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Nicolas DUPONT-AIGNAN Président de Debout la France et candidat à l’élection présidentielle de 2017

Nicolas Dupont Aignan pres de l assemblee national a ParisMaire d’Yerres (Essonne) depuis 1995 puis Député ou il a été élus pour la première fois le 12 juin 1997, de la 8e circonscription de l’Essonne, Un homme dont les idées sont souvent considérées proche du Front Nationale a l’exception comme il le souligne de « sa vision économique ». Il aura été membre du (RPR), du (RPF) ou de (UMP), qu'il quitte par la suite pour fonder un nouveau parti en 2008. Il se prononcera notamment contre le référendum de 2005 avant de se présenter pour la première fois à la présidentielle de 2007 et de 2012 ou il recueille 1,79 % des suffrages exprimés soit 643 907 voix.

Candidat a la présidentielle de 2017 il a refusé les primaires de la droite évoquant une vaste « escroquerie », il sera néanmoins le premier des candidats a consacré une conférence de presse sur son projet en matière de handicap et sur les questions d’autonomie et des aidants. Des questions sur lequel nous revenons avec lui et auquel il précise ces objectifs, sans véritablement précisé les moyens qui seront donnés pour cette politique...

FHI --- S’il semble que vous fassiez beaucoup parler de vous parfois en terme plutôt négatif, selon un dernier sondage paru à la mi-septembre vous ne seriez crédité que de 5 à 7 % des voix. Que peut donc apporter votre candidature en affirmant il y a quelques semaines que vous pouviez "bouleverser la présidentielle" ? Quelle sera votre place entre les Républicain et le Front National et quelle place comptez-vous occuper ? Et pourquoi ne pas participer à ces primaires ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- 5 à 7%, cela signifie tout de même que 2 à 3 millions de Français disent vouloir voter pour moi. Dans tous les cas, ce sont les Français qui décideront, pas les sondeurs, et jamais une élection présidentielle n’a été aussi ouverte. Je ne cherche pas une place entre telle et telle formation politique. À l’instar du Général de Gaulle, je récuse le régime des partis et ces primaires sont une façon d’y revenir. Mon parti c’est la France et je pense que mon projet, qui s’articule autour de 4 grandes idées, peut sauver notre pays : Une France fière de son identité, Une France forte dans la mondialisation et capable de relocaliser 1 million d’emplois, Une France juste qui valorise le travail et ne laisse personne sur le bord de la route, Une France libre et propre, débarrassé de ses politiciens voyous et de ses fraudeurs.

FHI --- Vous affirmez vouloir nettoyer la politique, relever la France, et améliorer concrètement la vie quotidienne des Français parlant de vous comme "un gaulliste social". Une différence avec Marine Le Pen que vous réduisez au programme économique et jugez plus réaliste. Mais en quoi consiste telle exactement et quels sont les points essentiels de différence ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Lisez mon programme et vous verrez mes différences avec le FN, mais aussi avec les républicains et les socialistes. Mes différences ne se réduisent pas au programme économique. Ce sont des différences plus générales. Nicolas DUPONT-AIGNAN qui précise que, voter à une élection présidentielle, c’est voter pour une personnalité. Si vous voulez connaître ma manière de diriger une collectivité, allez interroger les habitants d’Yerres, ils vous diront que l’honnêteté et la constance sont des valeurs extrêmement importantes pour moi.

En outre, je propose un patriotisme de rassemblement et je m’appuie sur une équipe expérimentée d’élus de terrain qui obtiennent, comme moi dans ma ville, 80% à toutes les élections. Il n’y a pas mieux que les personnes enNicolas Dupont Aignan candidat a l election presidentielle de 2017 situation, qui connaissent les problèmes, pour proposer des solutions concrètes et cohérentes.

Enfin, je suis un gaulliste social, formé par Philippe Seguin. Je veux une France indépendante et respectueuse des valeurs humanistes qui font sa grandeur. Avec ma candidature, les Français ont la possibilité de s’extraire du choix mortifère entre les socialistes et les républicains d’une part qui ont ruiné la France et le FN d’autre part, une aventure plus que périlleuse.

FHI --- Vous avez présenté hier jeudi 6 octobre votre projet présentiel à destination des personnes handicapées ou encore des aidants où vous dites vouloir proposer une politique forte et concrète pour inclure les personnes en situation de handicap dans notre société. Quel bilan dressez-vous de l’action du Président de la République et de son gouvernement ? Mais aussi du gouvernement précédent puisque certains seront présents aux primaires ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Le bilan de François HOLLANDE est tout simplement catastrophique. Au lieu de proposer concrètement une solution pour la loi de 2005 qui devait être appliquée en 2015, il a tout simplement fui ses responsabilités en accordant de nombreuses dérogations et détricoté de fait la loi de 2005. Est-ce que les Français veulent un président lâche et ne prenant aucune décision ?

