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LEGISLATIVE 2024 : Nouvelle « victoire écrasante » du RN et la création de deux bloque sur l’échiquier politique

Le président Jordan BARDELLA lors de son discours le 30 juin 2024 intitulé « l'alternance commence » se félicitant de l’arrivée en tête une nouvelle fois du RN pour ces élections législative anticipée © Capture vidéo RNTrois semaine après les européenne qui ont vu la victoire et l’apparition d’une France bleu marine ou le RN était arrivée en tête dans 93 % communes avec un score de 31,36 %. L’ancienne présidente du groupe RN à l’assemblée réélu dès le premier tour et le président du RN Jordan BARDELLA qui obtienne 33.15%. Des élections qui annonce peut-être aussi la fin de macronie qui arrive en troisième position avec 20,04 % Devancé par l’union de la gauche le Nouveau Front Populaire avec 27.99 %. Une victoire réalisée avec un taux de participation historique de 66,71 %.

Une mobilisation exceptionnelle…
Avec un taux de 25,9 %, à 12h contre un taux qui était de 18.43 % en 2022, il atteint un taux de participation de 59,39%, à 17h. Là aussi le même taux a une heure de la fermeture des bureaux de votes dans les petites villes contre 20h00 dans les grandes agglomérations comme Toulouse, Lyon ou Marseille. Ce taux était en 2022, à la même heure de 39,42 % soit près 20 points de moins. Des Français qui semblent avoir compris l’importance du vote pour renouveler leurs 577 députés lors du premier tour des élections législatives.

« Une victoire écrasante »
Quelques semaines après les européennes, le Rassemblement national montre et confirme son évolution historique dépassant la barre des dix millions de voix aux élections en prenant en compte les voix des candidats investis par le LR Éric CIOTTI qui a décidé de faire un accord politique avec le RN. Une victoire dont Marine le PEN c’est félicité confirmant « un vote sans ambiguïté témoigné leurs volontés de tourné la page après sept de pouvoir méprisant et corrosifs (…) et accueillons ce résultat comme une première marche d’alternance ». Peu après le Président du parti aura lui souligné l’importance de la participation exceptionnelle, et appel immédiatement a la mobilisation « En portant les candidats du RN et de ses alliés en tête et en leurs permettant d’être aux secondes tours dans une écrasante majorité de circonscriptions les français ont faire naitre un espoir sans précédent dans le pays ». Appelant les Français a resté mobilisé pour le vote du 7 juillet prochains. Jordan BARDELLA, soulignant que l’échec de la majorité présidentiel « ne lui permettais plus de l’emporter, mais que le score élevé de l’extrême gauche soulève des inquiétude majeurs » Concluant que désormais « le choix est clair, et deux chemins s’offre à la France d’un coté l’alliance du NFP rassemblée dernière Jean-Luc MELANCHON, qui conduirait le pays au désordre, a l’insurrection et a la ruine. De l’autre l’Union nationale conduite auprès de Marine le Pen, de Éric CIOTTI et de nos alliées ».

