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La Société Générale vient d'annoncé l'amélioration de la compatibilité de son application pour iPhone avec le logiciel de lecture d'écran VoiceOver*. Cette mise à jour de Un appareil de type iPhone équipe du système d’accessibilité Voiceover©société générale /FHIUn appareil de type iPhone équipe du système d’accessibilité Voiceoverl'Appli pour iPhone intègre un clavier virtuel sonore simplifiant la saisie du code secret par des clients non-voyants tout en restant parfaitement sécurisé. De plus, l'ensemble des écrans a été retravaillé pour une meilleure lecture par VoiceOver des informations restituées. C'est ainsi la première application bancaire en France à être parfaitement accessible aux clients non-voyants sans perte de qualité.

La compatibilité de l'Appli avec VoiceOver vient compléter les mesures du programme d'accessibilité numérique intégrée dans tous les projets informatiques concernant les clients et les salariés lancés par Société Générale en 2008. Comme notamment celui concernant le site de banque à distance est accessible via l'outil de grossissement Zoomtext et l'outil de vocalisation Jaws, ce dernier permettant l'activation du clavier virtuel vocalisé. Mais aussi avec plus de 2800 distributeurs automatiques de billets sont équipés de prises permettant aux aveugles et malvoyants de brancher un casque audio pour être guidés, et l'ensemble des automates dispose d'un clavier avec des repérages sensoriels.

Poursuivant sa démarche visant à rendre les services bancaires accessibles au plus grand nombre, Société Générale proposera prochainement une mise à jour de l'Appli pour iPad. Un service que les banques avaient il y a quelques mois s'était engagé a amélioré. Voilà qui commence à être une bonne chose pour 00 000 de non et mal voyant.

La Rédaction

*VoiceOver est une fonctionnalité standard à partir de l'iPhone 3G

Imagerie cérébrale, études génétiques, facteurs d'environnements : la recherche se diversifie pour avancer dans la compréhension du vaste et complexe domaine de l'autisme, allant des formes intelligentes à celles avec retard mental. La prise en charge de l'autisme fait l'objet de violents débats, et d'une guerre de pétitions, dans un
ici une image représentant l’imagerie joue un rôle important dans la compréhension de l’autisme. Elle permet notamment de réfléchir à des stratégies thérapeutiques plus adéquates, et de travailler sur une rééducation plus adaptée, comme apprendre à regarder l’autre ©fotalia/inserm l’imagerie joue un rôle important dans la compréhension de l’autisme. Elle permet notamment de réfléchir à des stratégies thérapeutiques plus adéquates, et de travailler sur une rééducation plus adaptée, comme apprendre à regarder l’autre.contexte de manque criant de places d'accueil, à la veille de la publication, jeudi, des recommandations de la Haute autorité de santé (HAS).

L'autisme et le syndrome autistique ont en commun un trouble handicapant de la communication cérébrale, selon le professeur Catherine Barthélemy (INSERM, Tours). Les deux grandes pathologies associées sont l'épilepsie et la déficience intellectuelle, ajoute-t-elle. Un enfant sur 150 est concerné par ces troubles envahissant du développement (TED), notait l'HAS dans un rapport de 2010. Mais la fréquence de l'autisme fait aussi débat, comme l'a souligné la revue scientifique nature en novembre dernier, citant une proportion d'un cas sur 110.

L'autisme, quatre fois plus fréquent chez les garçons, apparaît comme une pathologie développement cérébrale multifactorielle, qui justifie une recherche diversifiée. Les chercheurs se sont lancés dans l'analyse du génome des patients pour tenter de mieux comprendre les facteurs de vulnérabilité - hérités ou non - impliqués. Des centaines de variations génétiques ont été mises en évidence, mais leur interprétation n'est pas aisée.

« L'autisme est un trouble très complexe résultant de nombreuses variables qui impliquent des centaines de gènes », selon le Dr Scott Selleck, biologiste moléculaire (Université de Pennsylvanie, États-Unis). Il s'agit notamment de déterminer si certaines substances « altèrent l'expression génétique de certains sujets vulnérables au stade de leur développement », selon ce chercheur.

Il y a en effet une « période critique » du développement cérébral entre la fin de la grossesse et l'âge de 4 ans : « les connexions nerveuses se font par milliards » en particulier à cette période de la vie, relève le Pr Barthélemy. Même si, ajoute-t-elle « le cerveau n'est jamais fini ». Des modèles animaux et cellulaires ont été développés pour explorer ces hypothèses, voire tester des médicaments.©fotalia/inserm

Ainsi, des expériences sur des souris génétiquement prédisposées au syndrome de Rett, trouble associé à l'autisme, ont montré que leur exposition pendant la vie foetale à un produit antifeu courant aboutissait à des effets similaires à ceux de l'autisme sur le développement cérébral. Allant dans le sens d'un début prénatal des troubles, des chercheurs ont récemment mis en évidence un excès de neurones dans le cortex préfrontal des autistes (+ 67% en moyenne).