Je veux un président qui agisse effectivement pour réduire les inégalités affectant les personnes en situation de handicap. Assez de promesses non tenues comme sur l’inclusion des enfants en situation de handicap à l’école. À ce jour 29 M€ ont été ponctionnés sur les réserves de l'Agefiph, organisme en charge de favoriser l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées dans le privé, dans les budgets 2015, 2016 et 2017. Or, si ces fonds avaient vocation à financer des emplois aidés, l’État n’a apporté aucune garantie sur l’utilisation de cet argent.

Rappelons que le gouvernement de Nicolas Sarkozy n’a pas fait beaucoup mieux et avait lui aussi déjà opéré une saisie de 50 M€ sur les réserves de l'Agefiph en 2008. Ces gouvernements ont été capables de déshabiller l’Agefiph, je vous laisse imaginer le peu d’intérêt qu’ils portent à la question du handicap.

FHI --- Le 6 octobre date a laquelle a lieu la journée nationale consacrée aux aidants, qu’ils soient familiaux et professionnels, vous avez présenté quatre mesures, tandis que les associations du secteur médico-social réclament l’extension du CICE au secteur associatif. Pensez-vous que cela est possible ? Et comment comptez-vous financer les mesures de votre programme dans ce domaine ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Ne surestimez pas le CICE. C’est un dispositif complexe qui favorise les entreprises en ayant le moins besoin et profite peu aux PME. Je veux réorienter les 20 milliards d’euros du CICE vers des baisses de charges en direction des entreprises soumises à la concurrence internationale et créant de l’emploi en France.

Je compte investir 5Mds€ pour la cause du handicap, notamment pour améliorer l’accessibilité, augmenter l’AAH, inclure les enfants dans le système scolaire, soutenir les aidants. Je veux aussi et surtout simplifier d’urgence l’ensemble des dispositifs en faveur du handicap.

La vraie justice sociale est un pilier de mon programme. Il s’agit de faire cesser les inégalités qui empoisonnent notamment la vie des personnes en situation de handicap et de leurs aidants.
Plus spécifiquement en ce qui concerne les aidants, je financerai ces mesures par des économies dans d’autres domaines notamment sur le train de vie de l’État.

FHI --- L’APF et le Collectif #LesJoursHeureux ont annoncé leurs associations dans le cadre d’une démarche citoyenne participative #2017Agirensemble avec l’objectif de présenter une synthèse des contributions au premier trimestre 2017 aux candidats à l’élection présidentielle. Que vous inspire une telle initiative ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- C’est une initiative solidaire et participative qui ne peut aller que dans le bon sens, car l’APF tout comme le collectif sont des associations qui essaient de défendre les intérêts des personnes en situation de handicap. De plus, les associations verront ainsi les candidats qui se mobilisent réellement pour le handicap.

FHI --- Qu’ils s’agissent du gouvernent actuel ou du précédent, l’accessibilité a connu un échec retentissant dans la mise en œuvre de la loi du 11 février 2005. Vous proposez dans votre projet d’adapter les normes actuelles aux progrès scientifiques ou de déterminer un agenda et un plan d’action pratique et concret avec les associations. Des mesures qui me semblent avoir déjà été mises en œuvre avec les Agendas d’accessibilité ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- L’accessibilité pour la personne en situation de handicap est une économie sur le long terme. En effet, les mesures en faveur de l’accessibilité auraient de nombreuses conséquences positives : moins besoin d’aidants, moins de chômage, des enfants qui seraient des futurs adultes actifs...

Les Agendas d’accessibilités sont une excellente chose, mais la mise en œuvre est tardive. Je veux des applications concrètes et rapides. À titre d’exemple les rampes ne coûtent vraiment pas cher, mais les gens ne le savent pas, je déplore un manque dramatique d’information dans ce domaine notamment dans les commerces.

Une priorité serait de faire en sorte que les dossiers des personnes les plus en difficultés soient traités plus rapidement pour avoir accès au matériel d’aide à la personne.

Plus généralement, je veux orienter mon programme vers l’avenir. Les innovations technologiques en faveur de l’accessibilité sont fondamentales. Je souhaite que nous innovions pour développer des accessoires facilitant l’autonomie et l’indépendance des personnes en situation de handicap comme par exemple un fauteuil qui puisse monter les marches sans assistance, des lunettes intelligentes permettant aux personnes aveugles d’avoir une audio description de l’environnement alentour...

