Le FEHAP : Nomme son nouveau directeur général Antoine PERRIN à compter du mois de mai 2017
Le Président de la FEHAP, Antoine DUBOUT a annoncé à l’occasion de son Conseil d’administration hier, 28 février 2017, au siège de la fédération sa décision de recruter Antoine PERRIN en qualité de Directeur général. Antoine PERRIN, prendra ses fonctions début mai 2017 et succédera à Yves Jean DUPUIS qui a souhaité pouvoir partir à la retraite le 1er mai. Un homme d’une « une grande expérience des rouages de notre système de protection sociale, dans les secteurs sanitaire, médico-social et social », souligne Antoine DUBOUT.
La FNO et l’ANLCI proposent un outil commun pour agir face aux troubles des apprentissages et du langage
Sur le terrain, les idées ne sont pas toujours claires sur ce qui distingue les situations d'illettrisme des situations relevant des troubles spécifiques des apprentissages, dits parfois « troubles dys ». Pourtant, comprendre les spécificités, les causes, les étapes clés face à ces phénomènes revient à proposer des réponses plus adaptées pour les prévenir et y remédier plus efficacement. C'est pourquoi la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO - membre du comité consultatif du GIP ANLCI), et l'Agence Nationale de Lutte Contre l'Illettrisme (ANLCI) ont choisi de produire ensemble un outil de sensibilisation, et de l'animer sur les territoires à travers diverses modalités au cours de l'année 2015.
Cet outil regroupe chiffres clés, définitions, repères, témoignages ainsi qu'une carte schématisant les réponses qui existent sur les territoires pour faire face aux situations d'illettrisme et aux troubles des apprentissages, en prenant en compte les spécificités des situations et des âges des personnes. L'objectif Une prise en main rapide des professionnels du monde de la santé, de la formation, de l'éducation, de l'insertion, ..., grâce à la fiche outil qui l'accompagne.
Une diffusion à grande échelle
La FNO diffusera cette plaquette insérée au sein de son mensuel professionnel distribué à 18 000 orthophonistes en ce début d'année ; L'ANLCI, par le biais de ses chargés de mission nationaux et régionaux, et avec le réseau des membres de ses instances, assurera la diffusion de l'outil auprès de très nombreuses structures (associations, acteurs de l'éducation populaire, éducateurs de jeunes enfants, travailleurs sociaux, formateurs, membres des Centres de Formation des Apprentis, etc).
Des actions d'accompagnement seront notamment engagé pour un bon usage sur les territoires comme dans le cadre des journées nationales d'action contre l'illettrisme 2015, des événements spécifiques seront organisés au sein des manifestations labellisées : débats, rencontres, formations, etc, qui en démultiplieront l'usage. Cet outil est disponible en téléchargement sur votre site à la fois la plaquette, mais aussi fiche outils Fiche outil pour l'appui à la diffusion et l'animation de réunions, de formations autour de la plaquette de sensibilisation pour avoir les idées claires sur les situations relevant de l'illettrisme et celles qui relèvent des troubles spécifiques des apprentissages.
La Rédaction
Négociation tarifaire avec la CNAMTS : La FNTS se félicite de l’avancée des négociations
Le vendredi 14 mars à Paris, la CNAMTS et les 4 Fédérations du Transport Sanitaire (FNTS, FNAP, FNAA, CNSA) se sont réunies pour confirmer l'évolution de la tarification du VSL (Véhicule Sanitaire Léger). Pour rappel, ces évolutions tarifaires avaient été actées le 18 novembre 2013 dans un protocole d'accord.
Depuis janvier 2014, le Contrat pour l'Amélioration de la Qualité et de la Coordination des Soins (CAQCS) a permis de compenser les différentes hausses de TVA. Le protocole d'accord de novembre 2013 prévoit, quant à lui, d'intégrer dans la tarification de 2015 l'impact de la TVA au niveau du VSL.
La FNTS a également insisté auprès de la CNAMTS pour l'obtention d'un tarif VSL HT. Cela garantira une stabilité face à une possible augmentation de TVA.
