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Le Président du Conseil Général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet, inaugura demain l’EHPAD Saint-Landelin à Vaulx-Vraucourt. Unétablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes a fait l’objet d’une restructuration qui lui permet notamment d’augmenter sa capacité d’accueil. Environ 9 500 000 M ont été investis dans la restructuration de l’EHPAD Saint-Landelin. L’établissement a désormais la possibilité d’accueillir 122 personnes au total, grâce à la création en 2011 de 6 places d’accueil de jour, 2 lits d’hébergement temporaire, ainsi que d’une unité spécialisée Alzheimer de 12 lits. Le Département finance les dépenses liées à la dépendance et à l’hébergement au titre de l’aide sociale, l’Agence Régionale de Santé, quant à elle, finance les soins.

Ce projet s’inscrit dans le contexte du schéma gérontologique porté par le Conseil général. « Offrir un chez soi adapté, que se soit à domicile ou en établissement, est une priorité du Département du Pas de Calais, c’est pourquoi l’amélioration de l’accueil des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ainsi que la diversification de l’offre d’aides pour les personnes âgées font partie des ambitions principales du schéma départemental » précise, Dominique Dupilet.

Quelques chiffres permettent de constater l’ampleur de cette impulsion donnée par le Conseil général : un budget de 70,4 M est investi en 2011 pour les personnes âgées en établissement, soit une augmentation de 1,4 M par rapport à 2010. Ce sont au total 327 nouvelles places qui seront ouvertes cette année dans le Pas de Calais, de quoi accueillir de nombreuses personnes âgées dans de bonnes conditions !

La Rédaction

2011.06.08 --- La France compte aujourd’hui plus de 2 millions de personnes malentendantes légères, 1,8 million atteintes de surdité moyenne et 300 000 de surdité profonde. On estime également à 1 700 000 environs le nombre de personnes déficientes visuelles. Parmi elles, 12 % des déficients visuels sont aveugles ou malvoyants profonds, 55 % sont malvoyants moyens avec une incapacité visuelle sévère en vision de loin ou de près et 33 % sont malvoyants légers.

En outre, la prévalence des déficits sensoriels augmentant avec l’âge, son incidence sur l’autonomie de la personne est incontestable : 80 % des patients suivis pour des problèmes de surdité ont entre 70 et 100 ans, soit une moyenne d’âge de 85 ans et chez les personnes âgées de 80 ans et plus, le taux de prévalence de déficiences visuelles est de 13,27 pour 1 000-personnes.

Dès lors, si pour un public de jeunes enfants et d’adolescents des dispositifs performants existent dans le secteur médico-social et de la réadaptation, il n’en est pas de même pour un public d’adultes et de personnes âgées. Le retard de notre pays en matière de réadaptation des déficiences sensorielles pour ces publics est flagrant et ne peut plus continuer.

C’est pourquoi, dès 2007, la Mutualité Française, la Fondation des Caisses d’Épargne pour la Solidarité (FCES) et la Fédération nationale pour l’Insertion des Personnes Sourdes et des Personnes Aveugles en France (FISAF) ont mis en commun leur expertise pour donner naissance à un projet ambitieux de création de structures destinées à répondre à ce besoin.

Depuis cette date, 6 établissements* de soins de suite et de réadaptation et 1 service d’accompagnement médico-social pour adulte, spécialisé dans la déficience visuelle et/ou dans la déficience auditive ont ainsi été créés dans 6 régions, constituant ainsi des plates-formes sensorielles.

Ces interventions poursuivant des objectifs concrets de prévention et de réadaptation, il est important, aujourd’hui, de valoriser les dispositifs déjà déployés et d’aller encore plus loin en objectivant l’impact des interventions sur le confort et la qualité de vie des personnes suivies et de montrer à travers ces expériences réussies, l’efficacité de ces dispositifs.

C'est pourquoi la Mutualité française, la FISAF, et la Fédération Hospitalière de France (FHF) ont décidé de lancer une évaluation à grande échelle de ces dispositifs. Cette évaluation sera effectuée sous l’égide d’un comité de suivi mis en place le 26 mai 2011, regroupant l’ensemble des gestionnaires des plates-formes sensorielles.

