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Le 1er vaccin contre la méningite à méningocoques B autorisé par l’agence européenne du médicament

un médecin injectant vaccin contre une maladie contagieuse (Illustration 2009)L'association Méningites France vient d'annoncer qu'après plus de vingt ans de recherche, le premier vaccin capable de protéger contre la plupart des méningites à méningocoques B vient de recevoir un avis favorable du CHMP aujourd'hui 16 novembre 2012.

Une maladie qui faut-il le rappeler est peut avoir des conséquences extrêmement graves qui provoque une inflammation des membranes enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Elle touche essentiellement les enfants et les adolescents et survient, en général, du début de l'hiver au printemps. Il existe trois sérogroupes principaux de la bactérie : A, B (le plus fréquent en France) et C.

Un vaccin pour lequel au niveau européen le comité des médicaments à usage humain (CHMP) évaluent actuellement les demandes relatives aux médicaments dans le cadre des procédures centralisées d'autorisation de mise sur le marché.

Un vaccin qui pourrait être disponible selon l'union européenne au premier semestre 2013. Une arrivée pour lequel « Nous nous réjouissons de l'arrivée de ce nouveau vaccin qui marque une étape supplémentaire dans la lutte contre les méningites à méningocoques et ceux après l'arrivée d'un vaccin contre les méningites à méningocoques C il y a quelques années, nous attendions avec impatience un vaccin efficace contre les méningites à méningocoques B, », à déclare Jimmy VOISINE, Président de l'association Méningites France.

Une maladie peu fréquente en France mais qui existe tout de même, et qui comme le rappelle l'association peut atteindre n'importe lequel d'entres nous. Les méningites à méningocoque qui peuvent toucher par une méningite dont près de 10%. qui décéderont parfois très rapidement après l'apparition des premiers symptômes et 20% de survivants qui garderont des séquelles invalidantes pour toute une vie. Dans la plupart des cas, il n'y a pas de facteurs de risque, elle survient généralement chez des personnes en bonne santé et les symptômes ne sont pas spécifiques.

En Europe, plus de 7000 cas...

Chaque année, environ 1,2 millions de cas de maladie invasive à méningocoques sont enregistrés dans le monde, dont 7.000 se produire en Europe. Plus de 90% des cas de méningite à méningocoque et la septicémie sont causées par cinq des 13 sérogroupes de méningocoques, en particulier les groupes A, B, C, W135 et Y. En Europe, le groupe B est le méningocoque du sérogroupe le plus répandu, avec 3,406-4,819 cas signalés chaque année entre 2003 et 2007, selon un rapport de surveillance publié par le Centre européen de contrôle des maladies. L'avis du CHMP sur Bexsero sera maintenant envoyé à la Commission européenne pour l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché.

La Rédaction

Un système de vision sonore pour les aveugles de naissance

sensation de substitution Un système de « vision sonore » permettant à des aveugles de naissance de percevoir les formes d'un visage, d'une maison, et même de lettres et de mots est mis au point par une équipe de l'Université Hébraïque de Jérusalem. Grâce à ce dispositif, les chercheurs montrent que les zones du cortex cérébral dédiées normalement à la lecture s'activent sous l'effet des stimulations chez les personnes aveugles de naissance.

Les résultats de cette étude, réalisée avec le concours de chercheurs du centre de recherche de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (Inserm/UPMC/AP-HP) et de NeuroSpin (CEA-Inserm), ont été publiés le 8 novembre dans la revue Neuron.

Il est généralement admis que chez les aveugles de naissance, le cortex visuel ne peut se développer de façon normale, au point qu'il sera impossible ultérieurement de retrouver la vue, même en cas de correction de la cécité. En réalité, des aveugles peuvent accéder à une sorte de vision, décrire des objets, et même identifier des lettres et des mots écrits, grâce à un dispositif de « substitution sensorielle » (SSD) transformant les images en sons.

C'est ce que vient de montrer l'étude réalisée au Centre de Neurosciences Edmond et Lily Safra (Université Hébraïque, Jérusalem). Cette étude a été conçue par les chercheurs de l'Université Hébraïque, qui en ont réalisé la partie expérimentale, avec l'appui scientifique des spécialistes français de neuroimagerie cognitive.

Concrètement, le dispositif comprend une petite caméra vidéo incorporée à des lunettes, un ordinateur portable (ou un Smartphone) transformant l'image en sons, et un casque stéréo pour entendre ces sons. Par exemple, une ligne oblique sera transformée en un son de plus en plus aigu (ou de plus de plus grave). Le même principe permet de coder sous forme auditive des images beaucoup plus complexes.

