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Les candidats aux élections régionales parlent d’accessibilité sans l’appliquer sur leurs de profession de foi

Une personnes_en_situation_de_handicap_en_fauteuil_votant_a_ToulouseA deux jours le deuxième tour des élections régionales aura lieu dans les treize régions françaises afin d'élire les 1757 conseillers régionaux chargés de nous représenté. Un second tour pour lequel malheureusement devant l'incapacité des politiques une fois de plus les professions de foi des candidats mises en ligne par le Ministère de l'Intérieur ne sont pas lisibles par les synthèses vocales des personnes aveugles ou malvoyantes. 

Pour le reste à côté des cinq régions sur lesquelles sont braqués les projecteurs, des triangulaires, voire des quadrangulaires, se dérouleront dimanche dans les huit autres régions et en Outremer, rendant indécis les résultats des élections régionales.

Des professions que malgré les demandes répétées de notre service de presse nous n'aurons pas réussies a avoir a l'exception de quelques-unes, des électeurs dont certains se même plaint auprès du journal de ne pas avoir reçu le format papiers comme a Toulouse, Nantes, Perpignan, Bordeaux ou encore Marseille.

Un manque d'accessibilité contrairement aux recommandations et aux indications du Défenseur des droits. Un problème d'accès pour les non et mal voyant engendrer que les documents PDF mis en ligne pas adaptée aux synthèses vocales et autre système de mise en accessibilité comme les plages braille.

Un problème dont la cause est elle relativement simple. Le document PDF qui a été enregistré provient lui d'une image. Une situation engendrée par le ministère de l'Intérieur au moment de sa fabrication des professions de foi, pour ceux qui l'ont reçu, a été scannée. De ce faite le document généralement le document Word devient alors une image à l'intérieur de laquelle figure du texte.

D'autres moyens existent. Il aurait fallu que les candidats fournissent non pas les versions papier, mais les versions informatiques de leurs documents. Le PDF devient alors accessible et la synthèse peut alors lire les textes inclus dans le document. C'est ce qu'on fait certains candidats d'ores et déjà sur leur page Internet.

Une situation connue et déjà dénoncée par les associations en mars dernier lors des élections départementales, le gouvernement qui avait mise en ligne quelques professions de foi de candidat a titre de teste. Une situation dénoncée également par un élu de Loire Atlantique, le conseiller municipal non-voyant Matthieu ANNEREAU en écrivant au Ministère de l'Intérieur. Il semble manifestement que ce dernier n'a pas voulu prendre au sérieux cette remarque.

Pour tous ceux qui sont dans l'impossibilité de lire ce document, reste a charge pour eux d'aller les consulter directement sur le site de chaque candidat, quant ces derniers bien sûr son accessible ce qui est aussi rarement le cas. Pour les autres rendez-vous en 2017 nous verrons alors le comportement des candidats à la présidentiels...

Guerre civil pour Manuel VALLS

Si le FN l'emporte dimanche, ce sera « la guerre civile » et son programme est une « arnaque » qui « trompe les gens », rien de moins, pour le Premier Ministre Manuel VALLS qui a tiré la sonnette d'alarme vendredi, illustration d'une escalade verbale qui a touché la campagne dans son ensemble.

« Il y a deux options pour notre pays (...), celle de l'extrême droite qui, au fond, prône la division, cette division peut conduire à la guerre civile, et il y a une autre vision qui est celle de la République et des valeurs, qui est le rassemblement », a affirmé le Premier ministre vendredi sur France Inter.

En réplique, la présidente du Front national Marine Le Pen, candidate en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, a dénoncé le « délire d'outrances et d'éructations » des socialistes.

AQUITAINE-LIMOUSIN-POITOU-CHARENTE : la Gauche peut conserver la région

En tête au premier tour avec 30,4 % des voix devant Virginie CALMELS à Bordeaux, la candidate de l'union de la droite et du centre (27,2 %), le socialiste Alain ROUSSET entend garder à gauche la région Aquitaine/Limousin-Poitou-Charente.

Le président sortant de l'Aquitaine a fusionné sa liste avec celle d'EELV (5,6 %), qui peut lui assurer un renfort de voix dimanche. M. ROUSSET peut également compter sur une partie de celles du Front de Gauche, qui a manqué de peu la barre des 5 % au premier tour.

Tête de liste Les Républicains-UDI-MoDem-CPNT, Virginie CALMELS, a dénoncé de la « politique politicienne », et ne peut compter sur le même apport au second tour. Auteur d'une forte poussée le 6 décembre, le Front national, dont le candidat Jacques Colombier a rassemblé 23,2 % des voix, compte sur cette triangulaire pour renforcer son implantation.

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES : duel serré Wauquiez/Queyranne

À Lyon le Second tour sera lui très serré en Auvergne-Rhône-Alpes, où un dernier sondage donne une très légère avance au candidat de la droite, Laurent WAUQUIEZ, sur son adversaire socialiste, Jean-Jack Queyranne, avec 38 % et 37 % d'intentions de vote.

Une précédente enquête les plaçait à égalité, loin devant le candidat FN Philippe Boudot, autour de 25 %, également présent au second tour.

Arrivé largement en tête au premier tour, avec 31,7 % des voix, Laurent Wauquiez (LR-UDI-MoDem) ne dispose pas d'une grande réserve de voix. Devancé dimanche dernier, avec 23,9 %, Jean-Jack QUEYRANNE a rallié pour sa part les listes PCF (5,39 %) et EELV-PG (6,9 %) dans la semaine et lancé un appel aux électeurs centristes. Il a en outre reçu le soutien du maire PS de Lyon Gérard Collomb, avec qui il est en froid et qui était resté quasi-silencieux durant la campagne.