Interrogé Thierry SCHIFANO, Président de la FNTS sur cette évolution celui-ci indique que pour « L'accord du 18 novembre 2013 acte que l'année 2015 devra être une étape de revalorisation tarifaire pour nos entreprises. Mais au préalable, il est important d'avoir un éclairage suffisant quant à l'évolution de la fiscalité, l'avenir du CICE2 et l'ONDAM3 qui sera fixé sur la branche maladie. Le projet de loi de finances 2015 donnera les éclairages attendus d'ici la fin de premier semestre 2014. Mais dès maintenant, nous demandons la fixation d'un calendrier afin de faire le point sur l'environnement économique de nos entreprises et de ne pas retarder les négociations futures. »
La FNTS a également rappelé avec force l'intangibilité de la prescription médicale car les entreprises de Transports Sanitaires connaissent de nombreux rejets de factures injustifiés. Par ailleurs, pour optimiser les coûts, la FNTS souhaite développer le covoiturage avec les VSL. Elle demande donc à la CNAM de baisser les abattements de tarifs pour les transports partagés géolocalisés.
Simplification administratives
Thierry SCHIFANO qui précise avoir insisté sur l'importance pour nos entreprises lors de la réunion du 14 mars dernier afin notamment d'accélérer la simplification administrative Nous avons plusieurs postes de productivité et nous pouvons réaliser de nombreuses économies au sein de nos entreprises comme par exemple la dématérialisation de l'annexe et de la facturation, la prescription de transport en ligne et la signature électronique du patient. »
Une nouvelle réunion de négociation se tiendra le mardi 25 mars à Paris avec la CNAMTS et les 4 fédérations du Transports Sanitaires.
La Rédaction
Marisol Touraine affecte cinq millions d’€ supplémentaires à la démocratie sanitaire en 2013
La Ministre des affaires sociale et de la Santé, Marisol Touraine, annoncé vouloir affecter 5 M€ supplémentaires à la démocratie sanitaire en 2013 et a lancé pour cela une mission pour renforcer la place des usagers dans les établissements de santé. Un arrêté fixant le montant des crédits attribués aux agences régionales de santé au titre du fonds d'intervention régional (FIR) pour l'année 2013 sera publié dans les prochains jours.
La ministre qui a annoncé vouloir par cette action que ce montant puisse servir notamment au recueil de l'expression des attentes et des besoins de tous les acteurs de santé, et en particulier des usagers et des citoyens.
Cela soit par le recueil de la parole des usagers via les associations ou les collectifs d'associations, soit par des débats publics initiés par des instances de démocratie sanitaire telle des Conférences régionales de la santé et de l'autonomie, conférences de territoire.
Un montant qui devrait également être attribué aux actions de formation des représentants des usagers, qui pourront être mises en œuvre par des associations et des collectifs d'associations.
Dans le même temps, Marisol Touraine a confié une mission sur la représentation des usagers dans les établissements de santé à une personnalité de la société civile, Claire COMPAGNON.
Cette mission, qui s'inscrit dans le prolongement des propositions du rapport remis par Édouard COUTY sur le pacte de confiance pour l'hôpital, aura pour objectif : de faire un bilan des modalités de représentation des usagers dans les établissements de santé et de leur impact, depuis la loi du 4 mars 2002.
Ainsi que d'apporter un éclairage sur la base d'expériences étrangères et de proposer de nouvelles étapes de développement à cette représentation des usagers.
La Rédaction
Le Grath, annonce le lancement du Centre National de Ressources pour l’Hébergement Temporaire,
Grâce au soutien du Fonds d'innovation d'AG2R LA MONDIALE, le Grath, association s'occupant de l'accueil temporaire en France, crée le Centre National de Ressources pour l'hébergement temporaire (CNRHT). Projet qui sera officiellement présenté le 15 mai prochain lors d'une conférence de presse en présence de Jean-François CHOSSY, président du Grath et de Gilbert RICHTER, directeur du Fonds d'innovation d'AG2R la mondiale et qui intervient moins d'une semaine après l'annonce du plan autisme 2013-2017, avec pour objectif selon son instigateur d'harmoniser les pratiques et faciliter la diffusion des connaissances..
Quelques jours après l'annonce de la création de 350 nouvelles places d'accueil temporaire pour les enfants autistes par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, le Grath donne aux acteurs de l'accueil temporaire les moyens d'un développement qualitatif et durable avec la création d'un Centre national de ressources. Le CNRHT mettra à leur disposition des méthodes et des outils destinés à faciliter leur gestion et permettre le développement d'un réseau véritablement efficace au service des proches aidants.
Accessibles aux professionnels des ESMS, des ARS, des conseils généraux et aux professionnels indépendants, les formations du CNRHT interviennent à tous les niveaux dans la chaîne des acteurs concernés par l'accueil des personnes en situation de handicap. Elles sont dispensées par d'anciens ou d'actuels directeurs d'établissements qui ont mis en place un dispositif d'accueil temporaire, pour diffuser des pratiques qui ont fait leurs preuves et répondre ainsi aux besoins croissants des acteurs qui gèrent encore bien souvent « au jour le jour ».
