Marie-Arlette CARLOTTI donne rendez-vous pour la deuxime fois à ces concitoyens pour Tchater en direct
Madame Marie-Arlette CARLOTTI, Ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion répondra en direct aux internautes pour le second rendez-vous de la solidarité. Un rendez-vous pour quel s'était engagée à maintenir lors de son de son premier tchat, celle-ci avait en effet préciser quel répondrer une fois par mois aux Français sur les problématiques liées au handicap ou à la lutte contre l'exclusion. Rendez-vous donc le 12 juin en direct à partir de 18h30 sur le site du gouvernement.
Un premier rendez-vous un peu décevant même si la ministre parlé d'avantage d'un franc succès. Reste que ce premier tchat n'aura réuni que 300 internautes durant un peu moins 1 h 30 cette de questions / réponses avec au programme de nombreuse questions aux sujets multiples et varié. Se son ainsi l'accessibilité, l'éducation, la santé, mais aussi des questions plus politique comme celle d'un internaute qui demande a la ministre Marie-Arlette Carlotti si elle pense être véritablement efficace dans les mois à venir si elle bataille en même temps pour la Mairie de Marseille ? Réponse de la ministre ferme et catégorique « Je suis ministre à 100%, une fois élue je serai maire de Marseille à 100% », déclare la ministre en charge du Handicap. Conclusion : une fois à la tête de Marseille, la personne à la tête du ministère changera.
La Rédaction
Pierre Mauroy décéde à l’âge de 84 ans après une vie politique commencé en 1944.
Premier chef de gouvernement, il sera aussi le premier des socialistes à rejoindre Matignion sous la Ve République après l'élection de François MITTERRAND. Un poste qu'il conservera pendant plus trois ans auteur des premières grandes reforme de la gauche. Pierre MAUROY à qui le Chef de l'État actuellement en voyage au Japon a rendu hommage avant d'annoncer qu'un hommage national sera rendu aux Invalides.
François HOLLANDE rappelé a l’ordre par l’union europeenne sur des reformes des retraites et du travail
Alors que l'INSEE vient de publier les derniers chiffres du chômage qui ne cesse toujours de progressé de 39.800 en avril se sont désormais plus de 3,26 millions personnes qui sont désormais inscrites à Pôle emploi sans aucune activité, en catégorie A. Des chiffres que François HOLLANDE a survolés martelant la flexibilité et le compromis social lors d'une visite a Rodez et Castres le lendemain au sein de l'entreprise Fabre ou il a fait l'éloge de l'innovation et des « grands industriels ».
Le Chef de l'État, qui en a profité pour confirmer son autorité adressant une mise au point a l'adresse de l'Union européenne concernant les mesures a prendre en échange du délai de deux ans accordé pour ramener son déficit à 3 % du PIB. La commission qui a exigé de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail par la voie d'une liste de six recommandations. Revenant sur l'importance d'une nouvelle réforme sur les retraites afin de couvrir le déficit de 20 Mds€ des régimes d'ici à 2020 François HOLLANDE, de préciser « Nous la ferons dans la concertation, nous la ferons dans la justice, nous la ferons dans la responsabilité ». Et d'ajouter « mais la Commission européenne n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics, ce qui est la vérité ».
Un message de « fermeté » de François HOLLANDE essentiellement destiné a tordre un peu plus le cou à l'image toujours diffusée par une opposition voir y compris dans un parti de la gauche d'un président qui ne ferait rien et ne saurait pas où il va. Pas question pour lui de laisser croire qu'il engage des réformes parce qu'on le lui impose.
Un parti socialiste opposé à la rigueur !
Dans un communiqué le PS à travers David ASSOULINE qui a reconnu que : « si la nécessité de rétablir nos comptes publics est un impératif, la façon d'y arriver n'est pas unique ». Un partis socialiste qui affirme être toujours été opposé en Europe au « toute austérité ». Le porte-parole a ajouté : «Cette réforme des retraites est nécessaire, mais comme les autres (...) elle doit être juste, responsable, efficace et négociée». Une France qui malgré les affirmations du parti socialiste sur la souveraineté de la France pour décider des modalités de mise en œuvre de ses propres réformes ne dispose plus souvent que d'une très mince marge de majeur contraignant l'Assemblée nationale et n'être que chambre d'enregistrement...
