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Vers une possible reconnaissance comme crime de guerre pour les attaques d’Idlib en Syrie pour le Quai d'Orsay

Un soldat syrienDans une déclaration le ministre des affaires étrangère Jean-Yves Le DRIAN, a reconnu que l'hypothèse de crimes de guerre n'était pas exclue à Idlib dans le cadre d’utilisation d’arme chimique. Des armes interdites par une convention internationale et pour lequel Handicap International exprime aussi son inquiétude a la veille de la Pyramide des chaussures fin septembre. Une démarche qui devra se faire devant les Nations Unis et qui devra notamment obtenir l’accord du conseil permanent du conseil de sécurité auquel appartient la Russie qui soutien la Syrie.

Le ministre qui a exprimé l’inquiétude de la France et s’est dit préoccupée de la situation et de l’évolution de la situation à Idlib. « Nous regrettons que les pays qui se sont volontairement portés garants de la désescalade ne soient pas parvenus à s'accorder sur un cessez-le-feu ». Une offensive d'ampleur à Idlib entraînerait des conséquences désastreuses, notamment humanitaire et migratoire majeure puisqu'elle pourrait directement menacer les trois millions de civils que dénombre le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU dans la région » insiste le ministre Jean-Yves Le DRIAN.

Crime de guerre…ou contre l'humanité ?

Précisant ne pas « écarter le risque de crime de guerre car les bombardements constatés ces derniers jours de la part du régime et de la Russie nous font craindre le pire pour les populations civiles ». Une utilisation d’armes chimique pour lequel le gouvernement assure se montrer particulièrement vigilants face à la perspective d'un emploi renouvelé d'armes chimiques par le régime syrien. Comme l'a rappelé le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, « la France continuera à faire respecter ses lignes rouges en matière d'emploi des armes chimiques et se tiendra prête à agir en cas d'utilisation avérée et à usage létal de ces armes en coordination étroite avec ses plus proches partenaires ». En tout état de cause, la France qui devrait pour les semaines avenir a tenté de mobiliser ses partenaires pour lutter contre l'impunité d'emploi des armes chimiques et des crimes de guerre ou contre l'humanité commis en Syrie.

Le Quai d'Orsay qui appel tous les participants à continuer leurs discussions pour préserver le cessez-le-feu. La France ayant confirmé son soutien à ce titre aux appels au dialogue du Secrétaire général des Nations unies et de son envoyé spécial M. Staffan de MISTURA, ainsi que leurs demandes de protéger la population civile. Le ministre qui rappelé le sentiment du chef de l’État, dont la « seule issue crédible et durable au conflit syrien est une solution politique inclusive, négociée et acceptable par l'ensemble des parties, sous l'autorité des Nations unies et conforme à la résolution 2254 du Conseil de sécurité ».

Stéphane LAGOUTIÉRE

Sources : Ministère des Affaires Etrangères

Catégorie : POLITIQUE GOUVERNEMENT
Publication : 14/09/2018
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