinaire du handicap qui aura lieu du 1er au 30 novembre. Un rendez-vous que la ville de Paris organise afin de favoriser la rencontre de tous les publics autour du handicap. Créée en 2009, cette 4e édition sera parrainée par Philippe CROIZON, aura pour thème « Et si nous faisions vraiment connaissance... ». Plus de 100 évènements de proximité sont programmés dans tout Paris avec la collaboration de nombreuses institutions culturelles et sportives parisiennes, ponctués de rencontres riches autour du handicap.

Téléchargez le guide handicap au format pdf (4.7 Mo) --- Téléchargez le guide handicap en version accessible au format rtf --- Écoutez l'intégralité du guide en version mp3

François HOLLANDE lors de son discours au Etat généraux de la démocratie a la Sorbonne a Paris le 5 octobre 2012Elle avait déjà mis en garde l'ancien président de la république et demandé une concertation sur le dossier de la décentralisation. Le comité d'entente réunissant plus de 70 associatifs représentatives des personnes en situation de handicap et de leurs familles et qui souhaite à nouveau l'ouverture de discussion avant toute prise de décision.

Des associations qui veulent pouvoir déterminer la pensé exacte du chef de l'État affirmant lors de ses états généraux de la démocratie territoriale, « les départements se verront confier l'ensemble des politiques du handicap et de la dépendance, hors du champ de l'assurance maladie, transfert qui imposera de définir un financement suffisant et pérenne aux Conseils généraux ».

Une annonce qui a suscité évidemment interrogations et craintes auprès de l'ensemble des associations. Une telle décision aurait en effet un impact important pour les personnes en situation de handicap, puisque la totalité de la politique de l'Etat est susceptible alors d'être concernée : Allocation aux adultes handicapés, ESAT, entreprises adaptées, protection juridique des majeurs. Cela concerne l'avenir de près de 2.000.000 de personnes en situation de handicap. Les actes I et II de la décentralisation ont montré des mises en oeuvre, dans les départements, qui ont conduit à des différences sources d'inégalités.

C'est pourquoi, le Comité d'entente demande au Chef de l'État des précisions sur le périmètre de la politique du handicap susceptible d'être transférée et d'engager une concertation avec les associations avant toute prise de décision.

Stéphane LAGOUTIERE