La Rédaction

Liste des établissements :

· Centre régional basse vision et centre d’évaluation et de réadaptation des troubles auditifs – Angers – Mutualité Française Anjou – Mayenne SSAM

· Centre régional basse vision – Tours – Mutualité Française Indre Touraine

· Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle en basse vision et troubles de l’audition – Poitiers – Mutualité Française Vienne SSAM

· Centre lorrain d’évaluation et de réadaptation basse vision (Nancy) géré par le CEDV Santifontaine et basse audition (Metz) géré par l’INJS

· Service d’accompagnement médico – social pour adultes déficients visuels – Mutualité Française PACA

· Centre de réadaptation pour personnes atteintes de déficience visuelle – Limoges – Mutualité Française Limousine SSAM

2011.06.01 --- Dans un rapport rendu public le 31 mai dernier, l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) estimant la présence de nombreux dysfonctionnements systémiques dans la gestion de la sécurité par les hôpitaux psychiatriques. Un État des lieux sévères des hôpitaux psychiatriques en France et ce, en plein débat devant le parlement sur l'hospitalisation d'office. Un rapport qui dénonce notamment les fugues, agressions, parfois meurtres ou viols, la violence dont font l’objet les patients.

« Il faudrait être naïf pour penser que ce rapport est publié aujourd'hui par hasard », nous confie, Norbert Skurnik, du syndicat des psychiatres de secteur, en référence au projet de loi de réforme de l'hospitalisation d'office voté en première lecture mardi dernier par les députés et rejeté par la profession qui le juge trop sécuritaire. « Le rapport de l'Igas vient à nouveau enfoncer le clou de cette orientation qui entretient un climat de peur et de stigmatisation des malades”, juge le psychiatre Paul Machto, responsable d'un centre de jour à Montfermeil.

Force est de constater que les moyens promis en décembre 2008, par Nicolas Sarkozy suite à la mort d'un étudiant, poignardé à Grenoble par un malade mental échappé d'un hôpital psychiatrique n’ont pas été tenus. Le président qui avait pourtant promis à l’époque un plan de sécurisation des hôpitaux psychiatriques, ainsi que la création de quatre unités qui vont prendre en charge les malades jugés « difficiles »pour lequel 70M seraient investis.

Une mauvaise gestion

L’institution met en cause la surveillance des établissements dont il serait trop facile de sortir. Elle évalue à 10 000 le nombre de fugues par an. Les accès des hôpitaux sont mal aménagés et peu surveillés, selon le rapport, qui a évalué entre 8.000 et 14.000 le nombre annuel de fugues de patients hospitalisés d'office ou à la demande d'un tiers. Quant aux détenus, ils sont une quarantaine par an à s'évader des hôpitaux psychiatriques. Dans la quasi-totalité des cas, le retour est rapide et les fugues n'ont pas de conséquences graves, relève l'Igas, qui souligne cependant qu'elles induisent des ruptures thérapeutiques.

l’IGAS, qui concernant la surveillance constate que en cinq ans, une vingtaine de meurtres (dont trois pendant des fugues, sept dans un établissement, cinq en sortie d'essai). Elle a aussi relevé une dizaine d'agressions sexuelles au sein des établissements. Ce sont des drames rares, mais les agressions à l'intérieur de l'hôpital contre le personnel et les malades paraissent en revanche plus nombreuses que ne le laissent percevoir les 1.870 signalements recensés en 2009. Face à cela, peu d'hôpitaux réagissent en mettant en place des programmes de formation et d'équipements adéquats, estime l’inspection générale.

Défaillance et manque de personnel

Un rapport qui confirme là aussi les nombreuses manifestations des syndicats ces derniers mois a Toulouse, Paris, Lilles ou Marseilles. Car si le rapport n’estime pas directement « le manque de personnel sauf exception localisée », il reconnait cependant une présence médicale lointaine, un encadrement défaillant, des locaux et des équipements vétustes. En revanche, la charge de travail des infirmiers en hospitalisation complète s'est alourdie et surtout le temps de présence des personnels a été réduit, ajoutent les auteurs, qui relèvent un fort absentéisme ou encore de trop nombreuses pauses fumeurs. : l'IGAS qui cite aussi le confinement dans des espaces étroits de personnes présentant des pathologies et des origines diverses, la négation de la vie privée, parfois le port du pyjama en journée, ou encore l'absence quasi totale de distraction.