BRETAGNE : Le DRIAN favori sans faire campagne

À Rennes, Jean-Yves Le DRIAN est le candidat PS le mieux placé avant le second tour des élections régionales dimanche.

Le ministre de la Défense est arrivé en tête dans les quatre départements, terminant largement en tête du premier tour avec 34,92 % des suffrages, loin devant son concurrent Marc Le FUR (LR), qui n'a obtenu que 23,46 % des voix et Gilles PENNELLE (FN, 18,17 %), qu'il affrontera lors d'une triangulaire. Refusant la fusion de sa liste avec EELV (6,7 %), Le DRIAN, a sans doute été conforté dans sa décision par un total de voix de gauche de plus de 52 % au premier tour.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE : second tour ouvert

À Orléans, le second tour s'annonce ouvert en Centre Val de Loire entre les listes de droite et de gauche et celles du FN menée par Philippe LOISEAU, sortie en tête avec 30,49 % au 1er tour. Arrivée en troisième position avec 24,31 %, la liste PS-PRG est cependant arithmétiquement en position de l'emporter, à condition de bénéficier d'un bon report des électeurs qui ont porté leur voix sur les listes d'EELV-Nouvelle Donne (6,6 %) et du Front de gauche (4,59 %). Un accord est intervenu entre ces formations.

CORSE : Une quadrangulaire incertaine

Arrivée en tête à Ajaccio du premier tour des élections territoriales en Corse, la liste divers gauche conduite par le président sortant Paul GIACOBBI (18,42 %) est très loin d'avoir partie gagnée lors d'une lors d'une quadrangulaire à hauts risques. Malgré sa fusion avec le Front de gauche de Dominique Bucchini (5,56 %), elle pourrait pâtir d'un manque d'unité et ne pas récupérer les quelque 31 % de voix de l'ensemble de la gauche au premier tour.

La droite, elle, présente une liste conduite par l'ancien ministre José Rossi (13,17 %), auquel s'est rallié le député Les Républicains Camille de Rocca Serra (12,70 %). Une quatrième liste présente au second tour, celle du FN, a obtenu 10,58 % des voix au premier. En vertu d'un statut particulier, la Corse est une collectivité territoriale aux pouvoirs plus étendus que dans les régions continentales. L'assemblée issue du second tour sera élue pour deux ans seulement.

LANGUEDOC-ROUSSILLON-MIDI-PYRÉNÉES : espoir à gauche face au FN

À Toulouse la socialiste Carole DELGA semble a nouveau favorite dans ce territoire fusionné traditionnellement ancré à gauche, même si elle est arrivée deuxième au premier tour (24,41 %) face au vice-président du FN Louis Aliot (31,83 %). Le Perpignanais paraît n'avoir guère de réserve de voix pour achever la bascule de cette nouvelle grande région qu'il se félicitait d'avoir fait « vaciller » au soir du premier tour.

Mme DELGA, en revanche, peut compter sur les reports de voix de Gérard ONESTA, chef de file de la liste EELV-Front de gauche (10,26 %) qui a accepté de fusionner avec le PS. Le politologue Dominique REYNIE, candidat de la droite qui s'est maintenu malgré sa troisième place (18,84 %), semble hors course.

Selon un sondage Ifop.la liste (PS-PRG-EELV-FG) recueille 43 % d'intentions de vote, devant celle emmenée par le FN Louis ALIOT (35 %) et celle de Dominique REYNIE (LR, UDI, MoDem, CPNT), qui rassemble 22 %.

NORMANDIE : triangulaire très serrée

Arrivé d'un cheveu en tête du premier tour à Rouen, le centriste Hervé MORIN (27,91 %) aura fort à faire pour conquérir une Normandie unifiée dans une triangulaire très incertaine, talonnée par le secrétaire général du FN Nicolas Bay (27,71 %) et un PS qui fait mieux que résister (23,52 %).

Avec ce score, le président sortant de Haute-Normandie Nicolas Mayer-Rossignol (PS), peut espérer l'emporter, d'autant qu'il est le plus susceptible de bénéficier de reports de voix (12 % cumulés entre le Front de Gauche et EELV au premier tour). Pour confirmer son maigre avantage, Hervé MORIN, espère récupérer des voix des abstentionnistes, notamment dans les grandes villes, pour contrer la dynamique du FN.

PAYS DE LA LOIRE : « Front commun » à gauche face à la droite

Promise à la droite dans les sondages depuis le début de la campagne, la région Pays de la Loire sera plus disputée que prévu.

Au premier tour, la liste de la droite et du centre menée par Bruno RETAILLEAU (LR) à Nantes a largement devancé avec 33,49 % des voix celles du PS et du PRG (25,75 %) et du Front national mené par Pascal Gannat (21,35 %).

Mais les candidats du PS et EELV (7,82 %) ont fusionné leurs listes pour « faire front commun » tant face au FN qu'à la droite. Un accord conclu malgré les profondes divergences sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, voulu par le PS et combattu par EELV. Ils peuvent également rallier une partie des 3,33 % de voix de la liste communiste du premier tour. En face, les réserves de voix sont rares et la reconquête de cette région traditionnellement de droite, reste incertaine.

Stéphane LAGOUTIERE/Avec l'AFP

Catégorie : ÉLECTIONS LOCALES
Publication : 11 December 2015

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