En 2010, les caisses d’allocations familiales (Caf) ont versé des prestations à plus de 11 millions d’allocataires couvrant plus de 30 millions de personnes selon la lettre électronique l’essentiel de la Caisse nationale. 41,7 % des allocataires touchent les allocations familiales proprement dites, et 54 % bénéficient d’une des aides au logement. Plus d’un allocataire sur deux (55,7 %) ne perçoit qu’une seule prestation. L’allocation de logement à caractère social (Als) seule est versée à 15,7 % des allocataires et les allocations familiales (Af) seules à 13,2 %. Au total, ces prestations versées par la Cnaf atteignent 60 milliards d’euros, la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) représentant à elle seule 12 milliards d’euros, devant les allocations familiales (11,8 milliards).
Pour ce qui est des prestations liées au handicap, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) concerne désormais 169 500 bénéficiaires (+ 5,7 %). Le nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH ) approche les 900 000, 65,2 % de ses allocataires ayant un taux de handicap égal ou supérieur à 80 %.
Fraude une priorité pour Roselyne BACHELOT
La chasse aux fraudeurs est lancée. Durant quatre mois, l'opération « coup de poing » d'ores et déjà lancée par 14 caisses d'allocations familiales (CAF) va intensifier le contrôle sur le RSA (revenu de solidarité). La ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne BACHELOT, a clairement actionné le turbo et a fait de ce sujet « brûlant » l'une de ses priorités. Pas question de tendre le dos aux critiques, après les déclarations controversées du ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, affirmant que « notre système social encourage l'assistanat ». La priorité : les escroqueries en « réseau ».
La Rédaction
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« Une maison guérie comme elle pût détruire », explique Paul Joly, architecte, créateur de la Maison de l'Autonomie. « Partant de ce constat, j'ai travaillé sur un concept d'incubateur d'autonomie positive, qui agit comme un réceptacle de réponses en matière d'architecture, de domotique et d'équipements, pour permettre l'autonomie ou faciliter la reprise d'indépendance des personnes. La Maison de l'Autonomie est une maison où chaque individu peut évoluer, en prenant en compte les notions de plaisir, de désir et de bonheur, sans signature médicale » conclut Paul Joly.
Sur le salon Handica 2011, La Maison de l'autonomie est un espace de 200 m² organisés en trois thématiques : L'espace accessibilité, design et handicap : reconstitution des pièces à vivre pour visualiser les aspects pratiques des aménagements. Le second celle liée aux nouvelles technologies, avec des démonstrations dans les domaines de la domotique, de la robotique, de l'informatique et de la sécurité. Enfin, la présentation de différents produits et d'accessoires notamment dans l'aménagement de la maison, sans oublier un espace de conférences et d'ateliers animés par des professionnels.
Parmi les technologies présentées dans la Maison de l'Autonomie, le visiteur pourra découvrir des objets du quotidien, dont l'usage a été détourné pour s'adapter à des situations de handicap. La dépendance un secteur important qui touche en France près de 12 millions de Français et 22 % d'entre elles reçoivent une aide où bénéficie d'un aménagement.
La Rédaction
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S'associer à un projet innovant et unique au monde en participant à la fabrication des premiers médicaments de thérapie génique grâce au laboratoire Généthon Bioprod La thérapie génique est une discipline très récente qui pourrait permettre à la fabrication des premiers médicaments de thérapie génique est aujourd'hui possible. L'ouverture prochaine de Généthon Bioprod, laboratoire d'excellence de l'AFM-Téléthon, marque une étape historique dans le combat de l'AFM. Concrétisant plus de 20 ans de recherches, ce centre unique au monde, situé sur la Génopole d'Évry, sera entièrement dédié à la production de médicaments de thérapie génique pour le traitement des maladies rares : des maladies neuromusculaires comme le myopathie de Duchenne, mais aussi des maladies rares du système immunitaire, du cerveau, de la rétine ou encore du foie.
Parce que Généthon est éligible au dispositif de défiscalisation de la loi Tepa d'août 2007, les contribuables assujettis à l'impôt de Solidarité sur la Fortune peuvent aider l'AFM à réaliser ce projet exceptionnel en choisissant d'affecter leur impôt à ce projet innovant. Ils peuvent déduire de cet impôt 75% du montant de leur don réalisé en faveur de Généthon Bioprod.
Participer à la fabrication des premiers médicaments de thérapie génique en faisant un don, c'est offrir le plus bel espoir de guérison aux personnes concernées par une maladie rare et c'est aussi faire progresser la médecine de demain. Les avancées médicales pour les maladies rares ouvrent de nouvelles voies thérapeutiques pour les maladies plus fréquentes. Dès 2012, la production des premiers médicaments de thérapie génique permettra d'accélérer la guérison de maladies rares aujourd'hui incurables !