Internement infantile

L’actualité a prouvé encore le manque d’une réelle politique concernant l’internement des enfants et des adolescents. Un rapport qui dénonce cette situation en n’acceptant pas que ceux-ci puissent être mis, faute de place, dans les unités pour adultes.

Ne pas mettre la charrue avant les bœufs

Un document précieux qui nous fait voir l’impossibilité et l’inutilité de vote de loi comme celle actuellement en projet au parlement, les moyens eux ne sont pas. Avant toute décision, il convient donc pour le gouvernement de revoir sa copie de mettre en œuvre une véritable politique psychiatrique en France avec les moyens d’internement volontaire ou d’office. Une situation qui permettre alors de recevoir ses personnes en toute sécurité et dans le respect des dignités humaines auquel chacun de nous peut prétendre.

Stéphane Lagoutière

 

2011.05.21 --- Fortes de leur partenariat initié en 2010, les associations L’ADAPT et DMF ont mené une enquête nationale* sur les besoins des enfants dyspraxiques qui leur permet de dresser un état des lieux des difficultés rencontrées de manière récurrente par les enfants et leurs familles et de proposer des pistes de travail afin de faciliter le parcours des enfants et des jeunes en milieu ordinaire. Deux priorités apparaissent : avancer l’âge du diagnostic et développer des services d’accompagnement spécifiques.

Les dyspraxies sont des anomalies de la planification et de l’autonomisation des gestes volontaires (dont le regard). Selon la Haute Autorité de Santé publique, 5 à 7 % des enfants de 6 à 11 ans seraient atteints de dyspraxie, soit entre 600 000 et 840 000 élèves. Les atteintes sont plus ou moins sévères, mais pour 2 % des enfants scolarisés (environ 240 000), elles sont tellement importantes qu’elles nécessitent un accompagnement spécifique ainsi que des aménagements scolaires (adaptations pédagogiques).

Fortes de ce constat, les associations L’ADAPT et DMF ont conclu un partenariat en juin 2010 en vue de favoriser la reconnaissance de ce handicap et mettre en commun leurs expertises et leurs ressources pour développer des dispositifs d’accompagnement spécifiques des enfants et élèves dyspraxiques. Les deux associations ont réalisé une enquête nationale [1] auprès des enfants et jeunes atteints de dyspraxie afin de recenser leurs besoins quotidiens, d’observer la manière dont ils y répondent et d’identifier les besoins qui restent non couverts. Une enquête qui fait apparaitre l’importance de trois point notamment.

Priorité au dépistage précoce

La première difficulté pour ces enfants et leur famille résident dans l’absence de diagnostic. En effet, la dyspraxie est parfois mise sur le compte d'un retard intellectuel, problème psychologique ou de la mauvaise volonté. Aujourd’hui, 2/3 des enfants atteints de dyspraxies ne seraient pas diagnostiqués. Quand ils le sont, le diagnostic intervient trop tardivement, dans la majorité des cas à 7/8 ans, au cœur du cycle des apprentissages fondamentaux. La médecine et la pédiatrie de ville sont quasi absentes du processus de diagnostic (seulement 9 %), il y a donc urgence à les sensibiliser à la reconnaissance de la dyspraxie pour avancer l’âge du dépistage.

Une coordination indispensable des soins et de la rééducation

L’étude fait ressortir un manque de prise en charge globale de l’enfant, avec une demande d’accompagnement spécifique DYS, de coordination, d’information et d’orientation. Ainsi, si 92.5 % des enfants et jeunes de l’échantillon sont suivis pour leur dyspraxie, seulement 15 % sont accompagnés par un SESSAD[2]. Pour les autres, la rééducation est majoritairement effectuée en milieu libéral avec des soins ou rééducations en milieu hospitalier et/ou CMPP et une consultation régulière de 2 à 3 professionnels. Cette dispersion des soins fonctionnels et psychologiques alourdit considérablement la prise en charge de l’enfant et le fragilise. La coordination des soins de l’enfant constitue un des axes de développement des SESSAD DYS ou SESSAD Troubles des Apprentissages.

