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Oscar PISTORIUS libéré de prison mais assigné à résidence

Oscar PISTORIUS, libéré de façon anticipée lundi soir, a passé sa première nuit hors de prison dans la maison de son oncle où il a été assigné à résidence, un an après sa condamnation à cinq ans de prison pour avoir tué sa compagne. Pas sûr que ce dernier ne profite trop longtemps de cette liberté puisque que le procès en appel de « Blade Runner » débutera le 3 novembre prochain. L'icône déchue du sport sud-africain, obtenue lundi dernier, un an après avoir été condamné à cinq ans de prison pour l'homicide involontaire de sa compagne. 

Un aménagement de peine que prévoit la loi Sud-Africaine ou les condamnées pour homicide involontaire peuvent après avoir purgé un sixième de leur peine d'un aménagement comme la résidence surveillé. Les condamnés pour homicide involontaire peuvent sortir « La famille est heureuse qu'Oscar soit de retour à la maison, mais elle insiste sur le fait qu'Oscar continue de purger sa peine », a déclaré mardi le porte-parole de la famille PISTORIUS, Anneliese BURGESS, devant une nuée de reporters postés devant la maison huppée d'Arnold PISTORIUS, l'oncle du sportif, à Pretoria.

Anneliese BURGESS : « La condamnation d'Oscar n'a pas été réduite »

Depuis que sa vie a basculé en 2013, la nuit de la Saint-Valentin, quand il a tué sa petite amie et top model Reeva Steenkamp, Oscar PISTORIUS peut compter sur le soutien indéfectible de son oncle, un homme d'affaires. Sa mère est décédée et il entretient des relations difficiles avec son père.

« La condamnation d'Oscar n'a pas été réduite. Il entre tout simplement dans la seconde phase de sa condamnation (...) Il continue à purger sa peine », a insisté Anneliese BURGESS, assurant que le jeune homme de 28 ans « respectera scrupuleusement les conditions fixées par la commission des libérations anticipées ». L'ensemble de ces conditions n'a pas été entièrement rendu public.

Selon les services pénitentiaires, Oscar PISTORIUS devra notamment suivre une psychothérapie et n'aura pas le droit de manier des armes. Ses conditions de libération pourraient aussi inclure l'obligation de rencontrer les parents de la victime, si ces derniers le souhaitent, selon la chaîne sud-africaine d'informations en continu eNCA.

Pour la famille STEENKAMP, la libération de PISTORIUS ne changera rien

Des dizaines de médias campaient devant la propriété protégée par deux gardes de sécurité. Mais ils pourront attendre longtemps puisque PISTORIUS a été libéré lundi soir pour éviter d'affronter la meute des journalsites du monde entier couvrnt cette affaire.

« Comme vous, on s'attendait à ce qu'il soit libéré aujourd'hui (mardi), mais nous avons été informés que les détails de sa libération étaient décidés par le centre pénitentiaire » et « c'est la raison pour laquelle il a été libéré quelques heures plus tôt », a expliqué Anneliese BURGESS. De son côté, la famille de Reeva STEENKAMP a affirmé que cette libération anticipée ne changeait rien.

« Cette libération, qu'elle ait eu lieu le mois dernier ou le mois prochain, ne fait aucune différence, dans la mesure où cela ne ramènera pas leur enfant », a déclaré à l'AFP l'avocat de la famille STEENKAMP, Tania KOEN. « Ils s'étaient préparé » à cette libération anticipée.

S'il est reconnu coupable, lors de son procès en appel, PISTORIUS encourt au moins 15 ans de prison

Interrogée pour savoir si les parents de la jeune femme envisageaient de rencontrer Oscar PISTORIUS, elle a répondu : « Si quoi que ce soit se produit, ce devra être après la procédure d'appel. Dans l'immédiat, ils se concentrent à panser leurs plaies ». Oscar PISTORIUS n'en a effectivement pas fini avec la justice.

Son procès en appel, à la demande du ministère public, débute le 03 novembre. La Cour suprême d'appel peut modifier le verdict et condamner éventuellement l'athlète handisport à une peine plus lourde ou décider de renvoyer le procès en première instance. S'il est reconnu coupable de meurtre, il encourt au moins 15 ans de prison. « Je voudrais que la procédure en appel permette de connaître toute la vérité. C'est un vœu pieu, mais ce serait justice rendue », conclut Kim MARTIN, une cousine de Reeva StTEENKAMP, à la BBC.

La Rédaction / Avec AFP

Catégorie : Afrique
Publication : 20/10/2015
Afrique du Sud