Les personnes assujetties à l'ISF qui souhaite le faire ont jusqu'au 15 juin 2011 pour réaliser un don ISF en faveur de ce projet et le déduire de leur déclaration 2011. Exemple : un don de 2000 € permet de réduire de 1500 € l'ISF. Après déduction d'impôt, le don ne revient qu'à 500 €. Où adresser son don : AFM-Opération Généthon Bioprod - Service Grands Donateurs -1 bis rue de l'Internationale - BP 59 - 91 002 Évry Cedex
La Rédaction
Pour toute information : Carole Clément, Responsable Relation Donateurs Tél : 01 69 47 28 13
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« Handicap et fonction publique, la volonté de réussir » : tel sera le thème de cette première journée nationale du handicap dans la fonction publique instituée par une circulaire du 1er ministre le 27 décembre 2010. Libre aux administrations, services déconcentrés et collectivités d'imaginer les et « attraction » à mettre en œuvre. À cette occasion François BAROIN, ministre du Budget et de la fonction publique, et de Georges TRON, Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique seront à Beauvais le 12 mai. Mais dont le bilan de l'action gouvernementale reste largement mitigé et dont le contraste et parfois les exonérations entre les ministères restent difficiles à comprendre.
Une journée qui sera le point de départ d'une campagne de sensibilisation, cette journée aura également pour objectif selon le ministère de rappeler que la prise en compte du handicap ne se réduit pas à la seule dimension du recrutement. L'insertion professionnelle, le maintien dans l'emploi et la garantie d'une carrière, doivent tout autant être assurés par les pouvoirs publics. Des ministres qui ont affirmé avoir demandé aux administrations publiques de se mobiliser au cours de cette journée afin que les agents puissent échanger sur l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Georges de Tron qui dans son communiqué à lui valoriser « l'action du FIPHFP et le nombreux progrès réalisé dans l'administration ».
Un fond qui contrairement à celle de l'AGEFIPH concernant le privé manque encore largement de moyen financier et surtout de contrainte contre les récalcitrants comme le ministre de la Justice, de l'Éducation nationale par exemple. Preuve avec 5,2 millions d'agents, la fonction publique est encore loin d'atteindre le quota des 6 % fixé par la loi depuis 1987, même si elle fait mieux que le privé qui plafonne à 2,4 %.
À l'occasion de cette journée, et à l'issue de neuf mois d'enquête menée au travers d'un questionnaire adressé à des centaines de collectivités territoriales, www.emploi-collectivites.fr, le site du recrutement dans la Fonction publique et les collectivités publie les résultats de son rapport sur l'emploi des personnes en situation de handicap dans les collectivités territoriales. Il reste du chemin à parcourir...
Stéphane LAGOUTIÉRE
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Les associations gestionnaires d'établissements et de services aux personnes handicapées ont dressé mardi un sombre état des lieux de la situation budgétaire du Etablissement médico-social accueillant des enfants polyhandicapés a Lleyme (Illustration)secteur du handicap et ont dénoncé les « discours rassurants » des pouvoirs publics. Alors que va se tenir dans moins d'un mois la deuxième Conférence nationale du handicap, présidée par le chef de l'État Nicolas Sarkozy, la toute nouvelle Conférence des gestionnaires (CG), qui regroupe 14 organisations en charge de personnes handicapées, a souligné lors d'une conférence de presse la « rupture » intervenue, en 2010 et qui se poursuit cette année s'agissant des moyens affectés au secteur du handicap.
« 2010 a été pour nous une année de rupture puisque les rythmes de progression de notre secteur d'activité, qui était de l'ordre de 10% à la fin des années 90 et de 3 à 5% ces dernières années sont proches de zéro alors que les demandes et les besoins des personnes handicapées sont en augmentation ». a déclaré Philippe Calmette, directeur général de Fegapei, une des associations de la CG, qui fédère 500 associations et 4 000 établissements. L'accompagnement des personnes handicapées assuré par les associations représente un budget total annuel (État, départements, etc.) Le constat de ce « gel » budgétaire, a-t-il ajouté, « est en décalage avec les discours rassurants des pouvoirs publics qui étaient sur le registre des personnes fragiles qui ne devaient pas faire les frais de la crise, elles seront épargnées ».
Les responsables associatifs de la CG ont déploré le fait que des crédits aient été votés au parlement, mais n'aient pas été ensuite « débouclés » par l'exécutif, empêchant les Agences régionales de santé (ARS) de les distribuer. La dernière « restriction » budgétaire, selon la CG, s'est traduite par une réduction de l'objectif global des dépenses en faveur de l'accompagnement des personnes handicapées et des personnes âgées dans le budget rectificatif 2011 de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). « En tant que gestionnaires responsables (...) la première chose que l'on demande aux pouvoirs publics, c'est de ne pas mentir, car "on sait que le pays passe un moment difficile" au niveau budgétaire, a estimé M. Calmette.
La Rédaction
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Pour la troisième année consécutive, l'ESC Grenoble organise la semaine Handimanagement avec notamment Olivier Hatem, champion paralympique de tir à l'arc et David Smétanine, champion paralympique de nage libre.