Un chômage qui ne cesse de progresser....
Une visite de deux jours dans la région Midi-Pyrénées en compagnie notamment du Président du Conseil régional, Martin Malvy heureux, d'accueillir le président dans sa ville de Rodez. Reste que si le Chef de l'État aura confirmé de faire baissé le chômage d'ici la fin de 2013, celui n'aura que survolé cette question face a des chiffres qui batte de nouveaux records historiques après le pic de 1997 déjà été dépassée fin mars. En incluant les chômeurs ayant un peu travaillé (catégories A, B, C), le constat est encore plus accablant avec un bond de 58.100 (+10,8% sur un an).
Une nouvelle fois, toutes les catégories sont concernées, avec une hausse plus forte chez les jeunes (+2 % en catégorie A) et une nette poussée du chômage de longue durée (+1,5 % en ABC). Les entrées en apprentissage sont aussi en berne. Seule bonne nouvelle, les entrées pour licenciement économique ont reculé par rapport à mars (-2,9 %). Au niveau national, le ministère du Travail reconnaît que cette tendance négative se prolongera encore dans les prochains mois. Il maintient son objectif d'inverser la courbe d'ici à la fin de l'année, grâce aux emplois d'avenir, aux contrats de génération, et à la loi sur la sécurisation de l'emploi.
François HOLLANDE qui a cependant reconnu que l'année sera difficile sur le front de l'emploi. « Le chômage progresse depuis cinq ans et va continuer d'augmenter » les prochains mois, a-t-il avoué, expliquant « tout faire » pour gagner cette bataille. Manière d'alterner entre discours de vérité et tonalité optimiste pour tenter de restaurer la confiance.
En Midi-Pyrénées la région n'échappe pas non plus à la progression, situation pour lequel elle avait réussi à échapper jusqu'en 2011. À la fin avril 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégories A.B.C augmente de 2,1 % sur un mois. Cette hausse mensuelle est la plus importante observée depuis 4 ans. Elle concerne les demandeurs d'emploi ayant eu une activité réduite au cours du mois (+ 1,8 % en catégories BC) ainsi que ceux sans activité (+ 2,2 % en catégorie A).
Les hommes et les jeunes sont les plus impactés par la hausse ce mois-ci, mais les autres publics sont également en progression sensible. Sur un an, la demande d'emploi de catégorie ABC augmente de 11,7 %, un rythme inégalé depuis 3 ans.
Au cours des trois derniers mois, les offres d'emploi non durable (de moins de six mois) diminuent de 10,8 % alors que les offres d'emplois durables progressent de 6,4 % par rapport aux trois mois précédents. En Midi-Pyrénées, on comptait 152 100 demandeurs d'emploi n'ayant exercé aucune activité fin avril. Si on ajoute ceux qui n'ont eu qu'une activité réduite (catégories A, B et C), le chiffre passe à 235 080.
Stéphane LAGOUTIÉRE
François HOLLANDE souhaite placé l’an II de son mandat sous le signe de l’offensive !!!
La majorité socialiste affirme avoir vu un président ferme et serin, alors que l'opposition qu'il s'agisse de la droite, au centre ou extrême de gauche comme droite plutôt que confirme l'incapacité .François HOLLANDE qui lors d'un discours d'une vingtaine minutes avant de répondre aux journalistes est revenu sur les sujets d'actualités ainsi que les objectifs du gouvernement affirmant que l'idée d'un remaniement n'était pas une priorité. Reste que la politique sociale au-delà des chiffres du chômage et autres cout des dépenses liées a ce secteur, François HOLLANDE ne fera aucune déclaration concernant la politique de la population de Français qui pourtant représente plus de 12 millions d'entre eux.
Situation qui devient de plus en plus difficile pour la majorité d'entre eux vivant en dessous du seuil de pauvreté et pour lequel l'accès a la santé comme dans le cas évoqué le 17 mai dernier par l'Unapei, mais aussi aussi a l'éducation avec plus de 30 000 enfants toujours en absence de scolarité et plus grave un taux de chômage record qui atteint plus de 22 % au sein des travailleurs handicapés, chiffre bien en dessous de la réalité puisque beaucoup d'entre eux ayant renoncé de s'inscrire.
