La Croix-Rouge ouvre un nouveau lieu de vie pour les personnes handicapées en Gironde
Inauguré le 27 septembre sa première Maison d'accueil spécialisée (MAS) de Gironde. Ce nouvel établissement est la huitième des MAS aujourd'hui gérées par l'association et sa 90ème structure dédiée à l'accompagnement et au soin des personnes handicapées.
« Aujourd'hui, les personnes handicapées et leurs familles sont ici chez elles, et elles vont pouvoir regarder dehors. Parce que c'est ça le handicap : ne pas pouvoir aller vers les autres. » Le 27 septembre dernier, lors de l'inauguration de la Maison d'accueil spécialisée (MAS) de Lanton (Gironde), Jacques RAYE, médecin et président de la Croix-Rouge d'Aquitaine, avait le sourire. « Enfin, nous y voilà ! », s'est-il exclamé, évoquant l'ouverture toute récente de l'établissement, un projet qu'il porte depuis ses débuts et qui a mis huit ans à voir le jour.
Pour dire l'importance de la création de cette structure, la foule était d'ailleurs venue nombreuse. Certains des premiers résidents de l'établissement et leurs familles étaient là, souriants, pour assister à l'inauguration officielle. Aux côtés de Jean François Mattei, président de la Croix-Rouge française, de Jacques RAYE, et de Patrick LEPAULT, directeur régional de la Croix-Rouge française, se tenaient les représentants des autorités de tutelle et des collectivités territoriales du secteur. Parmi eux, Christian GAUBERT, le maire de Lanton, qui a donné à l'association un terrain de 17 000 m2 ; un don qui a largement aidé à la naissance de cette toute nouvelle MAS.
Aujourd'hui encore, les lieux de vie dédiés aux personnes handicapées manquent toujours cruellement. Un drame pour les personnes handicapées elles-mêmes, une souffrance terrible pour leurs familles, souvent démunies. Dans ce contexte, l'ouverture de la MAS de Lanton, établissement lumineux environné d'une forêt de pins, sur les bords du bassin d'Arcachon, dit bien la détermination associative de la Croix-Rouge française à vouloir accompagner au plus juste chaque personne handicapée dans ses établissements. Ouverte depuis le 3 septembre dernier, la structure, qui dispose de 40 places d'hébergement (dont deux dédiées à l'hébergement temporaire et une à l'accueil d'urgence), est d'ailleurs déjà pleine, a souligné la directrice des lieux, Karen BRILLAT. « Plus de 200 personnes sont inscrites sur la liste d'attente de l'établissement », a-t-elle rajouté - « c'est dire l'importance de la création de tels lieux de vie ! »
Les sourires timides des premiers résidents des lieux ne disaient pas autre chose. Accompagnés d'une équipe de quelque 54 personnes de soignants, éducateurs, animateurs...ces jeunes adultes lourdement handicapés ont trouvé un lieu de vie qui leur est dédié. « Mon fils est là depuis trois semaines tout juste, mais déjà, je le vois plus détendu, souriant. Quel bonheur pour une mère! », commentait Marie-Madeleine, maman de Cédric, 24 ans, résident de la MAS.
Stéphane LAGOUTIERE
Les « Maisons des Quatre » pour les Traumatisés Crâniens Graves officiellement inaugurées au Mans
Ouvertes depuis janvier 2012, neuf locataires victimes de traumatismes crâniens graves ont pris possession de ses logements au Mans. Situées aux 4 bis et 6 bis de la rue Erpell cette première maison du genre dans la Sarthe a été construite sur le modèle « Maison des Quatre ». Une maison inaugurée officiellement le 27 juin et qui offre ainsi un véritable compromis entre le retour à domicile et le placement en établissement spécialisé. Un projet immobilier financé par un groupe d'assurance mutualiste qui regroupe MAAF, MMA et GMF et gérée au quotidien par les associations locales.