Les aveugles peuvent atteindre avec ce système une acuité « visuelle » meilleure que celle qui définit la cécité selon les critères de l'OMS.

Après seulement 70 heures d'un entraînement spécialisé, les aveugles parviennent à classer correctement des images en différentes catégories (visages, maisons, etc.). Ils peuvent également percevoir d'autres informations importantes, comme la localisation des personnes présentes dans la pièce ou quelques expressions faciales. Ils parviennent même à lire des lettres et des mots

Au-delà des performances autorisées par ce système de substitution sensorielle, les chercheurs de l'Université Hébraïque ont cherché à comprendre ce qui se passe dans le cerveau des aveugles lorsqu'ils apprennent à « voir » grâce aux sons. Pour cela, ils ont mis au point une étude d'IRM fonctionnelle avec un paradigme spécifique. En particulier, ils ont montré que les régions du cortex normalement dédiées à la perception visuelle, dont l'utilité est incertaine chez les sujets aveugles, sont fortement activées lors de la « vision sonore » de visages, de maisons, de mots, etc.

Non seulement le cortex visuel s'active, mais en outre il montre une spécialisation fonctionnelle « normale » pour les différentes catégories d'objets. Ainsi, chez les sujets voyants, une région bien précise du cortex visuel de l'hémisphère gauche (connue sous le sigle de VWFA), est connue pour s'activer plus fortement lors de la perception de chaînes de lettres que lors de la perception d'autres types d'objets. Or c'est très exactement la même région qui s'active lorsque les sujets aveugles lisent des lettres grâce au dispositif de « vision sonore ».

« Le fait que cette spécialisation pour la lecture se développe après seulement quelques heures d'entraînement, met en évidence un degré remarquable de plasticité cérébrale » explique Stanislas Dehaene du Centre d'imagerie NeuroSpin.

Ces résultats soutiennent l'idée que le cortex dit visuel est en réalité spécialisé pour l'analyse des formes des objets, et qu'il peut exercer cette fonction sur une entrée visuelle (comme c'est en général le cas), mais aussi, en cas de besoin, sur une entrée auditive ou tactile. « Ces résultats suggèrent qu'il pourrait être possible, moyennant une technologie et une réadaptation appropriées , de 'réveiller' certaines régions cérébrales et d'accéder à certains aspects du monde visuel, même après des années, voire une vie entière, de cécité », conclut Laurent Cohen du Centre de recherche de l'ICM.

L’INSERM annonce la découverte d’une piste pour soulager les spasmes de la SLA dite de Charcot

luc-dupuis-INSERMU-692Selon des travaux publiés le 30 octobre 2012, dans « Brain », Une équipe de chercheurs strasbourgeois de l'INSERM, dirigée par Luc DUPUIS « Signalisation moléculaire et neurodégenérescence » vient de découvrir l'origine des spasmes, un symptôme invalidant de la sclérose latérale amyotrophique. Une dégénérescence des neurones qui libèrent de la sérotonine serait responsable de ces sensations. A plus long terme, les chercheurs imaginent que des molécules agissant sur les récepteurs de la sérotonine présents dans le cerveau pourraient supprimer ces douleurs chez le patient.

La sclérose latérale amyotrophique, que l'on appelle aussi la maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative dont l'incidence en France est similaire à la sclérose en plaques (2 à 3 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants). Elle affecte de façon particulière les neurones qui contrôlent la motricité en particulier les motoneurones et les neurones moteurs centraux. Les premiers, situés dans la moelle épinière sont directement reliés aux muscles et permettent leur contraction et l'étirement.

Les seconds, situés au niveau du cerveau, reçoivent l'ordre d'exécution du mouvement. Lorsque la maladie évolue, les neurones dégénèrent, les muscles ne sont plus stimulés et arrêtent de fonctionner. Les mouvements, la marche, le langage deviennent progressivement impossibles et les patients décèdent en moyenne 2 à 5 ans après le diagnostic, généralement par insuffisance respiratoire.

D'autres symptômes accompagnent la paralysie et peuvent être très invalidants au quotidien. La survenue de spasme (ou spasticité) est une réponse musculaire exagérée à un stimulus qui produit des contractions musculaires longues et involontaires, et des douleurs. Elle est fréquemment observée au cours de la SLA. Elle était attribuée jusqu'alors à la disparition des neurones moteurs centraux.

