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Le Conseil d’État se prononce a huit clôt aujourd’hui sur l’avenir de Marwa que les parents veulent maintenir en vie

Le pere de la jeune Marwa Mohamed BOUCHENAFA avec Safa la soeur jumelle de Marwa dans ces brasAprès avoir obtenue l’accord du tribunal administratif de Marseille saisi en référé par les parents de la petite Marwa plongée dans le coma et atteinte d’un déficit moteur irréversible (v.article). L’Épreuve de force continue entre les médecins de l'Assistance publique Hôpitaux de Marseille (AP-HM) qui estiment ce maintien des soins comme « déraisonnable » a l’origine de cet appel. Le Conseil d’État qui devra trancher pour ou contre le maintien des soins dans une séance aujourd’hui à huit clôt.

Une décision qui sera forcement contesté, mais qui risque aussi d’avoir des répercussions au lendemain du lancement d’une campagne sur le droit a « sédation profonde et continue » (v.article).

Une chance ou non de survie...
Si les médecins de la Timone parlent eux d’une «obstination déraisonnable », une situation que les médecins experts avaient en février dernier jugée comme « atteinte d’un déficit moteur majeur » et «irréversible», un pronostic clinique partagé par les trois médecins refusant toutefois de trancher le «dilemme éthique » de la poursuite du traitement.

Les parents eux évoquent une « chance de survie » donnée à leur fille âgée de seize mois atteints d'un déficit moteur irréversible et plongé dans un coma artificiel provoqué par un virus qui a atteint le système nerveux et provocant son hospitalisation le 25 septembre 2016. Face à la situation, les médecins décident en novembre d’arrêter le traitement et de débrancher l’appareil respiratoire qui maintenait l’enfant en vie.

Des parents dont sa mère Annisa BOUCHENAFA qui affirme contrairement au médecin que celle-ci réagit a « leurs voix, nous suit du regard, bouge des yeux, ou des mains » Marwa qui a la volonté de se battre pour ces derniers,Entree principale du Centre Hospitalier de la Timone a Marseille car « tout qu’elle peut faire elle le fait » précise sa mère. . Opposés à l’idée, les parents avaient alors saisi la justice.

Jamais sans Marwa...
Mohamed BOUCHENAFA le père de la jeune Marwa avait lui-même lancé une pétition en ligne en novembre demandant de "laisser plus de temps" a sa fille. Une pétition qui a ce jour a recueilli plus de 245 000 signatures. Une décision des médecins dont le père M.B est pour lui le fruit sérieux problème budgétaire que rencontre l'hôpital de la Timone lui imposant de travailler dans l'urgence et le plus rapidement possible afin de libérer des places.

Pour son père « On ne va pas trier, on ne va pas garder les bébés en bonne santé et mettre de côté les handicapés », avant d’ajouter qu’il « n’empêcherait pas sa fille de partir, mais alors c’est alors elle a le faire toute seule si elle veut partir, elle partira d'elle même.

Une affaire qui rappel celle Vincent...
Une affaire qui remet le législateur devant ces responsabilités, et risque bien de se poursuivre face a un flou juridique persistant y comprit avec la nouvelle votée. Une situation dont le risque principal et de produire des situations similaires a répétitions dans le cas où un patient ne peut pas exprimer sa volonté et dans le cas où la fin des traitements risque d'entraîner le décès. Une loi qui précise simplement que la famille et les proches devront être consultés, mais n’affirme pas que leurs consentements doit être requise pour arrêter les soins. Une affaire qui pourrait au final connaître le même sort que celle de l'affaire Vincent LAMBERT, celui d’un tétraplégique en état végétatif dont le sort déchire toujours la famille et dont dossier atteint près dix ans de procédure...

Stéphane LAGOUTIÉRE

Source : fhi

https://www.facebook.com/jamaissansmarwa/videos/1434701583262267/

Catégorie : SOCIÉTÉ & FAITS-DIVERS
Publication : 02/03/2017

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