Un accompagnement scolaire adapté et pérenne

87 % des enfants sont scolarisés en classe ordinaire [3], toutefois l’accompagnement et les adaptations sont indispensables pour les maintenir dans ce système scolaire. Si 59% des enfants ont un(e) AVS[4] à l’école primaire, cet accompagnement baisse dès l’entrée au collège et peut avoir pour conséquence une rupture dans le parcours scolaire de l’enfant. S’il est nécessaire de développer des réponses aux besoins de ces enfants au niveau de la scolarité, il est également indispensable d’anticiper leur situation de jeunes et jeunes adultes (16 – 25 ans) : au lycée, étudiants, en formation, en recherche d’emploi, en emploi et d’éviter les ruptures de parcours.

En amont des services de soins, de rééducation et d’accompagnement, L’ADAPT et DMF agissent pour une reconnaissance de la dyspraxie tant au niveau des médecins généralistes, des médecins scolaires, que des enseignants qui se trouvent chaque jour au contact des enfants. L’ADAPT publiera un Cahier de L’ADAPT spécifique DYS au cours du 2e semestre 2011 destiné aux professionnels du secteur et organisera le 10 octobre prochain un Café des Réussites DYS en partenariat avec DMF à destination des familles, des professionnels du secteur et des entreprises.

La Rédaction

1 Cette étude a été menée auprès d’un échantillon de 318 familles adhérentes de l’association DMF, concernées par la dyspraxie, sur tout le territoire français.

2 Service d'éducation spéciale et de soins à domicile

3 En comparaison, 70% des enfants handicapés l’étaient au niveau national pour l’année scolaire 2009-2010

4 Dans l’Éducation Nationale, les AVS sont des assistants d’éducation mis au service d’un accompagnement à l’intégration scolaire, individuelle (AVSi) ou collective (AVSco), des élèves handicapés.

2010.06.13 --- Au cours de ces quinze dernières années, Perce-Neige, présidée par Christophe Lasserre-Ventura, petit-fils aîné de Lino Ventura, a accéléré son développement en ouvrant une vingtaine de nouvelles Maisons Perce-Neige. Des constructions à taille humaine, conçues avant tout pour apporter soutien affectif et confort matériel aux résidents et où ils bénéficient d’un accompagnement à la fois chaleureux et qualifié. Ces établissements, ouverts sur l’extérieur, proposent tout au long de l’année de nombreuses activités créatives, culturelles et sportives.

Face à la diversité des besoins, Perce-Neige a multiplié ses initiatives en créant différents types d’établissements : Foyers de vie, Foyers d’Accueil Médicalisés dont certains pour personnes vieillissantes, Maisons d’Accueil spécialisées pour personnes polyhandicapées et autistes, centre de vacances adapté, accueils temporaires...Deux établissements sont actuellement en cours de construction dans le Maine-et-Loire et les Bouches-du-Rhône. Depuis sa création, Perce-Neige a permis la réalisation d’une cinquantaine d’établissements.

Parmi ceux-ci, 27 Maisons Perce-Neige sont gérées directement par l’association et accueillent plus de 700 résidents. L’association envisage également d’autres évolutions, des reprises d’associations existantes avec des opérations de rapprochement, une participation plus active à la formation dans le secteur médico-social et des liens plus forts avec la recherche médicale.

Le handicap mental ne régresse pas. Il concerne tout le monde... Il mérite d’être mieux connu pour être mieux soutenu. Les origines sont diverses : à la conception (maladies génétiques...), pendant la grossesse, à la naissance (prématuré...), au cours de la vie (traumatismes crâniens, accident vasculaire cérébral, maladie dégénérative...). Près de 700 000 personnes, enfants et adultes, sont atteintes d’un handicap mental en France. L’espérance de vie de ces personnes a augmenté de 50 ans en l’espace d’un siècle.