L'insertion au cœur de la ville
Situées en toute proximité du centre‐ville, les « Maisons des Quatre » ERPELL 1 et 2 peuvent accueillir en appartements individuels neuf locataires, dont 3 à mobilité réduite. Elles sont ouvertes à des personnes atteintes de lésions cérébrales dont le degré d'autonomie, la demande de soins, de sécurité et d'accompagnement exigent la mise en oeuvre de services de proximité coordonnés pour l'assistance, le suivi médico‐social, l'intermédiation et la gestion locative.
Un accompagnement permanent
Sous‐locataires, les résidents bénéficient au quotidien des services d'une équipe d'intervenantes à domicile de l'ADMR et d'une équipe médico‐sociale qui les accompagnent dans leur réinsertion. Alter Insertion assure le lien avec les occupants de la maison et garantit la bonne gestion et l'entretien de la maison (maintenance préventive). Un loyer indexé sur l'AAH (Allocation Adulte Handicapé) est payé à Alter Insertion qui rédige un bail de sous location. Chaque locataire répond aux obligations locatives ordinaires (état des lieux, versement d'une caution) et meuble son espace personnel.
Plusieurs maisons en France
Initialement pensé par le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de L'ADAPT, à Cénac, près de Bordeaux, et l'Association des familles de traumatisés crâniens de Gironde, une idée déjà implantée dans d'autres agglomérations comme, Bordeaux, Chartres, Aix, Mulhouse, Strasbourg. La maison située dans au Mans devient le sixième établissement de ce type. Quatre qui signifie quatre objectifs : qualité de vie, citoyenneté, réinsertion sociale et occupationnelle. Des maisons des quatre qui sont le fruit ici encore de l'implication de plusieurs acteurs essentiels.
AFTC 72 : Une association pour rompre l'isolement
Depuis 1985, L'Association de Familles de traumatisés Crâniens et cérébrolésés a pour objectif de rompre l'isolement, d'améliorer l'information des blessés et les moyens pour soigner, rééduquer, former, et défendre leurs droits décrits dans la loi du 11 février 2005. Parmi d'autres missions, Elle agit pour que les personnes cérébrolésées bénéficient d'un accompagnement coordonné tout au long de leur parcours de vie. En Sarthe, l'AFTC a développé un partenariat dans le domaine du médico‐social et de l'aide humaine afin d'apporter des réponses adaptées aux besoins des personnes dont le handicap est souvent invisible et singulier. Forte de ces partenariats l'AFTC tend à susciter la création de logements et de services très attendus par les familles et les blessés. Depuis 2007, l'Association propose des Ateliers pour permettre aux bénéficiaires de se rencontrer, et de s'inscrire dans une démarche de citoyen par les loisirs et la culture. La création des logements ERPELL ouvre une nouvelle voie vers la citoyenneté.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Le Conseil général de l’Oise, améliore sa capacité d’accueil des autistes au Foyer « Le Chemin »
Yves Rome, Sénateur, Président du Conseil général de l'Oise et son vice-président, André Vantomme, en présence de Ann O'Reilly, Présidente de l'association Envol Picardie, et Renza Fresch, Maire de Venette, ont posé le 10 mai la première pierre de l'extension du Foyer d'accueil médicalisé « Le Chemin » à Venette. Des travaux qui devraient permettre l'accueil de 12 pensionnaires supplémentaires.
Une nouvelle réponse pour l'accueil des personnes autistes
Le Conseil général s'est particulièrement impliqué dans cette nouvelle réponse de solidarité, en acceptant que ces 12 nouvelles places soient intégralement prises en charge et financés au titre du Foyer d'Accueil médicalisé (FAM), alors que plusieurs situations, représentant des pathologies lourdes, pouvaient relever d'une Maison d'accueil spécialisé (MAS), et par conséquent d'un financement de l'Agence régionale de santé.