Des travaux importants sont également conduits dans le domaine de l'imagerie cérébrale. Les chercheurs travaillent sur l'utilisation de l'imagerie (IRM, etc.) ou plutôt sur la « mise en image » (incluant diverses techniques : cartographie du cortex cérébral, l'électrophysiologie qui mesure à la milliseconde près l'influx nerveux...) pour éclairer les fonctionnements cérébraux en cause et pouvoir évaluer l'effet de thérapies, explique à l'AFP le Pr Barthélémy.

Les différences observées dans le cerveau de l'enfant autiste concernent des zones impliquées dans la perception du regard, des mouvements du visage ou du corps, qui sont à la base de l'interaction sociale, selon les chercheurs.

Chez des enfants autistes, des cas lourds avec déficience intellectuelle modérée, au bout de deux ans de thérapie, basée sur la rééducation (stimulation) des réseaux cérébraux de la communication sociale, on obtient des résultats se rapprochant des enfants ordinaires en matière de reconnaissance faciale, se réjouit prudemment le Pr Barthélémy. D'autres chercheurs, parmi lesquels le professeur Luc Montagnier, s'intéresse à la piste bactérienne.

La Rédaction

Qui a dit que les petits ruisseaux ne faisaient pas les grandes rivières ? Avec cinq centimes d'euros reversés par entrées du film « les intouchables » à la demande Philippe Pozzo di Borgo à l'association Simon de Cyrène a ainsi récolté la somme de 900 000 M€. Un montant qui va ainsi permettre de financer la création de deux Cet ancien prieuré entouré d’un parc de 5000 M2 devrait accueillir si les financements sont acceptés être transformés en quatre maisons partagées, aménagées en studio, pouvant accueillir handicapés et valides. Une résidence qui devrait ouvrir ses portes en 2014©simondecyrèneCet ancien prieuré entouré d’un parc de 5000 M2 devrait accueillir si les financements sont acceptés être transformés en quatre maisons partagées, aménagées en studio, pouvant accueillir handicapés et valides. nouvelles résidences ou "communautés de logements" l'une à Angers (Maine-et-Loire) et l'autre à Rungis.

Avec ses 19 millions de spectateurs et neuf nominations aux Césars, et un oscar celui du meilleur comédien, le film "Intouchables" avec François Cluzet et Omar Sy a rencontré un incroyable succès. La dimension humaine du film, soulignée à la fois par le public et la critique, a dépassé le simple cadre du cinéma. Un film ou le handicap et l'aspect humain n'ont pas été oubliés puisque, puisqu'une partie des recettes du film va permettre la construction d'une soixantaine de logements par l'association Simon de Cyrène. Un choix demandé par l'aristocrate qui avait présidé cette association aux valeurs chrétiennes et humanistes dédiée à l'habitat social des personnes handicapées.

communautés de logements le principe du « vivre ensemble »

Un lieu de vie nouvelle, avec comme objectif affiché par l'association qui vient d'obtenir le feu vert administratif a été donnée et les projets sont annoncés pour 2013 ou 2014, celui de réunir des personnes handicapées et valides (assistants salariés et volontaires, en service civique). Selon les responsables de l'association, les bénéfices récoltés ne suffiront pas. Ils en appellent donc au mécénat et aux dons.

Laurent de Chérisey, directeur général de l'association, de souligner que « chaque année dans le Val-de-Marne, 200 personnes, se retrouvent en handicap lourd suite à un incident cérébral ».

Pour la résidence située à Rungis, celle-ci devrait l'être au cœur de l'ancien prieuré de la commune, quatre maisons partagées, aménagées en studio, devraient pouvoir accueillir des soixante personnes : trente handicapés, et autant d'accompagnantes, salariés ou bénévoles. Le ratio a son importance, car cette communauté originale est fondée sur le principe du « vivre ensemble ». Un bâtiment où salle à manger et cuisine seront elles installés dans un même bâtiment favorisant les activités en commun. Des logements entourés d'un parc 5000 m2 permettant au locataire de bénéficier de divers ateliers comme celle d'une ferme entièrement biologique est la mise en place d'action avec le marché de gros tout proche.