Ni austérité ni rigueur, mais "sérieux budgétaire"
Tels seront les mots auxquels le chef de l'État n'a cesse de s'appuyer comme pour se rassurer qu'il conduisait bien le bateau France. Le chef de l'État a vanté le "sérieux budgétaire" affirmant y compris une baisse de la dépense publique l'an prochain après une stabilisation.
L'autre mot essentiel de cette conférence de presse aura été manifestement celui phase que veut ouvrir le président de la République « d'offensive », en Europe, pour la croissance, avec la proposition de créer un gouvernement économique de la zone euro, offensive pour l'emploi, offensive pour la formation, offensive pour les investissements d'avenir. François Hollande veut redonner à la France confiance en elle-même : la première année du quinquennat était une année de réparation de la France, elle a posé les fondements du changement, la deuxième année sera celle de l'espérance et de la force retrouvées pour notre pays.
François Hollande qui a rappelé sa volonté de «faire bouger les lignes en Europe» afin d'orienter la politique communautaire vers plus de croissance, une volonté qui porte d'ores et déjà ses fruits: stabilisation de la zone euro, création d'instruments de solidarité, élaboration d'une nouvelle doctrine pour la Banque centrale européenne baisse des taux d'intérêt pour certains États membres.
Le président de la République évoquant le délai de deux ans accordé par l'Union européenne comme un «rebond», et non un «répit». Après cinq années d'une économie à l'arrêt, des réformes essentielles ont été engagées depuis un an dans le but de relancer la croissance et de favoriser l'emploi, comme le pacte de compétitivité, l'allègement du coût du travail et l'accord sur la sécurisation de l'emploi
Des réformes dans la durée...
Lors de sa conférence de presse, le président de la République vient d'ouvrir une nouvelle phase, d'offensive, pour sortir la France de la crise : offensive en Europe, pour la croissance, avec la proposition de créer un gouvernement économique de la zone euro, offensive pour l'emploi, offensive pour la formation, offensive pour les investissements d'avenir. François Hollande veut redonner à la France confiance en elle-même : la première année du quinquennat était une année de réparation de la France, elle a posé les fondements du changement, la deuxième année sera celle de l'espérance et de la force retrouvées pour notre pays.
Des Français qui ont vu, certes, un président précis dans ses promesses pour lequel les Français ne jugent pas quelle est une priorité comme pour le mariage pour tous. Des Français qui auront surtout vu un président de la République contrairement a ses affirmations aux dialogues face à une volonté inflexible de poursuivre son projet pour préparer la France de demain.
Français ont vu un président totalement mobilisé qui prépare la sortie de la crise et dessine la France de l'après-crise. Le président de la République est, à la fois, dans le dialogue avec les Français, et dans une volonté inflexible de poursuivre son projet pour préparer la France de demain.
François Hollande a fait le choix d'inscrire son action dans la durée. Parce que les réformes s'attaquent selon lui au fond des problèmes dans un pays éprouvé par la crise et affaibli par dix ans d'une politique de droite à la fois injuste et inefficace, elles ont besoin de temps pour produire tous leurs effets.
Un avis partagé par le parti socialiste pour lequel les fondements d'un retour à la croissance ont été bâtis pendant cette première année avec quatre piliers majeurs : le rétablissement de notre souveraineté budgétaire, le soutien à l'emploi, à l'investissement et l'innovation, à l'école et la formation.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Le handicap serait de loin l’un des sujets considérés comme prioritaires par le Gouvernement
Après le baromètre de l'accessibilité l'association des paralysées de France et son nouveau président, au lendemain de la campagne contre les lobbies, celle-ci n'a pas hésité à octroyer à chacun des ministres une note à travers un classement pour le moins suprenant, réalisé en partenariat avec l'association République et diversité, qui créée la surprise et qui manifestement ne semble pas ressortir avec les différents sondages d'opinion ou des associations.
Un sondage réalisé sur quatre critères de discriminations : le genre, le handicap avec un petit une fois de plus ce classement lui n'aura été réalisé que sur une vision du handicap moteur(1), l'origine, et l'orientation sexuelle, sur la base des propositions qui avaient été réunies dans le Pacte pour l'égalité et la diversité, publié en février 2012.