Le Département a choisi de soutenir et d'accompagner l'association ENVOL afin de renforcer l'offre d'accueil pour les adultes autistes dans l'Oise : le Conseil général a rendu possible ce projet en attribuant une subvention d'investissement de 302.640 €, dont 288.000 € pour les travaux d'extension et 14.640 €, au titre du mobilier auquel s'ajoute la prise en charge du budget de fonctionnement de 875.000 € pour 2012.
Cette réponse envers les familles durement éprouvées par ce handicap constitue pour nous un engagement de solidarité indispensable, qui vient pleinement s'inscrire dans les préoccupations du Département. Une mobilisation « qui nous paraissait importante d'entendre la détresse et les besoins de prise en charge exprimés par les familles. Ainsi, le conseil général finance la création de 12 nouvelles places pour personnes autistes dans ce foyer Envol, qui viendront ainsi s'ajouter aux 24 déjà en fonctionnement », a déclaré Yves Rome.
Une politique d'engagement et 96 M€ investis
La majorité départementale a décidé en effet de faire de la prise en charge du handicap un engagement majeur, et ce depuis plusieurs années. Ce qui a d'ailleurs été relevé par le bilan de « 25 ans d'action sociale dans les finances départementales » que vient de publier Dexia, en partenariat avec l'Assemblée des Départements de France : L'Oise figure de fait parmi les Départements pour lesquels les dépenses d'aide aux personnes handicapées ont représenté ces dernières années le 1er poste de l'action sociale.
96 millions d'euros vont ainsi être engagés en 2012 pour l'action sociale en faveur des personnes handicapées. 2012 sera également marquée par les cinq ans de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), le 4 juin prochain.
Seule véritable interrogation celle l'accessibilité, dont il vrai l'amélioration en milieu rural que représente le département n'est pas toujours facile, mais qui n'avance que trop lentement. S'il n'est pas à lui-même une image exacte de la situation, car ne prenant en compte que le handicap physique. Le dernier baromètre ne classe pas le chef-lieu du département dans une très bonne position ou il se situe en 00eme.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Inauguration d’une dizaine de logements adaptés pour des personnes cérébrolésées
Face aux manques de solutions adaptées pour les personnes victimes d'un accident de vie tels les traumatismes crâniens, accidents vasculaires cérébraux, tumeurs cérébrales, l'AFTC Alsace qui travaille depuis 2006 au développement de logements innovants pour personnes cérébrolésées, afin faciliter leurs vies sociales, en créant des lieux de vie accompagnés, alternatives à la vie en institution. Un projet ouvert depuis 2011 à Illkirch et qui à été inauguré hier 17 avril en présence du président de l'AFTC, Jean RUCH, du Président du conseil général du Bas-Rhin, Guy Dominique KENNEL, dans le cadre de la semaine départemental du handicap qui se termine aujourd'hui et du Maire socialiste Jacques BIGOT d'Illerich.
Avec un dispositif d'une dizaine de collectifs, et cinq logements individuels en cours de développement celui-ci a pu voir le jour grâce à de nombreux partenaires : institutionnels, assureurs, bailleurs sociaux, familles solidaires*. Pour un investissement total de 337 000 €, dont 23 000 € qui devrait être budgétisé dans quelques semaines.
Un projet innovant qui a pour objectif d'offrir à chacun des candidats une offre graduée en fonction de l'importance du handicap de chaque locataire et des aspirations de la personne handicapée et de sa famille. Tout comme Mickael un jeune garçon de 23 ans qui après un accident de la route en 2009 décembre dernier dans l'un des cinq appartements aménagés à Illkirch. Un logement pour lequel il dépense 220 € auxquels s'ajoute une pièce collective avec pour chacun des résidents la possibilité de mutualiser certaines taches comme celles des courses. Une prise en charge 24 heures sur 24 par des auxiliaires de vie complète le dispositif. Un système qui permet au résident de recouvrer leur liberté et « d'avoir la vie la plus autonome possible détaille Jean Ruch, le président de l'Association des familles des traumatisés. Alors que le maire de la commune va insister, « droit à la même dignité et à la même accessibilité », Guy Dominique KENNEL, va lui rappeler « l'apport humain, afin d'arriver à donner à ces personnes une vie ordinaire ».