Dans cette étude, les chercheurs de l'Inserm montrent, au contraire, que ces spasmes sont liés à la dégénérescence d'un autre type de neurones, situés dans le tronc cérébral et produisant de la sérotonine.

Ils ont observé, chez des patients atteints de SLA, et dans un modèle de souris transgénique que les neurones sérotoninergiques s'atrophiaient au cours de la maladie et que les niveaux de sérotonine étaient fortement diminués dans la moelle épinière avant les symptômes moteurs.

Par ailleurs, certaines molécules actives contre les récepteurs de la sérotonine abolissent les spasmes des souris transgéniques atteintes de SLA. Ce travail montre que la dégénérescence neuronale au cours de la SLA n'est pas limitée au système moteur au sens strict. Pour Luc Dupuis, « des molécules agissant sur les récepteurs de la sérotonine 5-HT2B et C pourraient, à terme, être anti-spastiques chez les patients SLA. »

L’INSERM et le CNRS mettent en avant un nouveau gène : HOIL1, à l'origine d'une nouvelle maladie rare

Un chercheur dans un laboratoire en train de procéder a des recherche sur des gènes humain (Illustration)La chercheuse Capucine PICARD, de l'équipe de l'unité Inserm 980 "Génétique Humaine et maladies infectieuses" / Université Paris Descartes dirigée par Jean-Laurent CASANOVA et des chercheurs d'un laboratoire CNRS / Institut Pasteur dirigé par Alain Israël sont parvenus à identifier le rôle du gène HOIL1 dans le cas de l'association paradoxale d'un déficit immunitaire avec une maladie auto-inflammatoire chronique et un déficit musculaire, chez 3 enfants issus de 2 familles différentes.

Cette étude marque encore une fois l'influence de la génétique dans la réponse de l'organisme aux agents infectieux. Des travaux publiés online sur le site de la revue Nature Immunology, depuis le 28 octobre 2012.

Cette discipline qu'est la génétique des maladies infectieuses est née du constat qu'il existe une grande variabilité de résistance aux maladies selon les individus, la même pathologie pouvant être mortelle chez les uns, bénigne ou asymptomatique chez les autres. Il a ainsi été démontré que la prédisposition à une infection est due à des particularités génétiques qui se traduisent par des variations des mécanismes moléculaires de la réponse immunitaire.

Les 3 enfants, dont 2 suivis dans cette étude et pris en charge à l'hôpital Necker - Enfants malades étaient touchés par 3 pathologies simultanées : des infections invasives bactériennes (pneumocoques ou autres), une maladie auto-inflammatoire (fièvres récurrentes héréditaires) et une amylopectinose (déficit musculaire pouvant atteindre les muscles cardiaques notamment). Le fait que 2 enfants d'une même fratrie soient atteints des mêmes symptômes a attiré l'attention des chercheurs sur l'origine génétique héréditaire de cette maladie.

L'équipe a mené alors des études génétiques poussées leur permettant d'identifier le défaut génétique responsable de ces 3 pathologies observées, à savoir : des mutations du gène HOIL1.

Le défaut complet d'expression de ce gène entraine un fonctionnement défectueux des défenses immunitaires. Néanmoins ce qui rend cette pathologie unique est le fait que selon le type de cellules impliqué dans l'immunité, le défaut génétique ne s'exprime pas de la même manière. D'une part, ce gène muté est responsable d'une trop forte réponse des leucocytes, expliquant la maladie auto-inflammatoire. D'autre part, à l'inverse, ce même défaut génétique provoque un défaut de réponse dans d'autres cellules, expliquant la susceptibilité de ces enfants aux infections bactériennes.

La molécule HOIL1 issue du gène du même nom est responsable d'une instabilité du complexe de molécules LUBAC qui joue un rôle dans la transmission du signal reçu par les cellules immunitaires lors d'une infection. Ces données suggèrent que le défaut génétique de HOIL1 chez l'homme est responsable d'un défaut secondaire du complexe LUBAC, et que LUBAC contrôle la réponse immunitaire différemment selon les types cellulaires.

Ce complexe LUBAC a jusque-là été très étudié chez la souris, mais c'est la première fois que l'on constate chez l'humain cette déficience. Pour le moment, seuls 3 patients en France et en Italie ont été identifiés avec ce déficit en HOIL-1. La découverte de ce nouveau défaut génétique va peut-être permettre l'identification de nouveaux patients dans d'autres régions du monde.

