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« Ensemble pour une école inclusive » oui mais laquelle ? au-delà de nouvelle promesse !

2018.10.22.Lancement de la concertation Ensemble pour une École Comme ils l’avaient annoncée lors du rejet de la proposition de loi du député Alain PRADIE (LR) le 11 octobre dernier, Sophie CLUZEL et Jean-Michel BLANQUER ont ouvert, lundi 22 octobre, la concertation nationale pour l’accueil des enfants souffrant de handicap à l’école. Le gouvernement qui après sa présentation en juillet dernier de son plan n’aura même pas été capable de réduire les dégâts pour des milliers d’élèves toujours sans solution. Des parents contraignent à attendre la rentrée 2019 voire 2020 pour une prétendue, reforment complète du système d’éducation a destination des élèves handicapés. Les associations elles restent très prudentes face à de telles promesses !

Trois axes de concertations…

Quel statut pour les accompagnants d'élèves handicapés ? Quelle formation pour les enseignants ? Comment répondre à l'insatisfaction des parents ? C’est devant les associations représentatives, des collectivités des membres CNCPH et de sa présidente Dominique GILLOT, que les ministres Sophie CLUZEL et Jean-Michel BLANQUER ont présenté les enjeux de cette concertation "Ensemble pour une école inclusive". L’objectif sera précis la secrétaire d’État et de « rénover le dispositif d'accompagnement des élèves en situation de handicap pour éviter les ruptures de parcours pour une école pleinement inclusive ». La ministre qui dans un communiqué avec l’Éducation national, déclinant les trois grands axes de concertation. Concernant « L'attendu des parents et des associations pour une scolarisation de qualité ». La prise en compte du « métier d'accompagnant d'enfant en situation de handicap et ces perspectives (AESH) » et « l'expérimentation des pôles inclusifs d'accompagnement localisé », afin notamment mieux coordonner en pôle les aides humaines, pédagogiques, éducatives et thérapeutiques.

Sophie CLUZEL qui lors de son intervention aura notamment annoncé des « annonces fortes, le 11 février 2019, date du 14e anniversaire de la loi de 2005 qui a instauré un droit à la scolarisation pour tous les enfants et adolescents handicapés et qui correspondra à la fin de la deuxième phase de cette concertation. Jean-Michel BLANQUER précisant de son côté que concernant la création de « pôle inclusif » mutualisant à l'échelle d'un établissement les moyens humains, matériels et thérapeutiques, doit aboutir à l'élaboration au printemps d'un "aide-mémoires" remis à toutes les académies en vue du déploiement de premiers "pôles" à la rentrée 2019.

Accueillir chaque enfant…

Jean-Michel BLANQUER qui s’il reconnaît qu’il y a effectivement « urgence à agir » comme l’avait rappelé le député (LR) lors du rejet de sa proposition de loi, estime que les solutions propositions ne sont pas les bonnes. Nous devonsLancement de la Concertation ensemble pour une ecole inclusive être « capables de prendre en compte le cas de chaque enfant » insistant que leur accueil ne pourra se faire que par une meilleure formation à des enseignants et la « transformation du métier d'AESH qui permettront de dresser des perspectives » à des professionnels majoritairement en contrat précaire et peu payé car à temps partiel. Le Ministre qui se vante sur quelque 20 000 élèves supplémentaires accueillies cette année, il oublie cependant que sont près de 12 000 qui auront rejoint la liste d’attente d’élèves sans solution faute AVS ou AESH ou encore dû aux manques de places dans les structures adaptées. Une situation obligeant des parents a gardé leur enfant ajoutant un peu de précarité à ces familles déjà fragilisées et dont les associations ne cessent de dénoncer la situation depuis plusieurs années.

Un calendrier trois étapes…

Une concertation à laquelle participeront plusieurs acteurs associés : les associations, les parents, les organisations syndicales, les accompagnants et les membres du CNCPH qui devrait selon Sophie CLUZEL ce déroulé en trois étapes. Après cette première étape qui a débuté aujourd’hui sera suivie d'une deuxième phase de novembre 2018 à fin janvier 2019 qui, « à la suite d’un partage de diagnostic, permettra de co-construire les livrables processus de scolarisation rénovée » précise telle.

Ensuite, une troisième phase de restitution collective sera mise en place en février 2019 afin de proposer des solutions à expérimenter concernant les axes l’attendu des familles et des associations et celui du métier d’accompagnant attractif et ces perspectives d’avenir. Enfin, une quatrième phase permettra de faire le suivi des mises en œuvre. Des parents et des associations qui devront donc patienter jusqu'à la rentrée 2019 pour la mise en place des propositions voire 2020 pour une prétendue transformation complète de l’école à la rentrée 2020.

Stéphane LAGOUTIERE

Souces : Ministère de l'Education Nationale

Catégorie : RÉFORME & RAPPORT GOUVERNEMENTAL
Publication : 22/10/2018
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