Une extrême gauche encore présente…
Le Chef de file de La France Insoumise Jean-Luc MELANCHON prononçant un discours après l'annonce des résultats du premier tour des élections législatives, à La Faïencerie, à Paris, le 30 juin 2024. (au centre) et membre de la coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP), avec à sa gauche Manuel BOMPARD, le coordinateur de La France insoumise. Et à sa droite la député européenne Franco- Palestinienne Rima HASSAN. Cette dernière s’est présentée avec un keffieh, foulard censé protégé du soleil et qui est devenu un symbole palestinien, autour du cou. © Capture vidéo NFPA contrario le rassemblement de la Gauche, critiqué par certain, et auquel Emmanuel MACRON ne pensait pas qu’il réussirait à s’entendre au rapidement avec la création du Nouveau Front Populaire. Un mouvement qui aura réussi a récolté 8 974 566 voix. Une seconde place qui ne reflète en rien une progression de LFI ou des Ecologistes. Comme le montre la carte ci-dessus. Un mouvement dont le chef de file de LFI a fait une déclaration entourée notamment de la député Franco-Palestinienne Rima HASSAN et du coordinateur de La France Insoumise, Manuel BOMPARD. Jean-Luc Mélenchon qui « a salué un vote massif qui a déjoué le piège qui était tendu au pays, et qui a infligé une lourde et indiscutable défaite au président, à ses candidats et à la prétendue majorité présidentielle ». Précisant que « Pour le second tour, le nouveau Front populaire est toutefois présent en duel dans la plupart des cas, le plus souvent face au RN, a souligné le leader de LFI. Il faut donner une majorité absolue au Nouveau Front Populaire, car il est la seule alternative », a-t-il asséné. Soulignant l’importance que pas une voix de plus ne devait aller pour le RN. Peut-être voulait-il faire référence à sa déclaration du 27 juin sur M6. Ou interrogé sur le slogan « Un flic mort : un vote pour le RN en moins », Jean-Luc MELENCHON invoque « le droit de rigoler », mais « pas sur la mort des gens ». Manuel BOMPARD qui a de son côté dénoncé « qu'on puisse mettre sur le même plan le Rassemblement national ou La France insoumise. C'est une mécanique inacceptable et insupportable et elle doit s'arrêter immédiatement pour qu'on puisse enfin avoir une campagne qui permette de confronter nos différentes propositions politiques ».

Echec pour la majorité présidentiel…
La Majorité présidentielle qui arrive cette fois en troisième position avec 6 425 707 soit 20.04 %. Un score certes meilleur que les européennes ou la majorité avait obtenu 14,60 %. Mais qui prouve combien le macronisme perd de plus en pouvoir. Pour preuve les nombreuses interventions du Chef de l’Etat n’auront pas convaincu les Français.

Majorité Absolue ou Majorité Qualifié ?...
A l’heure ou tractations se poursuivent et alors que la majorité présidentielle avait pourtant affirmé ne vouloir faire alliance ni avec la France Insoumise et le Nouveau Front Populaire, ni avec le Rassemblement Nationale. Le nombre des triangulaire qui se dessine environ plus trois cent. Pourrait profiter au RN et a ces alliées, il demeure peu probable que ces dernières réussies à obtenir une majorité absolue de 289 députés. Toutefois, le scénario de plus en plus crédible d’une majorité absolue pour le Rassemblement national à l’issue du 7 juillet pourrait entraîner de nombreux désistements chez les candidats les moins bien qualifiés. Certains partis ont d’ailleurs déjà passé des consignes en ce sens. Du côté du Nouveau Front populaire, les candidats arrivés en troisième position sont appelés à se désister au profit du candidat opposé au RN, pour faire barrage au parti d’extrême droite. Une stratégie confirmée par Jean-Luc Mélenchon, à l’occasion de son allocution à l’issue des résultats de ce premier tour.

Dans une déclaration écrite, Emmanuel Macron appelle à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » au second tour « face au Rassemblement national ». Le parti présidentiel Renaissance demande que, dans les circonscriptions où leurs candidats sont arrivés en 3e position, il y ait un désistement au profit des candidats en mesure de battre le Rassemblement national. Edouard Philippe appelle lui les candidats de son parti Horizons arrivés 3ème à se retirer pour éviter l’élection de députés RN ou LFI. Un chiffre à prendre avec précaution puisqu’au lendemain de l’annonce des résultats du 30 juin ont dénombré déjà 224 désistements, dont 134 provenant de la gauche et 82 du camp présidentiel et du centre. Par ailleurs, trois candidats LR, quatre du RN et un candidat divers se sont désistés.

Le Rédacteur : Stéphane LAGOUTIERE

Source : RN / NFP / Majorité présidentielle / Ministere de l'Interieur

Catégorie : VIE POLITIQUE
Publication : 01/07/2024
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