« Dans l'accueil temporaire, les situations sont multiples, il faut pouvoir réagir vite et proposer des formules adaptées qui prennent en compte les choix des personnes » explique Jean‐Jacques OLIVIN, fondateur du Grath. « Le CNRHT va encourager une gestion optimisée des places d'accueil et donner aux instances territoriales les moyens d'organiser plus efficacement l'existant » poursuit‐il.
Un nouveau président pour le Grath
La création du CNRHT s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau président au sein du GRETH avec celle de Jean-François Chossy, ancien député ayant porté, dès 2001, le projet de réglementation sur l'accueil temporaire, il réalisera également un rapport intitulé remis à François FILLON en décembre 2011. Dans lequel il affirmait déjà à l'époque à la « prise en charge «, le rapport préfère la « prise en compte ». « La prise en charge ramène à la notion de fardeau lourd, encombrant, malaisé à manipuler et qui cause de l'embarras alors que la prise en compte évoque la personnalité et l'intérêt que l'on doit porter à l'autre, c'est une forme de considération, on tient compte de ses besoins, de ses demandes et de sa vie. Nous devons passer, de l'époque de la prise en charge à l'ère de la prise en compte, passer de l'assistanat à l'accompagnement. C'est une démarche essentielle pour mettre la personne handicapée en résonance avec ceux qui l'entourent. » Précise-t-il !
Une présidence de l'association prise avec une ambition forte de développement pour l'accueil temporaire. « Dans un premier temps, nous avons souhaité faire reconnaître l'accueil temporaire dans la loi. Aujourd'hui grâce aux acquis de la loi du 2 janvier 2002, c'est sur le terrain que le travail doit être mené pour donner aux professionnels tous les moyens de construire un système plus efficace, plus fluide, qui facilite davantage la vie des proches aidants » explique Jean-François CHOSSY.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Le maintient l’Hypertension artérielle sévère dans l’ALD rejetée par le Conseil État
Voilà encore une mesure qui risque de faire monter la pression et pas seulement celle française, mais aussi celle du portefeuille. Ainsi le recours devant le Conseil d'État, effectué par le CISS, la FNATH et l'alliance pour le cœur contre le décret du 24 juin 2011, pris sous le gouvernement Fillon a-t-il été rejeté. Une décision dont certain contenu de l'arrêt invite tout même à ce que l'HTA sévère soit réintégrée dans la liste des ALD par la nouvelle ministre des Affaires sociales et de la Santé.
Une décision qui si elle était maintenue et confirmée par le nouveau gouvernement en place, pourrait avoir des conséquences importantes pour les personnes en situation de précarité économique. Première maladie chronique en France, l'hypertension artérielle touche 15 millions de personnes, dont quelque 4,5 souffre d'une forme sévère. . Pour ces derniers, cela signifie plus de 30 % des frais médicaux restant à leur charge ce qui pour certains sera impossible ou très difficile. Un élément qui avaient servir il y a quelque mois comme un des éléments du recours et qui selon les associations constitue « de ce fait une violation des exigences constitutionnelles ».
« Des raisons uniquement économiques »
L'hypertension artérielle sévère compliquée d'affections cardio-vasculaires et rénales très handicapantes n'est plus reconnue pour des raisons purement économiques comme elle doit l'être: une maladie chronique très grave!". Tel est le constat des associations de santé comme le CISS ou la FNATH et l'alliance pour le cœur. Qui n'accepte que la liste des ALD puisse être subordonnée à l'équilibre financier de la sécurité sociale et donc à des considérations économiques et conjoncturelles. Ces derniers estimant que de multiples sources d'économies restent possibles, mais que en aucun elles ne peuvent ne pas être réalisé sous le prétexte d'une crise économique en sanctionnant selon le CISS les personnes malades et de ce fait en minorant leur prise en charge par l'Assurance maladie.