Étudiants, professionnels, permanents de l'école et toutes les personnes qui le souhaitent viendront rejoindre les 600 personnes ayant déjà obtenues le label HandiManager à l'école. Depuis 2005, une loi impose aux entreprises de compter dans leurs effectifs 6 % d'employés en situation de handicap. Ainsi tout futur manager sera un jour confronté à cette situation et se doit d'être sensibilisé à cette problématique pour devenir un manager responsable.
Cette question du handicap en entreprise est complexe du fait de sa multiplicité : l'accessibilité, l'intégration de la personne en situation de handicap, mais aussi l'acceptation de cette dernière par ses collègues valides est que quelques-unes des nombreuses questions soulevées par cette problématique.
C'est dans ce contexte que s'inscrit Handimanagement, programme pédagogique sur l'intégration professionnelle des personnes handicapées en entreprise. Il se décline notamment en semaine de sensibilisation organisée dans toute la France. À l'ESC Grenoble, il est organisé par dix étudiants de première année du Programme grande École. En deux ans, près de 600 personnes ont obtenu le label lors des semaines Handimanagement à Grenoble École de management, ce qui démontre le véritable intérêt de ce projet.
« Tout au long de la semaine, les candidats au label pourront participer à des conférences animées par des personnes valides ou en situation de handicap, qui viendront évoquer leur expérience et nous informer sur la place qu'occupent actuellement les personnes en situation de handicap dans l'entreprise. Les participants pourront aussi aller à la rencontre de ces intervenants au cours de discussions informelles, afin de mieux appréhender le quotidien des personnes handicapées, et participeront au programme de la manifestation « Semaine Handi-Management de l'ESC de Grenoble » par des mises en situation de handicap au travers d'activités ludiques, telles que des parcours en fauteuil roulant ou des parcours en aveugle », explique Simon Perez, chef de projet et étudiant à Grenoble École.
Nouveauté en 2011 les candidats se verront également proposer un cas managérial autour du thème du handicap au travail qu'ils traiteront en équipe. Cette nouveauté valorise un peu plus le label « Handimanager », délivré aux participants ayant participé à suffisamment d'activités. Pour demander le programme et s'inscrire aux multiples activités proposées :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou sur Facebook : groupe Handimanagement Sciences Po Lyon et rendez-vous dans l'Atrium de Sciences Po Lyon 14 avenue Berthelot.
La Rédaction
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- Catégorie : ÉDUCATION & ÉDUCATION SPÉCIALISÉ
Après avoir créé la première solution de Relation Client adaptée aux personnes sourdes et malentendantes en 2009, DEAFI lance DeafiLine Mobile : une application adaptée à tous les smartphones et tablettes, qui permettent aux personnes sourdes ou malentendantes de contacter leur service client facilement, et à tout moment !
Une nouvelle application qui aura nécessité quatre mois de travail aux équipes de Deafi, épaulées par les SS2i Rezocial (entreprise d'insertion) et Upro (spécialiste en technologies vidéo). L'application permet enfin à une personne souffrant de déficience auditive de contacter directement un conseiller sourd depuis son smartphone et/ou sa tablette. Ce dernier lui répond en direct - via chat ou vidéo en langue des signes -, ou bien le met en relation avec un interprète qui traduit l'intégralité de l'échange en live avec un interlocuteur particulier.
Disponible gratuitement pour Androïd, sur Google Play Store, et sur iOS via l'App Store. Allianz et Showroom privé sont les deux premières entreprises équipées, et seront suivies selon le fondateur de l'entreprise Deafi dans quelques semaines de tous ces partenaires et notamment de : SFR, Centrapel, GDF Suez, Malakoff Mederic, et la poste. Une nouvelle technologie qui devrait
« pour laquelle nous prévoyons d'ores et déjà de nombreuses évolutions dans les fonctionnalités, comme dans les usages, et ce d'ici quelques mois », précise le fondateur de Deafi, Jean-Charles CORREA
L'entreprise positionne désormais les applications mobiles au coeur de stratégie de développement, afin de permettre une accessibilité quasi totale des échanges professionnels entre personnes sourdes et personnes entendantes.
Une politique de développement évidente pour son Jean-Charles Correa, fondateur de Deafi. « Les personnes sourdes ou malentendantes sont, comme tout un chacun, des personnes qui vivent en mobilité, et qui doivent pouvoir jouir des mêmes prestations que tous les autres clients ! (...) Nous espérons ainsi inspirer l'ensemble des acteurs de notre marché à innover de la sorte pour rendre les déficients auditifs toujours plus autonomes au quotidien.
Une entreprise adaptée au cœur de l'innovation et d'une politique sociale solidaire, Deafi, et l'un des leaders comme centre de relation client dédié aux personnes sourdes ou malentendantes, oeuvrant depuis 6 ans à rétablir une certaine équité dans l'accès aux services de relations clients : création d'une formation professionnelle avec l'AFPA, mise en place d'un logiciel accompagnement de l'intégration des formés au sein de grandes entreprises...
Stéphane LAGOUTIÉRE
Sources : Communiqué
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