L'accompagnement dans la vie quotidienne
L'insertion sociale des traumatisés crâniens en milieu ordinaire nécessite la mise en œuvre d'une aide humaine spécialisée. Cette aide humaine doit profiter du réseau constitué par les différents services de prise en charge et d'accueil : accueil de jour, groupement d'entraide mutuelle, service de rééducation, pour permettre la spécialisation des auxiliaires, et faciliter leur travail auprès d'une population complexe, en favorisant la création d'une communauté de pratiques et des temps de formation transversaux.
Un accompagnement financé notamment par le Conseil Général dans le cadre de la prestation de compensation du handicap. Celle-ci permet en effet de financer l'intervention d'un service à la personne pour la réalisation des actes de la vie quotidienne 24h/24 et 7j/7. Un budget prévisionnel lié au fonctionnement le coût annuel pour le Conseil Général s'élève à environ 200 000 €. En outre, le Conseil Général apporte une subvention de fonctionnement de 7300 €.
La MDPH pour sa part a travaillé en étroite collaboration avec l'AFTC Alsace travaille pour élaborer, un référentiel basé sur une évaluation spécifique des besoins des personnes cérébrolésées. Cet outil destiné à mieux les évaluer a été approuvé par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes handicapées, en mars 2011. Il a permis une valorisation plus importante des besoins d'aide humaine que ceux qui auraient été accordés dans le cadre prévu par le législateur. Le groupement d'entraide mutuelle est lui financer essentiellement par l'Agence Régionale de santé.
Enfin, un second maillon est indispensable pour sécuriser le parcours quotidien des personnes cérébrolésées : Le travail de services médicosociaux à domicile vise à stabiliser le projet de vie, à encadrer et à accompagner l'évolution et la reformulation des insertions au domicile parental, ou dans le dispositif logement, ainsi que la régulation comportementale spécifique aux traumatisés crâniens. Pour le service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) se rajoute le financement des soins relevant de l'Agence régionale de santé de 193 284 € proposés par l'AFTC pour 2012. Un montant toujours en attente d'un accord définitif par l'ARS pour un effectif est de trois ETP médicaux et paramédicaux.
Stéphane LAGOUTIÉRE
* Les partenaires financiers : Groupement Régional de la Coopération et de la Mutualité, Conseil Général, ANAH, Comité de Coordination Action Handicap (Malakoff Médéric, SNCF, B2V, Mornay, Lourmel, Novalis Taitbout) CUS, Fondation de France, Agence Régionale de Santé, Réunica, Arpege. Les autres partenaires : MDPH, UGECAM, EMOI TC, Alter Insertion, ARASC
Quand la fiction finance les deux lieux résidence d’hébergement pour handicapés
Qui a dit que les petits ruisseaux ne faisaient pas les grandes rivières ? Avec cinq centimes d'euros reversés par entrées du film « les intouchables » à la demande Philippe Pozzo di Borgo à l'association Simon de Cyrène a ainsi récolté la somme de 900 000 M€. Un montant qui va ainsi permettre de financer la création de deux
nouvelles résidences ou "communautés de logements" l'une à Angers (Maine-et-Loire) et l'autre à Rungis.Avec ses 19 millions de spectateurs et neuf nominations aux Césars, et un oscar celui du meilleur comédien, le film "Intouchables" avec François Cluzet et Omar Sy a rencontré un incroyable succès. La dimension humaine du film, soulignée à la fois par le public et la critique, a dépassé le simple cadre du cinéma. Un film ou le handicap et l'aspect humain n'ont pas été oubliés puisque, puisqu'une partie des recettes du film va permettre la construction d'une soixantaine de logements par l'association Simon de Cyrène. Un choix demandé par l'aristocrate qui avait présidé cette association aux valeurs chrétiennes et humanistes dédiée à l'habitat social des personnes handicapées.