« Un choix politique »
Pour les associations ce jugement laisse une porte ouverte en rappelant dans son argumentation que sa seule décision concerne uniquement le bien-fondé du décret au regard de l'accès aux soins et ne porte pas sur le fait que l'HTA sévère soit une maladie ou un facteur de risque. Par contre en estimant que les pouvoirs publics pouvaient se passer de la consultation de la Conférence nationale de Santé et du Haut Conseil de Santé publique, le Conseil d'État reconnaît les impasses de la démocratie sanitaire. Au final l'arrêt donne un cadre pour tout retrait d'une maladie de la liste des ALD : veiller à la cohérence d'ensemble des ALD, prendre en compte la nature et la gravité de l'affection et les thérapies disponibles, ainsi que le coût global du traitement eu égard à l'objectif d'équilibre financier de la sécurité sociale.
Le rejet du recours contre ce decret n'a pas convaincu, bien au contraire l'ensemble des associations, à ce que l'HTA sévère soit réintégrée dans la liste des ALD par la nouvelle ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol TOURAINE, rappelant que cinq après l'avis de la Haute Autorité de Santé rendu en décembre 2007 réclamant la nécessité d'une politique publique cohérente en matière d'ALD une réelle feuille de route serait souhaitable. Une stratégie nationale de santé, que l'on avait pu croire être appelée des vœux Premiers ministre dans son discours de politique générale le 2 juillet dernier. « Nous attendons toujours de pouvoir contribuer à sa définition ! » conclut le communiqué de CISS.
Stéphane LAGOUTIERE
Une offre et un foyer de vie adapté au handicap pyschique inuaugurée au coeur de Paris
Placé dans le IIIe arrondissement il s'agit d'une première pour ces vingt adultes homme et femme, atteint de maladie mentale qui sont accueillis dans ce nouveau foyer de vie « la résidence Marie Laurencin » depuis décembre 2010 placé en plein de cœur de la capitale. Un centre de vie qui après dix-huit mois de fonctionnement a été officiellement inauguré le 27 mai dernier par Pierre AIDENBAUM, Maire du IIIe arrondissement et Véronique DUBARRY adjointe au maire de paris en charge du handicap, ainsi qu'en présence des élus locaux Laure LECHATELLIER et Jean-Yves MANO. L'occasion aussi pour la résidence d'organiser une après-midi porte ouverte. L'occasion aussi de revenir sur handicap mental et handicap physique souvent confondu a tord...
Fruit de la volonté commune de l'association œuvre Falret et de l'hôpital Esquirol, ce projet aura nécessité plusieurs mois de travail rigoureux pour convaincre la Ville de Paris, le Conseil Régional d'Île-de-France, et la mairie du IIIe arrondissement et à Paris Habitat OPH, de l'utilité d'un tel pari sur l'avenir. Ainsi, ce foyer de vie, a vu le jour au sein d'un immeuble ancien entièrement réhabilité et aménagé pour l'accueil d'adultes à l'autonomie réduite par leurs troubles psychotiques et ne pouvant pas travailler. Un projet permettant aussi et surtout à des résidents depuis longtemps tenus éloignés des centres-villes d'y revenir. Un éloignement qui trop souvent sépare ces derniers davantage encore les enfants de leurs parents adultes vieillissants.
Une nouvelle étape de vie...
Ainsi, la résidence Marie-LAURENCIN leur offre un lieu où vivre au cœur de la cité, au plus près de leur famille, mais aussi de la société. Pour ces hommes et femmes, où ont résidé des dizaines d'années dans leur famille, dans des lieux d'hébergement non adaptés ou en milieu hospitalier, cet établissement est une étape nouvelle de leur chemin de vie. Plus qu'un hébergement, le foyer assure un accompagnement à la vie quotidienne pour permettre à chacun l'acquisition d'une autonomie dans différents domaines (courses, démarches administratives...... afin de favoriser son insertion sociale tandis que le suivi médical est assuré à l'extérieur par les deux Centres médico-psychologique en charge des Ier, IIe, IIIe et IVe arrondissements.
Des préjugée encore beaucoup trop fréquent
Un éloignement des villes souvent causé par la peur et par l'actualité qui a mis en avant des situations parfois dramatiques, mais qui reste somme toute exceptionnelle. Ainsi comme le confirme une enquête Ipso réalisée, en 2009, * révélant que 47% des interrogées associent encore les maladies mentales à des dénominations négatives : débile, attardé, aliéné, dément... Des Français dont le taux d'« acceptation sociale » est plus élevé dans d'autres pathologies comme l'autisme ou 80 % seraient prêt à travailler ou que leur enfant soit dans la même classe. Un résultat du notamment à politique d'informations importantes ces dernières années. Pour preuve la méconnaissance reste importante, ainsi 65 % considèrent qu'un schizophrène représente un danger pour les autres alors ils ne sont scientifiquement que 0,2% à être dans ce cas. La principale difficulté étant pour les Français de parler ou de reconnaître leurs problèmes psychiques ainsi ils sont seulement 5% a déclaré être ou avoir été atteints d'une maladie mentale, mais ils sont, en revanche, 62%, à considérer qu'ils pourraient un jour être atteints d'une maladie mentale. Enfin, le déficit d'information reste important pour preuve 2/3 des Français s'estiment insuffisamment informés, et ce quel que soit le canal.