FHI --- La France compte aujourd’hui un taux de chômage chez les travailleurs en situation de handicap pour ceux inscrits à Cap Emploi, qui dépasse 23 %. Les raisons évoquées par les entreprises sont souvent celles du manque de qualification, alors qu’ils ne sont que 2 % à accéder aux universités. Vous abordez la Formation, Étude supérieure, Emploi protégé. Quelles sont les solutions que vous proposez ? Et une obligation plus importante ou encore la suppression de toute dérogation comme pour le ministère de l’Éducation nationale ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Nous sommes confrontés à un discours inexact, celui qui consiste à dire que les entreprises n’arrivent pas à trouver le personnel qualifié pour remplir le quota des 6%.
Dans ma ville de Yerres, j’ai 5,51% d’emploi direct de personnes en situation de handicap donc si nous avons la volonté, c’est possible d’approcher les quotas.

Je propose de mettre en place un système de contrôle renforcé pour l’embauche des personnes en situation de handicap et pour le suivi de ces personnes (tous les ans pour permettre aux entreprises et administrations d’atteindre le quota prévu par la loi de 1987 de 6% de personnes en situation de handicap dans les entreprises).

En parallèle, on ne peut séparer les questions du travail et de l’accessibilité. Les dérogations abusivement accordées ne facilitent pas l’intégration des personnes en situation de handicap. 40% des personnes en situation de handicap se retrouvent sans emploi, car elles n’ont plus les moyens d’atteindre leur lieu de travail. Les transports collectifs restent des obstacles importants à la mobilité des personnes en situation de handicap ainsi que la voirie.

À Yerres, tous les bâtiments administratifs sont accessibles, y compris la gare. Le site internet est conforme aux normes européennes pour l’accessibilité des malvoyants. Enfin, j’ai un élu exclusivement dédié aux problématiques de handicap et nous publions un guide très complet pour aider les personnes en situation de handicap pour ma ville.

Il faut également agir pour développer le télétravail en direction des personnes à mobilité réduite, ce qui passe par une meilleure couverture de notre pays en Internet Haut Débit. Enfin, je veux encourager les aménagements de véhicules et le covoiturage dans les entreprises entre les salariés valides et les personnes en situation de handicap.

FHI --- La France publie chaque mois les chiffres du chômage, ne pensez-vous pas que la publication obligatoire de ces chiffres devrait comprendre également les personnes en situation de handicap, un indicateur qui serait d’autant plus précieux pour conduire une politique d’emploi ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Au-delà du simple chiffre concernant le chômage, nous devons diffuser des indicateurs sur l’ensemble des personnes en situation de handicap comme le taux d’insertion dans l’éducation supérieur, le taux de réussite au bac, le taux de chômage, le taux de personnes en situation de handicap autonomes ou non autonomes...
Car, sans ces indicateurs, aucun pilotage et aucune politique cohérente et concrète ne peuvent être mis en place dans le secteur du handicap.

FHI --- Plus de 20 000 enfants en situation de handicap sont sans solution de scolarisation auquel il convient d’ajouter tous ceux en situation d’exil, auxquels s’ajoute une précarité des AVS et AESH dont la précarité n’a toujours pas été résolue. Quelles sont les raisons de cette situation ? Et comment comptez-vous la changer si vous étiez élu ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Quand, pendant près de 40 ans, les pouvoirs publics ont préféré parler et promettre plutôt qu’agir pour le handicap, il ne faut pas être surpris de l’exil ou de la fuite des familles désespérées vivant une situation terrible. Je propose un certain nombre de mesures pour pallier à cette situation intolérable.

Le système qui consiste à expédier des chômeurs peu formés en AVS/AESH sur des contrats de 1 an renouvelable 1 fois est à revoir de fond en comble. Il convient de recruter et former des AVS/AESH car leur nombre est insuffisant pour permettre une réelle inclusion des enfants en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire. Ensuite, il faut leur permettre de suivre des formations qualifiantes et diplômantes afin de leur donner une perspective professionnelle stable.

Je propose également de revoir le dispositif d’insertion à l’école des enfants en situation de handicap et de garantir une prise en charge par l’éducation nationale dès l’âge de 3 ans.

Je voudrais assurer les enfants en situation de handicap, les autistes et leurs familles de ma volonté de simplifier considérablement leurs démarches, notamment en facilitant l’ouverture de droits dans les MDPH.

Je propose de façon générale de simplifier les démarches. Les dossiers sont aussi trop complexes à remplir pour les familles.