C’est grâce à la générosité de tous que l’association pourra poursuivre son développement avec pour objectif principal la qualité d’accompagnement et le bien-être des personnes handicapées mentales.

La Rédaction

2011.05.31 --- Vendredi 27 mai à 14 h 30, Patrick Devedjian, député et président du Conseil général des Hauts-de-Seine, inaugure le premier foyer d’accueil « Alternote » pour les adultes musiciens souffrant d’autisme à Antony, en présence de Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Ile-de-France, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Jean-Yves Senant, maire d’Antony, Pierre de Lavalette, président d’APRAHM-AUTISME, et Michel Pinville, directeur du foyer.

À l’initiative de l’association APRAHM-AUTISME, le projet « Alternote » s’inscrit dans la continuité de la démarchée initiée, en 2001, avec le foyer d’accueil Alternat pour adolescents musiciens et autistes. Les adolescents sont à présent devenus adultes. Aujourd’hui, ce nouveau foyer d’accueil pour adultes musiciens, autistes ou souffrants de Troubles Envahissants du Développement, est le premier en France. Il offre sept places à ces artistes.

Depuis 2005, le Conseil général des Hauts-de-Seine a financé l’association APRAHM-Autisme à hauteur de 286 800 € pour la construction du foyer d’accueil médicalisé à Antony. Cette association s’est toujours distinguée par la réalisation de structures innovantes. En 1993, elle a créé notamment le concept d’"Alternance" pour l’accueil d’adolescents autistes en institut médico-éducatif. Elle gère trois établissements : le foyer d’accueil médicalisé Alternat et Alternote à Antony, et les deux Instituts médico-éducatifs par alternances basés à Bourg-la-Reine et à Paris.

La Rédaction

2011.05.28 --- André Vezinhet, Président du Conseil général, député, a récemment inauguré le foyer de vie « La Valsière », à Grabels, une extension du foyer occupationnel « Les Écureuils ». Ce foyer géré par l'APEI* du Grand Montpellier, une association du mouvement parental, fondée en mai 2006, qui a pour vocation de conseiller et d'accompagner les personnes handicapées mentales et leurs familles.

L'extension répond aux objectifs du schéma départemental visant à augmenter la capacité (13 places supplémentaires, dont 2 accueils temporaires), à améliorer les conditions d'accueil et à mutualiser les moyens d'accompagnement des adultes handicapés.

Autre objectif: reloger 12 résidents.

Le nouvel hébergement, implanté dans le prolongement de l'existant, dispose d'une superficie de 900m2. Il regroupe 24 chambres individuelles réparties sur 2 niveaux, permettant ainsi une organisation en 2 unités de vie de 12 chambres. Chaque étage dispose d'un espace collectif et d'un lieu d'accueil dédié aux familles.

Le coût total de cette opération (construction+agencement+matériel et mobilier) s'élève à 2,14 M. Le Département s'est porté garant de l'emprunt PLS (prêt locatif social) à hauteur de 75 %, sa participation se traduit aussi par l'attribution d'un budget de 2,4 M en 2011, au titre de l'aide sociale.

A l'heure où l'État se désengage financièrement, le Département de l'Hérault maintient son soutien en faveur de l'accompagnement des personnes handicapées. En 2011, il a voté un budget de108,7 M pour leur prise en charge, dont 33,9 M€ dédiés à la PCH et 53,8 M à l'hébergement.

Rappelons qu'en novembre 2010, qu’en novembre 2010, André Vezinhet avait déposé une question prioritaire d'inconstitutionnalité pour dénoncer l'insuffisante compensation financière des charges liées à l'APA, à la PCH et au RMI-RSA par l'État, comme le prévoit l'article 72-2 de la Constitution, auprès du tribunal administratif de Montpellier. Après avoir été renvoyée devant le Conseil d'État, la plus haute instance administrative en France, la QPC est aujourd'hui entre les mains du Conseil Constitutionnel.

* association de parents et amis de personnes handicapées mentales