Ainsi, deux ministres obtiennent une note supérieure à la moyenne dans le classement de lutte contre les discriminations liées au handicap. Le premier, Vincent PEILLON, le ministre de l'Éducation nationale, avec 14/2 le second étant le premier premier lui-même Jean-Marc AYRAULT, avec 12/20. Des notes qui pour l'APF se justifieraient dans « La scolarisation des enfants et des jeunes en situation de handicap s'est améliorées » même si la mise en œuvre des aménagements et adaptations pédagogiques « n'est toujours pas suffisamment prise en considération », note l'APF, qui reconnaît aussi à Vincent Peillon une « méthode de concertation pleinement satisfaisante ». Un ministre qui a néanmoins subi les foudres de plusieurs associations comme l'APAJH, l'Unapei ou la PEP jugent ses projets de réformes pour les élèves handicapés inadéquats face a plus de 30 000 enfants toujours non scolarisés.
Un jugement satisfaisant que l'APF porte également envers le Premier ministre qui est quant à lui, crédité d'avoir signé une circulaire invitant tous les ministères à prendre en compte le handicap dans les projets de loi, de réunir pour la première fois depuis quatre ans le comité interministériel en juin 2013.
Arrive par la suite, Najat VALLAUD-BELKACEM chargé des droits des femmes et Marie-Arlette CARLOTTI chargé des personnes handicapées et de l'exclusion, tous deux à huit de moyenne. Une moyenne que ne pas dans le sens de la ministre qui a affirmé voir son bilan d'un an au gouvernement « comme satisfaisant ». Viennent ensuite Michèle DELAUNAY chargée des personnes âgées où Thierry REPENTIN ministre des Affaires européennes avec une note inférieure à 7. Les autres ministres ayant obtenu des notes inférieures à deux points !
Marie Arlette CARLOTTI : 8 sur 20, loin d'être apprécié !!!
L'association des paralysées de France, qui semble la rejoindre l'ensemble des associations pour lequel le bilan de Marie-Arlette Carlotti, n'est pas positif. Si l'APF apprécie que la ministre en charge des personnes handicapées ait « pris en compte l'enjeu de l'accessibilité », mais elle lui tient rigueur de n'avoir pris aucune mesure essentielle (compensation du handicap...) et d'avoir tenté de modifier le statut des Maisons départementales des personnes handicapées contre l'avis des associations. Éducations, emploi, formation professionnelle ou même encore il y a quelques jours avec le plan autisme, bon nombre d'associations ne cessent de regretter le manque considération dans les décisions concernant le handicap.
Stéphane LAGOUTIERE
(1) Le handicap moteur : recouvrant l’ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes)
Bilan et perspectives du premier schéma national Handicap rares
La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette CARLOTTI a conclu aujourd'hui 30 avril, le Comité de suivi du schéma national d'organisation sociale et médicosociale pour les handicaps rares1 (CLAPEA). La ministre déléguée qui a cette occasion a salué le travail réalisé depuis 2009, tant du point de vue du progrès des connaissances que du développement et de la structuration de l'accompagnement médico-social.
Marie-Arlette CARLOTTI a souligné l'effort financier, notamment par l'ancien gouvernement, consenti en faveur du déploiement de ce schéma. Un schéma dans lequel aura été inscrit plus 33 M€ dans le cadre du programme pluriannuel de création de places lancé en 2008. Ce sont ainsi 131 places dédiées à l'accompagnement d'enfants ou d'adultes présentant un handicap rare ont été autorisées, pour un montant de 6.8 M€. En 2013, pour compléter cette offre de service, de nouvelles autorisations d'engagement, d'un montant de 21 M€, seront notifiées aux agences régionales de santé.
La ministre qui aura a insisté sur l'intérêt et l'originalité du dispositif mis en place qui combine une expertise au niveau national (les quatre centres ressources), des équipes relais au niveau interrégional et un maillage territorial constitué par les ressources locales d'évaluation et d'accompagnement. Souhaitant egalement que la préparation du second schéma national handicaps rares s'engage dès maintenant. À cette fin, elle a demandé à la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) de dresser le bilan du premier schéma et de lui faire des propositions pour le second, en impliquant l'ensemble des parties prenantes en lien avec la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), notamment les associations de personnes en situation de handicap.