communautés de logements le principe du « vivre ensemble »
Un lieu de vie nouvelle, avec comme objectif affiché par l'association qui vient d'obtenir le feu vert administratif a été donnée et les projets sont annoncés pour 2013 ou 2014, celui de réunir des personnes handicapées et valides (assistants salariés et volontaires, en service civique). Selon les responsables de l'association, les bénéfices récoltés ne suffiront pas. Ils en appellent donc au mécénat et aux dons.
Laurent de Chérisey, directeur général de l'association, de souligner que « chaque année dans le Val-de-Marne, 200 personnes, se retrouvent en handicap lourd suite à un incident cérébral ».
Pour la résidence située à Rungis, celle-ci devrait l'être au cœur de l'ancien prieuré de la commune, quatre maisons partagées, aménagées en studio, devraient pouvoir accueillir des soixante personnes : trente handicapés, et autant d'accompagnantes, salariés ou bénévoles. Le ratio a son importance, car cette communauté originale est fondée sur le principe du « vivre ensemble ». Un bâtiment où salle à manger et cuisine seront elles installés dans un même bâtiment favorisant les activités en commun. Des logements entourés d'un parc 5000 m2 permettant au locataire de bénéficier de divers ateliers comme celle d'une ferme entièrement biologique est la mise en place d'action avec le marché de gros tout proche.
Pour Raymond CHARESSON, maire (DVD) de Rungis, « cette initiative très bénéfique est en bonne voie. Nous avons rendez-vous mi-mars avec le conseil général pour la présenter ». Reste en effet à boucler le financement du projet estimé à six millions d'euros au total.
La Rédaction
Maison d'accueil temporaire, le jardin d'Alexandre s’agrandit dans un esprit intergénérationnel
La Secrétaire d'État a inauguré aujourd'hui dans la matinée l'extension de la Maison d'accueil temporaire « Le jardin d'Alexandre » situé dans le département du Premier ministre à Fresnaye-sur-Chédouet. Un établissement construit dans la continuité d'une unité pour enfants afin de devenir une maison intergénérationnelle, celui-ci dispose
désormais de 16 places pour enfants et de huit places pour adultes.
Un projet mis en œuvre afin de répondre aux demandes des familles pour les vacances, des relais en semaine ou en week-end. À la recherche d'un lieu, l'Association « Handicap-Amitié » de Mamers, les élus ont proposé à cette association de réfléchir avec l'ADIMC72 à la possibilité de créer cet établissement. Le nouveau pavillon pour adultes construit en 2011 et ouvert le 23 septembre 2011 aura lui nécessité un investissement de 840 000 €. Un montant financé par un emprunt financé par conseil général et 120 000 € de subvention de la région des Pays-de-la-Loire.
Une maison de vie entre les générations...
Entièrement de plain-pied, pour faciliter la circulation des personnes handicapées. Il est réparti sur deux unités, l'unee des seize chambres individuelles pour enfants, l'autre de huit chambres individuelles pour adultes. Les locaux sont tous adaptés pour les personnes en situation de handicap moteur, et pour préserver leur intimité les chambres disposant de sanitaires.
Les espaces de la vie quotidienne sont dédiés et différenciés. Certains espaces d'activités sont communs : salle d'activités motrices, atelier cuisine, jardin... Ils sont utilisés pour se faire rencontrer les différentes générations. Les activités extérieures peuvent se faire en commun en fonction des désirs des personnes et en respectant le choix de chacun.
Un personnel qualifié répond à la grande dépendance des personnes accueillies de jour et de nuit, pour toutes les activités de la vie quotidienne (toilettes, soins de nursing, aide aux repas ...). Les soins sont réalisés par une infirmière. Il y a possibilité d'avoir des soins paramédicaux sur prescription médicale. Les animateurs organisent des activités dans l'établissement et à l'extérieur ; animations proposées en fonction des choix et besoins des personnes handicapées. Nous proposons des activités régulières, tels la piscine, l'équitation, le cinéma, les jeux de société..., ainsi que des activités ponctuelles : visites en ville, musées, sorties en bord de mer...