FHI --- Vous proposez d’assurer une meilleure prise en compte des situations de handicap par notre système de retraite. Quels seraient les principaux changements que vous souhaitez apporter ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Je suis favorable à la mise en place progressive d’un système de retraite par point dans lequel je souhaite valoriser les points des personnes en situation de handicap. Le principe est le suivant : la cotisation fait la retraite, mais l’État module les points et accorde des avantages pour les retraités ayant fait face à des situations difficiles (travail pénible, handicap, etc.). Il s’agit de mesures de solidarité et de cohésion prises en charge, à ce titre, par l’État.

FHI --- Vous proposez de renforcer l’accès au numérique pour les personnes en situation de handicap, grâce à des contenus audio et visuels adaptés, des mesures pourtant prévues partiellement il est vrai, mais qui existe dans la loi sur le numérique qui vient d’être votée ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Cette loi va bien entendu dans le bon sens. Mais il ne faut pas oublier la question du financement du matériel pour pouvoir accéder au numérique. Par ailleurs, l’objectif étant souvent le travail à domicile, nous retombons sur la problématique de la couverture de notre pays en Internet haut débit.

FHI --- Vous dites que de trop nombreux autistes sont contraints de quitter la France, leur situation est trop peu et trop mal considérée en France. Une situation que personne ne conteste, reste que le Polyhandicap connaît un vide politique en matière de prise en charge. Six associations souhaitent la mise en œuvre d’un véritable plan a la hauteur de celui mis en œuvre pour l’autisme de 250 M€ sur trois ans et estiment qu’il y a urgence dans ce domaine et ne veulent pas se satisfaire des 80 M€ sur 5 ans annoncés en mai 2016 par François HOLLANDE. Que répondez-vous à ces associations ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Les conséquences du polyhandicap sont effectivement très lourdes et ce plan Hollande est un premier pas qui reste insuffisant. Avant de m’engager, je ne veux pas faire de fausses promesses. Mes équipes affinent actuellement la répartition des 5 milliards que j’entends consacrer au handicap et je serai en mesure, d’ici janvier, de chiffrer le plan Polyhandicap. Le handicap est une cause prioritaire pour moi et ce sujet est une urgence absolue. Je refuse de me satisfaire de l’exil de nombreux jeunes français, faute de soins. La formation, les financements, l’accessibilité sont les 3 piliers de cette politique.

FHI --- Les départements qui doivent faire face à une baisse importante de leurs dotations ont notamment la gestion des MDPH. Vous annoncez vouloir mener la chasse à la bureaucratie et améliorer le fonctionnement en renforçant les effectifs, et une meilleure coordination avec la CPAM. Ne pensez-vous pas que le risque est de voir les départements ne pas pouvoir assurer de telle dépense ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Je suis élu local et je ne supporte plus cet abandon des collectivités locales. Il est hors de question de poursuivre la baisse des dotations. D’autre part, je suivrai avec une attention particulière certains dossiers prioritaires à mes yeux, comme la pérennité des MDPH.

FHI --- Vous annoncez aussi vouloir revaloriser de 200 € l’Allocation adulte handicapée (AAH) atteignant actuellement 808,46 € et simplifier les procédures d’obtention. Comment comptez-vous financer une telle mesure, alors que le taux d’endettement de la France bat des records et revalorisations sur quelle période ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Le Handicap est pour moi une priorité et je mesure pleinement la souffrance des personnes et le coût humain terrible de la situation actuelle. Celui qui bénéficie de l’AAH ne doit plus être sous le seuil de pauvreté. Cette revalorisation coûtera 2 milliards d’euros par ans. Je suis prêt à investir pour la justice sociale et la réduction des inégalités. Il existe, à l’heure actuelle, des marges de manœuvre pour baisser les dépenses (ou récupérer les milliards évaporés par la fraude fiscale).

À titre d’exemple, la diminution du train de vie de l’État. La mesure pour revaloriser l’AAH pourrait être financée ainsi. En outre, l’allocation serait indexée à l’inflation.
J’ajoute que les décisions des médecins de la sécurité sociale et ceux de la MDPH doivent être beaucoup plus concertées pour un traitement rapide et efficace des dossiers.

FHI --- Pour conclure cet entretien, et pour ceux qui vont devoir se décider dans les prochains mois pour les primaires ou les élections présidentielles. Beaucoup de Français souhaiteraient que l’Assemblée nationale soit plus représentative. En tant que député, ne pensez-vous pas qu’une dose de proportionnelles ne serait pas nécessaire alors que François HOLLANDE l’avait jugé comme envisageable ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN --- Je souhaite diminuer de 577 à 400 le nombre de députés parmi lesquels 100 seraient élus à la proportionnelle.

Interview réalisé par
Stéphane LAGOUTIERE

Catégorie : INTERVIEW AVEC...
Publication : 10/10/2016

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