N'hésitant pas a souligné lors de son intervention devant le président du CLAPEA,et ses membres, a salué l'intérêt des réflexions engagées dans ce schéma qui interrogent de manière globale les modalités d'accompagnement de toute personne handicapée « par leur complexité, les handicaps rares mettent à l'épreuve nos organisations, nos capacités d'expertise et notre dispositif médico-social. Ils nous permettent de progresser pour offrir aux personnes en situation de handicap un accompagnement au plus près de leurs besoins et de leur projet de vie ».
Il ne reste plus qu'a espéré contrairement a ce qui semble avoir été fait pour le 3e plan autisme que la ministre présente le 2 mai prochain, les associations représentatives aient cette fois réellement droit de citer et qu'ont tienne compte de leurs propositions.
La Rédaction
Les ministres rendent publique leurs patrimoines : voyeurisme pour certains, transparence pour d’autres
Avec un peu plus d'une heure de retard, le gouvernement a publié à 18h30, où hormis quelques surprises celle-ci n'ont fait que confirmer idée d'une gauche caviar dont le rapport a l'argent reste toujours très compliqué. Un site dans lequel se sont donc les déclarations de patrimoine de Jean-Marc Ayrault et de ses 37 ministres de son gouvernement peut être consulté sur un site internet depuis le 15 avril. Des déclarations recensent, par pôles ministériels, les biens immobiliers, bijoux, œuvres d'art ou encore véhicules que possèdent les ministres.
Une déclaration qui n'aura rien véritablement apporter au Français au-delà qu'aucun membre du gouvernement à l'exception de Laurent Fabius ne possédait de parts dans une entreprise et de Michèle DELAUNAY qui dispose d'un compte titre PEA et que seule six ministre est assujettie a l'impôt sur les grand fortune. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré un patrimoine net de 1,55 million d'euros tandis que Laurent Fabius, dont la déclaration était très attendue, a annoncé un patrimoine de 6,07 M€ contre 5.4 M€ dont 3,1 M de bien immobilier. Mais également Michel SAPIN, Marisol TOURAINE et Valérie FOURNEYRON qui dépasse tous trois le million de patrimoine.
En hâtant la publication des patrimoines, l'exécutif, toujours ébranlé par les suites de l'affaire CAHUZAC, espère tourner cette page douloureuse et reprendre la main. D'autant que l'opinion est favorable à cette mesure. Plus de six Français sur dix estiment nécessaire la publication du patrimoine des politiques, même si sept sur dix se disent indifférents à la richesse de tel ministre ou député, selon un sondage IFOP
Certains redoutent du voyeurisme... Des élues divisées...
Alors que le président de l'assemblée nationale lui-même a déclarer son opposition a telle pratiques concernant les élus députés, sénateur et élus locaux. Un avis partagé par une partie de l'opposition de droite elle-même. Car c'est bien à reculons que les ministres se sont pliés à l'exigence de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Certains redoutent un grand déballage "voyeuriste". Alors que pourtant la commission affirme avoir pris toutes les précautions pour ne dévoiler les adresses personnels.
Après cette opération transparence, certains ministres tiennent à s'expliquer. C'est le cas de Frédéric CUVILLIER, en charge des Transports, qui s'est plié à l'exercice lundi autour d'un café dans son fief de Boulogne-sur-Mer. "Cela ne me dérange pas de vous accueillir, mais il y a d'autres préoccupations, plus importantes que celle-ci", relativise-t-il.
Concernant la pratique qui n'a plus que très peu de chances de disparaître pour le PCF, la publication des patrimoines «ne répond pas à la question» de l'évasion fiscale. Le porte-parole du PCF, Olivier DARTIGOLLES, juge aussi peu intéressant le nombre de ministres payant l'ISF «s'ils ne font rien pour lutter contre les inégalités». Un qu'exprime également le Front national, pour qui c'est «une opération de diversion». Sur BFM, Florian PHILIPPOT, conseiller de Marine Le Pen estime que ces déclarations « ont un côté grotesque» et il appelle à plutôt publier les revenus pour «lutter contre les conflits d'intérêts».
La Rédaction