Pour Raymond CHARESSON, maire (DVD) de Rungis, « cette initiative très bénéfique est en bonne voie. Nous avons rendez-vous mi-mars avec le conseil général pour la présenter ». Reste en effet à boucler le financement du projet estimé à six millions d'euros au total.

La Rédaction

Les chercheurs commencent à cerner les interactions entre gènes et environnements pouvant conduire à l'autisme, ce qui devrait faire avancer la compréhension de ce syndrome complexe de l'enfance, selon des travaux présentés lors d'une conférence internationale qui a réuni quelque 8.000 scientifiques de toutes les disciplines et de
Un jeune autiste dans un parcs et ses difficultés de comportement (illustration) ©AFPUn jeune autiste dans un parcs et ses difficultés de comportement (illustration)plusieurs pays, du 16 au 20 février à Vancouver au Canada

"L'autisme est un trouble très complexe résultant de nombreuses variables qui impliquent des centaines de gènes", a expliqué le Dr Scott SELLECK, biologiste moléculaire à l'Université de Pennsylvanie à l'est des États-unis, lors de la conférence annuelle de l'association américaine pour l'avancement de la science (AAAS). Un symposium qui a réuni quelque 8.000 scientifiques de toutes les disciplines et de plusieurs pays, du 16 au 20 février à Vancouver au Canada

"Le défi est d'identifier les variations génétiques importantes liées à cette déficience mentale ainsi que les facteurs environnementaux clé, et de déterminer comment ils interagissent les uns les autres pour provoquer l'autisme", a poursuivi le Dr Selleck. "De nombreuses études ont déjà révélé que les duplications ou les délétions de groupes de gènes peuvent être liées à un risque accru de ce syndrome", rappelle Scott Selleck.

Il a expliqué que selon ces recherches, les régions du génome affectées par ce phénomène "seraient particulièrement sensibles à des substances chimiques présentes dans l'environnement". "Nous devons poursuivre nos efforts dans cette direction pour déterminer si elles (ces substances) altèrent l'expression génétique de certains sujets vulnérables au stade de leur développement", a-t-il dit, ajoutant que "cela est vraiment la grande question".

Un autre facteur clé est le moment où cette interaction se produit dans le développement du cerveau de l'enfant, a insisté ce chercheur. Des études sur des cellules souches neuronales montrent qu'il existe des périodes critiques dans le développement de ces cellules cérébrales immatures, notamment lors de leur division et lorsqu'elles deviennent des neurones ou des cellules gliales.

"Ce sont à ces moments cruciaux que l'impact de certaines substances chimiques pourrait avoir le plus d'effet", a insisté le Dr Selleck. Des expériences menées sur des souris par Janine LaSalle, immunologiste à l'Université de Californie à Davis (ouest), ont montré que les effets d'un ignifugeant commercial sur le développement cérébral et les fonctions cognitives de ces animaux sont similaires à ceux de l'autisme.

Le produit anti-feu utilisé est présent dans les appareils électroniques, les moquettes, les meubles et la literie. Pour cette expérience, Janine LaSalle a créé un modèle de souris génétiquement prédisposée au syndrome de Rett, trouble neurologique touchant les filles et associé à l'autisme. Elle a pu ainsi déterminer si une exposition à ce produit anti-feu, à des doses comparables à celles auxquelles la population est exposée, pouvait provoquer des symptômes similaires.

Les souris femelles ont été soumises à cette substance avant leur conception (via leur mère), au stade foetal et pendant la lactation. Elles ont ensuite été testées jusqu'à l'âge adulte pour mesurer les effets à long terme de la substance.

Les résultats ont montré que cette exposition a eu "des conséquences néfastes sur la sociabilité, la capacité d'apprentissage et la croissance" de ces animaux, a expliqué le Dr LaSalle à Vancouver.

Le Dr Pat Levitt, un neurologue de l'Université de Californie du Sud et expert de l'autisme, a quant à lui démontré qu'être exposé au benzopyrène des gaz d'échappement des moteurs diesel réduisait la production de méthionine, une protéine essentielle pour la communication des neurones.

Par Jean-Louis SANTINI

À compter de la session 2013 de l'examen des baccalauréats général et technologique, de nouvelles modalités sont fixées pour dispenser ou adapter les épreuves de langues vivantes les candidats qui présentent une déficience auditive, visuelle ou du langage. Ces modalités pourront être différentes selon le handicap et la série du Des élèves lors de la session du baccalauréat (Illustration)Des élèves lors de la session du baccalauréat (Illustration)baccalauréat.