Un handicap psychique mal pris en compte
Avec une personne sur cinq atteints de maladie psychiatrique contre 1 % pour le cancer on oublie souvent que celle-ci se classe parmi les deuxièmes causes mondiales de handicap. La France n'échappe pas à cette règle les Français étant d'ailleurs connus comme les plus gros consommateurs d'anti-répresseurs. Les maladies psychiatriques constituent aussi le 2e motif d'arrêt de travail et la première cause d'invalidité et représentent un dixième des dépenses de santé et la première en dépense hospitalière. Comme le confirme le livre du Pr Michel DEBOUT « le suicide un tabou français », 12 000 suicides sont répertoriés chaque année en France et plus 58 000 en Europe.
La difficulté comme ne cesse, de le dire l'UNAFAM* provient à la fois de la réduction des moyens voire de l'abandon du système hospitalier psychiatrique en France. Un système qui de plus ne correspondant souvent plus a l'atteinte des patients et répondant souvent dans l'urgence. Le retard des diagnostics et l'absence diagnostic des pathologies associées n'ont fait qu'aggrave la situation à laquelle s'ajoute un déficit chronique depuis plusieurs années dans le secteur de la recherche ou seulement 2% du budget de la recherche biomédicale publique et privée y consacrer alors que 20% sont destinée au cancer.
Handicap mental ou handicap psychique quelle différence ?
Comme à chaque fois un petit rappel s'impose face souvent à la méconnaissance d'un public qui a trop souvent encore tendance à confondre les deux qui pourtant doivent être différencié. Même s'il vrai que le travail se révèle difficile et complexe. En effet on entend dans les termes de maladie mentale, handicap psychique ou souffrance physiques celle résultante d'une pathologie mentale avérée, c'est-à-dire diagnostiquée et confirmée. Malgré les efforts apportés par la loi handicap de 2005, il n'existe pas de définition scientifique du handicap psychique qui soit unanimement reconnue et admise. La loi de 2005 précisant comme « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie par une personne dans son environnement en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques (...) ».
Le handicap mental étant lui contrairement une déficience innée et comme le dit l'UNAPEI dans sa définition explique selon elle que l'expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle (approche scientifique) et les conséquences qu'elle entraîne au quotidien (approche sociale et sociétale). Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc. Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l'état et à la situation de la personne. C'est à la solidarité collective qu'il appartient de reconnaître et de garantir cette compensation. Pour lequel la différence avec le handicap psychique c'est que la personne en situation de handicap mental éprouve des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication et de décision. Elle ne peut pas être soignée, mais son handicap peut être compensé par un environnement aménagé et un accompagnement humain, adaptés à son état et à sa situation.
Pour l'UNAFAM, le handicap psychique est, quant à lui, la conséquence d'une maladie mentale. Pour lequel la personne malade mentale est un individu « qui souffre de troubles d'origines diverses qui entachent son mode de comportement d'une façon momentanée ou durable et inégalement grave ». Le handicap psychique n'affecte pas directement les capacités intellectuelles, mais plutôt leur mise en œuvre. Il est toujours associé à des soins et ses manifestations sont variables dans le temps.
Ou comme l'affirme Édouard Bertaud, psychologue à l'ŒUVRE FALRET que la prise en compte de la dimension psychique dans cette définition très large du handicap de l'article 2 de la loi de 2005 englobe ainsi toutes les personnes souffrant de troubles psychiques avec des répercussions dans les activités quotidiennes (scolarité, formation, activités professionnelles et/ ou activités sociales et citoyennes compromises) et des conséquences sociales (isolement, stigmatisation, risque de marginalisation) accentuées par un diagnostic souvent tardif et une difficulté à comprendre les manifestations de cette souffrance (handicap non visible). Dès lors, « La recherche d'un état de santé mentale ne se réduit pas à une approche psychiatrique, mais suppose aussi une approche médico-sociale » conclue Édouard Bertaud,
Stéphane LAGOUTIÉRE
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