La Rédaction

Interfaces innovantes, captation du geste main libre : l’interaction tactile et gestuelle en question

interaction tactile et gestuelle en questionSite d'excellence économique dédié à l'image et aux industries créatives, la Plaine Images organise, avec le Centre de recherche INRIA Lille Nord Europe, la 3ème édition du Forum sur l'Interaction Tactile et Gestuelle les 13 et 14 Novembre prochains dans l'Imaginarium de la Plaine Images à Tourcoing. Réunissant chercheurs, entreprises, artistes et curieux, le FITG s'intéresse cette année au couplage perception/action et à l'accessibilité au handicap. Explications...

Vitrine de la Plaine Images et véritable village créatif hybride de 8 000 m2, associant entreprises, chercheurs, artistes et structures de formation), l'Imaginarium accueille pendant deux jours près d'une trentaine de conférenciers européens et une cinquantaine de démonstrations interactives.

Table tactile interactive tangible ou sans contact (pour les chirurgiens en bloc opératoire par exemple), application tablette pour l'aide au déplacement ou méthode de saisie de texte sur téléphone tactile mobile adaptées au handicap visuel, le FITG explore les tendances des plate formes matérielles et logicielles, actuelles et de demain, les usages, et propose cette année un focus sur l'accessibilité pour tous...

A voir et à écouter...

A découvrir sur l'espace « Démo », les dernières applications tactiles et sans contact (touchless) pour bornes, tables, mobile et web, l'application i-Pad d'iDact pour aider les malvoyants à se déplacer dans les réseaux de transports et à trouver les lieux publics adaptés, grâce à la voix et au touché, le cube virtuel et son double d'Orange Labs ou encore « L'art du Combat » ou l'interaction tactile et gestuelle l'arme à la main selon le REGHT... Côté exposant des représentants de tout l'europe seront présent comme Numédiart (Mons), d'Orange Labs (Grenoble), de l'Université d'Hasselt (Belgique), du Bristol Interaction and Graphics Group (Grande-Bretagne) ou du Hasso Plattner Institute (Allemagne) viendront partager travaux, expérimentations et innovations...

La Plaine Images : 5 hectares dédiés aux industries créatives

façade de l'imaginarium qui accueil une vingtaine de jeune entreprises Véritable quartier dans la ville et installée sur un ancien site industriel textile, La Plaine Images est entièrement consacrée à l'image et aux industries créatives. Jeux vidéo, animation, audiovisuel, multimédia, plus de 50 entreprises (représentant 1000 salariés), artistes et chercheurs contribuent au développement d'un site d'excellence de niveau international.

La Plaine Images est un des 3 sites emblématiques du Pôle Images, un pôle d'excellence impulsé par Lille Métropole Communauté Urbaine et la région Nord-Pas de Calais dans le cadre du redéploiement économique du territoire autour de filières d'avenir. Ce projet qui vise à faciliter et encourager la croissance de l'économie créative dans des zones urbaines altérées des villes moyennes d'Europe du Nord-Ouest, notamment en utilisant le modèle pionnier de « Générateur de zone créative ». FITG en est un parfait exemple, puisqu'il met en application plusieurs des objectifs de ce modèle en réunissant dans un seul événement entrepreneurs, chercheurs et artistes.

La Rédaction

Les étudiants en mécanique de l'Université de Lorraine partagent un bout de chemin avec les personnes atteintes de handicap

étudiants de licence MCPA et leurs enseignants MM. Arnoux et Sutter autour de leurs réalisations.© DP/Université LorraineDepuis 2008, Messieurs Jean-Jacques Arnoux et Guy Sutter, enseignants à l'IUT Génie Mécanique et Productique de Metz et responsables de la licence professionnelle "Méthodes de Conception et de Production Avancées", ont fondé l'association "Mécanique&Handicap". Elle a pour but de mobiliser les compétences des étudiants en mécanique pour concevoir et réaliser des équipements de loisir destinés aux personnes atteintes de handicap.

Ainsi, chaque année, ces étudiants échangent avec les différents partenaires sur leurs projets pour prendre la mesure des difficultés matérielles et techniques rencontrées par ces personnes lorsqu'elles souhaitent disposer d'équipements adaptés pour partager des activités de loisirs avec des personnes valides.

Le partage des expériences est un objectif majeur de ce travail qui enrichit tous ses protagonistes. Dans leurs projets, les étudiants sont amenés à intégrer les échanges humains dans leurs démarches de caractérisation du besoin auquel doivent répondre leurs réalisations. Ils constituent ainsi, avec l'aide de leurs enseignants, le cahier des charges de chaque réalisation en collaboration avec les personnes à qui elles sont destinées.