Dès la session 2012 de l'examen du baccalauréat professionnel, les candidats présentant une déficience auditive, du langage écrit ou oral, ou de la parole pourront demander une adaptation de l'épreuve obligatoire de langue vivante 1 et, le cas échéant, de l'épreuve obligatoire de langue vivante 2, et être dispensés de l'épreuve obligatoire de langue vivante 2. Les dispenses ou adaptation d'épreuves seront prises par décision du recteur d'académie, à la demande des candidats et sur proposition du médecin désigné par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. Une mesure désormais prévue dans le décret n° 2012-223 et l'arrêté du 15 février 2012.

La Rédaction

2012.02.17.signaletique-crci-oniamUn collectif d'association, dont notamment le CISS, la FNATH, AIDES, APF et ADAM notamment ont dans un communiqué mis en garde et critiqué la situation devant lequel se trouvent les Commissions régionales de conciliation et d'indemnisation (CRCI). Un organisme chargé d'étudier l'indemnisation des nombreuses victimes d'accidents médicaux, qui pour la plupart n'auraient pas saisi les tribunaux. Un dispositif connaît aujourd'hui selon les associations de sérieuses difficultés auxquelles il est urgent de remédier.

Entre le 1er juillet 2011, date d'entrée en vigueur du dispositif, et le 6 février 2012, 2 520 demandes ont été enregistrées, selon des statistiques de la caisse nationale d'assurance vieillesse. Un chiffre qui prouve selon les syndicats ou les associations comme la FNATH que les effets du dispositif ne « répondaient pas aux enjeux retraite-pour-cause-de-penibiliteLa retraite pour cause de pénibilité (Illustration)sociaux » posés par la pénibilité au travail. Le gouvernement, qui avait en 2010, tablait sur 30 000 départs par an dans le cadre de ce dispositif.

Ainsi, six mois après sur les 2520 dossiers enregistrés sur ce total, 1 243 retraites pour pénibilité ont été attribuées (soit 49 %), 418 ont été rejetées et 841 demandes sont encore à l'étude. Les premiers « retraités pénibilité » sont des hommes, dans les trois quarts des cas. Le montant moyen de leur pension Cnav est assez faible : 790 € mensuels. Moins de 2 % touche une retraite supérieure à 1350 € par mois. Autre point important que reconnaît le directeur de la CNAV Pierre MAYEUR, les motifs de rejet sont, eux, assez flous. Près de 30 % découle d'un avis négatif du médecin-conseil, 16% d'une opposition de la commission et 10% d'un taux d'incapacité insuffisante. 26% relèves d'un motif non précisé.

Celle-ci déplore la fin de non-recevoir à laquelle elle était confrontée lorsqu'elle dénonçait la dénaturation du concept même de pénibilité des conditions d'accès draconiennes et, enfin, un parcours administratif du combattant pour la petite population qui pouvait y avoir vocation.

Des résultats pour lesquels, « Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette évolution mesurée », indique le directeur de la Cnav, Pierre MAYEUR. Car ajoute-t-il si ceux qui sont nés, en 1951, qui ont pris leurs retraites en 2011, le bénéfice n'était que de quatre mois, ceux qui sont nés, en 1952, prennent leurs retraites, cette année le bénéficie seront de neuf mois. Pierre MAYEUR de conclure « Il y a aussi probablement des situations de non-activité qui peuvent s'avérer, être plus favorables pour leurs bénéficiaires que la retraite anticipée et donc les dissuader de faire une demande, notamment certains cas de chômage ou d'invalidité ».


chiffre en évolution du nombre de dossier traite pour la retraite pénibilitéLes responsables de l'association qui appel de ses vœux à ce que la pénibilité au travail, comme la réparation des victimes d'accident du travail, fasse l'objet de propositions concrètes et d'un véritable débat national lors de la campagne présidentielle afin d'apporter une réponse aux centaines de milliers de travailleurs qui sont concernés chaque année.

De quoi s'agit-il exactement...

La retraite pour pénibilité permet aux assurés de partir plus tôt dès 60 ans parce qu'ils ont exercé un métier pénible. Pour bénéficier d'une retraite anticipée au titre de la pénibilité, il faut justifier d'une incapacité permanente (IPP) d'au moins 20 % qui résulte d'une maladie professionnelle ou d'un accident du travail. En revanche entre 10 % et 20 % d'IPP, la personne concernée doit remplir deux conditions : justifier d'une exposition pendant 17 ans à des facteurs de risques professionnels et obtenir l'avis favorable d'une commission pluridisciplinaire.

Stéphane LAGOUTIÉRE