UMP et Handi’Pop, Nous disons OUI pour l'assistance sexuelle pour personnes en situation de handicap !
Alors que pourtant, le précédent gouvernement et précisément Roselyne BACHELOT c'est fortement opposée à la mise en œuvre des services d'assistants sexuels. Passé dans l'opposition, le secrétaire national en charge de l'insertion des personnes en situation de handicap à l'UMP, et Président de l'association Handi'Pop, Frédéric BOUSCARLE, a lui dénoncé l'hypocrisie de l'avis du 12 mars 2013 du Comité National Consultatif d'Éthique (CCNE).
Ce refus relatif au service d'assistant sexuel pour personne en situation de handicap, ainsi que et l'autorisation de la libre exercice de la profession d'assistants sexuels pour personnes lourdement handicapées, le CCNE « s'enfonce dans le déni le plus total face à la réalité sociale ».
En France, de nombreuses personnes handicapées sont en situation de souffrance affective et sexuelle, du fait qu'elles n'aient pas accès librement à leur corps, qu'elles entretiennent des difficultés de socialisation. Les personnes handicapées expriment une envie et un besoin simple et naturel de vivre une sexualité épanouie et dans le but de retrouver estime et confiance en soi.
Un refus que le secrétaire national dit ne pas comprendre face aux nombreux pays alors « que des services d'assistants sexuels sont autorisés en Allemagne, au Danemark, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Suisse, où les parlementaires ont su légiférer pour proposer un accompagnement personnalisé répondant aux besoins exprimés, la France se retrouve marginalisée dans ce débat ».
Pour Frédéric BOUSCARLE, en refusant de prendre en compte cette souffrance et cette réalité qu'endurent les personnes handicapées, « le CCNE accentue la misère sociale et affective que beaucoup de nos concitoyens en situation de handicap vivent et subissent au quotidien. La loi de février 2005 érige le droit à la compensation du handicap, l'aide à la vie sexuelle et affective n'est pas une exception au droit de compensation comme conséquence du handicap et elle est une part importante des besoins à prendre en compte ».
Frédéric BOUSCARLE, qui souhaite rappeler à François HOLLANDE les promesses tenu lors de la dernière campagne présidentielle et les vœux émis devant les associations de personnes handicapées, d'entamer un débat sur ce problème.
« Nous lui demandons de tenir cette promesse et d'aller jusqu'au bout. Nous demandons au président et à son gouvernement d'entamer le plus sérieusement et de la manière la plus construite ce débat, en recueillant les différents avis de l'ensemble des associations de personnes handicapées ». conclut le secrétaire nationale de l'UMP en charge du handicap.
Stéphane LAGOUTIERE
Publication : 13/03/2013