Qu'est-ce que l'accueil temporaire ?
du formulaire Cerfa n°13788 accompagné du certificat médical Cerfa n°13878. Des accueils décidés sur orientation de la MDPH de leur département d'origine, sauf en cas d'urgence et à titre dérogatoire, le directeur peut prononcer l'admission directe d'une personne handicapée présentant un taux d'incapacité au moins égal à 80 %. À noter que ces établissements d'accueil temporaire ont une vocation nationale, d'où l'installation de la M.A.T. au carrefour de trois régions : Pays-de-la-Loire, Basse-Normandie et Centre.
Il s'agit de répondre à un besoin, à une situation par un accompagnement pouvant aller de quelques jours à 90 jours maximum par an. Les situations pour lesquelles les personnes sont accueillies sont diverses de l'absence des parents pour des vacances à l'accueil pendant la fermeture où sont habituellement accueillis les enfants ou les adultes handicapés. Mais aussi en organisation de période de transition entre deux prises en charge. Une demande qui doit être faite au moyenÀ l'occasion de ce déplacement, auquel ont assisté les élus locaux et représentant de la santé et du président fondateur l'association l'ADIMC 72, Georges GUITTON, la secrétaire d'État a tenu à réaffirmer que cette nouvelle construction s'inscrivait dans le cadre du plan pluriannuel de création de places en établissements et services pour personnes handicapées, annoncé par le Président de la République en juin 2008. Nicolas SARKOZY qui s'était alors engagé à la création de 51 450 places supplémentaires à l'horizon 2015, dont 39 200 pour les adultes, 12 250 pour les enfants. une promesse, qui ne sera pas tenue véritablement, car se sont à peine 15 000 places, est effectivement en service contrairement aux 30 0 00 places annoncées d'ici 2012 par Marie-Anne MONTCHAMP.
Cette dernière de conclure son discours en affirmant que « face à la crise, que chacun de nous recommence à sentir au plus près de notre quotidien, le Président de la République a souhaité que les personnes fragiles et les personnes handicapées soient protégées. En ce début d'année, et sur cette certitude que la protection des personnes handicapées se poursuivra, grâce à notre détermination et grâce à l'engagement de tous ».
Stéphane LAGOUTIÉRE
Retour au pays dans le département de l’Oise pour une partie des exilées belges
Alors que l'année 2012 devrait être celle de l'autisme et que malgré les promesses de la création de 5000 à peine 1863 ont été créées dont 360 effectivement. Une situation pour lequel le Conseil général ne semble plus être d'accord, annonçant dans le cadre du vote du budget primitif 2012, la possibilité de faire rapatrier la moitié de
ces personnes hébergées en Belgique faute de place en France d'ici 2017. Il serait actuellement 269* dans cette situation actuellement dont 60% sont des handicapés psychiques, 10% des autistes, 30% des déficients intellectuels.Dans son communiqué le conseil général précisé que le projet est actuellement réalisé en collaboration l'agence régionale de santé (ARS) « les travaux de la nouvelle structure seront réalisés en 2013 », assure-t-on au conseil général. Dans le budget celui-ci représente un investissement qui représente un coût 130 000 € par personne pour la première année, somme qui prend en compte les retours de Belgique, les ouvertures de lit et le fonctionnement. Pour le département parallèlement la mobilisation sera portée du côté des structures existant dans l'Oise, parmi les objectifs : « L'extension des foyers médicalisés, de services médicalisés, du nombre de places en foyers de vie ? » précise-t-on.