Ils sont par conséquent amenés à rencontrer des personnes atteintes de handicap comme des les étudiants de la licence MCPA qui testent la chaise tous terrains. © DP/Université Lorraineresponsables de structures spécialisées, leurs kinésithérapeutes ou encore leurs ergothérapeutes. Ce rapport humain leur permet de prendre conscience de l'extrême utilité de leurs projets qui répondent aux attentes importantes de leurs futurs utilisateurs.

Les étudiants retirent donc une grande satisfaction et une grande confiance en eux lorsqu'ils parviennent à réaliser ces équipements après avoir surmonté les difficultés techniques mais aussi leurs appréhensions initiales à se familiariser avec le monde du handicap qui leur est, pour la plupart d'entre eux, très mal connu. Dans le même temps, les personnes qui reçoivent ces équipements sont très réconfortées par le sentiment que leurs aspirations à partager des loisirs avec les valides et non pas qu'entre personnes atteintes de handicap, ont été comprises. Ces personnes disposent alors d'équipements qui leur permettent de partager une sortie en forêt avec leur famille ou de pratiquer un sport plus engagé en tandem handicapé-valide ou sur des pentes plus raides avec un Fauteuil Tous Terrains en montagne.

Les réalisations de l'association Mécanique&Handicap portent également sur des équipements plus spécifiques comme par exemple l'adaptation de fauteuils pour des sports adaptés ou bien l'ajustement des passages de seuil dans une maison. Pour faire appel aux services de cette association, merci de contacter les responsables M. Arnoux ou M. Guy Sutter via leur adresse e-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Mucoviscidose, après plusieurs années de recherche celle-ci lance deux nouveaux traitements

2012.07.25.medicamentLa recherche contre la mucoviscidose est très active et nous vivons actuellement une période charnière, nous explique Franck Dufour, directeur scientifique de l'association Vaincre la mucoviscidose (AFM). Etat des lieux, autour de deux bonnes nouvelles récentes en la matière. Ces derniers mois en effet, deux nouveaux traitements contre la mucoviscidose ont fait leur apparition : le Kalydéco® et le Bronchitol®. Leurs modes d'action et leurs cibles thérapeutiques sont très différents, puisque le premier s'attaque aux origines de la maladie alors que le second vise les symptômes.

Pour Frank Dufour, le Kalydéco® « a marqué un vrai tournant dans la recherche et la prise en charge de la mucoviscidose, puisqu'il s'agit de la première molécule qui s'attaque aux origines mêmes de la maladie. » Et plus particulièrement à la mutation G551D du gène CFTR, qui concernerait entre 2% et 4% des patients souffrant de mucoviscidose. « Les études cliniques ont fait état d'une augmentation significative de la fonction respiratoire au bout de quelques semaines, et même d'une reprise pondérale », poursuit-il.

Un nouveau-né sur 4 200 touché

Disponible aux États-Unis depuis février 2012, ce traitement bénéficie en France d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU). Il s'agit d'une mesure exceptionnelle de mise à disposition, concernant des médicaments encore dépourvus d'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Une solution d'attente. D'ailleurs, « une demande d'AMM a également été déposée au niveau européen », précise Franck Dufour.

Le Bronchitol®, lui, est autorisé en Europe depuis avril 2012. Le directeur scientifique de vaincre la mucoviscidose explique que ce traitement « vise à fluidifier le mucus des poumons, à lutter contre les risques d'infection et à pallier les défaillances digestives », dont souffrent les patients. Il se présente sous la forme d'une poudre sèche à aspirer, et « permettent vraiment d'améliorer la qualité de vie des patients »

Rappelons que la mucoviscidose est une maladie génétique transmise lorsque les deux parents sont porteurs de la mutation génétique. Elle touche les voies respiratoires et le système digestif. D'après vaincre la Mucoviscidose, un nouveau-né sur 4 200 en est atteint. La maladie évolue toujours de façon dramatique, le seul réel espoir pour les malades reposant sur la transplantation d'un bloc cœurs-poumons... « Grâce aux progrès de la recherche et des soins, l'espérance de vie des enfants nés en 2006 porteurs de la mutation est de 47 ans. En 1965, elle ne dépassait pas 7 ans », poursuit l'association sur son site Internet. Mais l'âge auquel les patients sont emportés n'excède pas en moyenne, 29 ans... Pour tout savoir sur le sujet, rendez-vous sur le site : vaincrelamuco.org.

La Radaction

Source : Destination Santé