Le bien fondée de la prise en charge Belge
Au-delà du manque crucial de place en France, bon nombre de difficultés notamment sur leur prise en charge entre celle psychiatrique de plus en plus critiqué et d'autres méthodes comme celle d'ABA. Un changement de méthode soutenu les familles et les associations et depuis quelques années d'une certaines partie du corps médicale. Ainsi, le département estime qu'un certain nombre de familles ont fait volontairement le choix de cet exil et cela malgré les distances. « La prise en charge belge aborde davantage la personne dans sa perte d'autonomie que dans une typologie de handicap où elles connaissent les villageois autour et ont une liberté selon leur autonomie », admet-on au conseil général de l'Oise. Une stratégie d'adaptation qui devrait inspirer le département de l'Oise qui souhaite « repenser la prise en charge de personnes handicapées sur le modèle belge ».
Une question d'envergure nationale
Le Département qui regrette le manque de volonté réelle dans le domaine de la nationale, il vrai que le rapport actuellement en cours de réalisation par Valérie LETARD chargé de faire un bilan de plan 2008-2010 autismes notamment laisse penser que celui-ci ne sera pas bon. Beaucoup de promesse n'a pas été en effet tenu. Une situation qui devient de plus en plus difficile pour les départements depuis le vote de la loi de 2005. Des conseils généraux qui financent l'hébergement de handicapés mentaux en Belgique.
Sachant que le département prend en charge les personnes ne relevant pas de la psychiatrie, comme les autistes ou polyhandicapés, la psychiatrie relèvent de l'État qui dans c domaine n'a cesse de réduire les budgets et les moyens humains.
Une facture qui ne cesse de devenir d'année en année des plus importantes. L'Oise qui donne à titre d'exemple le coût du transfert de résidants oisiens chez nos voisins est lui de 13,6 M€ par an pour un budget de 67 M€ destiné aux personnes handicapés. Une situation qui semble préoccuper sur le plan financier également les associations comme l'Association d'aide aux personnes inadaptées mentales hors de France. Pour son président, Charles GHESQUIERE« économiquement, ça ne tient pas la route! Il n'y a pas de flux économique en France. En Belgique, ce sont près de 3000 emplois créés par cet accueil », souligne ce défenseur.
À titre d'information et selon les chiffres de l'UNAPEI, se sont actuellement 5 000 déficients intellectuels français sont en Belgique. 1 500 enfants et 3 500 adultes déficients, dont des autistes et polyhandicapés, sont hébergés en Belgique à l'heure actuelle. En 1985, ils étaient près de 1 500. La Belgique a ouvert en cinq ans 500 places supplémentaires, un accueil qui aura généré plus de 3000 emplois. Pour un coût moyen de journée supporté par les conseils généraux et l'assurance-maladie française, d'un foyer de vie ou foyer d'accueil spécialisé belge entre 140 € et 180 €. En France, il existe 480 maisons d'accueil spécialisées (MAS), pour 19823 places. 511 foyers d'accueil médicalisé, pour 14 111 places. Ainsi que 1 395 foyers de vie, pour 38 711 places. Soit un totale de 2 386 établissements médico-sociaux pour adultes handicapés et 72 645 places au 1er juillet 2011.
Stéphane LAGOUTIERE
Categories
- ÉTUDE & RECHERCHE SCIENTIFIQUE 35
- HABITAT SOCIAL & LOGEMENT 38
- PROTECTION SOCIALE 14
- MALADIE PROFESSIONNELLE 23
- SOCIAL 44
- SANTÉ PUBLIQUE 58
- SANTÉ 52
- SÉCURITÉ SANITAIRE 11
- SÉCURITÉ SOCIALE - PLFSS 24
- SERVICE PUBLIC 26
- SOCIO-SANITAIRE 8
- INNOVATION & RECHERCHE 94
- ÉDUCATION & ÉDUCATION SPÉCIALISÉ 66
- EXPERTISE JURIDIQUE 1
- ÉTUDE SUPÉRIEURE 40
- SONDAGES/STATISTIQUES 0