« Don d'organes, parlez-en avec vos proches » contre un tabou très présent dans nos sociétés
Chacun dans sa famille puisse discuter, se positionner, donner son avis concernant le prélèvement ou être farouchement opposée à cela. C'est pour cette raison que depuis quinze ans, l'Agence de la biomédecine communique et sensibilise, à l'occasion d'une journée natioalequi a lieu ce lundi 22 juin 2015, sur le don d'organes. Aujourd'hui, il y a encore beaucoup de tabous autour de donner ou non ses organes. Le constat est sans appel. La France manque cruellement d'organes à greffer. Même si en dix ans, il y a eu une augmentation de 26% du nombre de greffes pratiquées, il faut continuer à sensibiliser l'opinion publique. Preuve en est puisqu'aujourd'hui 20311 personnes sont en attente d'une greffe.
Affaire Vincent LAMBERT : Le Défenseur des droits refuse de trancher et rejette la demande des parents
Après l’annonce la semaine dernière du Dr Vincent SANCHEZ du CHU de REIMS d’annoncer sa décision de mettre fin l’arrêt « des traitements et la sédation profonde et continue » dans la semaine du 20 Mai. Vivianne et Pierre LAMBERT la mère et ses avocats avaient annoncées avoir saisi le défenseur des droits et le Comité de l’ONU compétent pour les droits des personnes handicapées. Le défenseur des droits Jacques TOUBON a annoncé qu’il « ne lui appartenait pas de trancher » rappelant que sa décision ne pouvait avoir « d’effet suspensif » et que « plusieurs juridictions avaient rendues des décisions ». Les parents qui ont lancé un appel a manifesté ce dimanche devant le CHU de Reims afin d'empêcher ce qu’il considère « comme un crime » c’est-à-dire l'arrêt programmé des traitements.
Affaire Vincent LAMBERT : le Dr Vincent SANCHEZ du CHU de REIMS déclenche l'arrêt des soins
Après l'email envoyé la semaine dernière par le Dr SANCHEZ annonçant la fin "l'arrêt des traitements" et de "la sédation profonde et continue" a commencé cette procédure depuis ce matin comme il l'avait indiqué. Les parents qui avaient appelé ce dimanche avec l'association "Je soutiens Vincent" réunissant une centaine de personnes. Après une visite ce matin à son fils, Vivianne, a affirmé parlant des médecin « C'est une honte, un scandale absolu, ce sont c'est des monstres ! des monstres ! des nazis, il mérite...». Leurs avocats qui annonçait faire avoir engagé trois recours notamment devant la cour d'appel, et une procédure d'urgence devant la cour européenne des droits de l'homme, qui annonce le rejet de la procédure. Une affaire qui malheureusement prend désormais une tournure politique.
Avancement du Lancement de la campagne de vaccination contre le Covid-19
En raison "d’un contexte actuel de circulation plus marquée du virus", le ministre de la Santé et de la Prévention, Aurélien ROUSSEAU, a annoncé que la campagne de vaccination contre le Covid-19 sera avancée de deux semaines. Initialement prévue le 17 octobre, elle débutera le 2 octobre prochain. Une injection du vaccin protège des complications et des formes les plus graves de la maladie. Même si pour les Français les confinements peuvent nous sembler de plus en plus loin, le covid-19, lui, circule toujours. En ce début d’automne, le nombre d’infections repart à la hausse.
Hospitalisation de cinq personnes à Tours suspecté de botulisme à la suite d’une consommation de Pesto
Lors d’une conférence de presse au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours, le préfet d’Indre-et-Loire Patrice LATRON a indiqué que « deux couples se sont présentés aux urgences samedi », suivis d’une cinquième personne dimanche après avoir participé à un même « repas d’anniversaire ». Selon les premières analyses celle-ci ont détecté cinq cas botulisme provoqué a la suite semble t’il de la consommation de conserves artisanales de pesto à l’ail des ours. Le ministère de la santé et le site Rappel conso ont ordonné le rappel de près 600 bocaux.
Lancement d’une enquête sur l’état de la politique de santé en Europe en France et dans Département d’Outre Mer
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) réalisent en collaboration une grande enquête statistique sur la santé dans tous les départements d’outre-mer (Dom), à partir du 8 juillet et jusqu’en décembre 2019 et concernera 10 000 personnes. Depuis avril et jusqu’à décembre une enquête concerne elle métropole avec 20 000 personnes également tiré au sort par l’Insee.
Le collectif France Assos Santé demande au gouvernement de garantir l’accès a un médecin traitant
La commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale, présidé par Mme Brigitte BOURGUIGNON ont décidé de maintenir, contre l'avis du gouvernement, un amendement, proposé par le collectif France Assos Santé dans le cadre de l'examen du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé. Un amendement dont l’objectif est selon le collectif vise à garantir à tous l'accès à un médecin traitant, y compris dans les territoires sous dotés. Le collectif qui se félicite du vote des députés, appel le gouvernement à ne pas « sacrifier un amendement qui se préoccupe enfin de la question de l'accès aux soins sur les territoires ».
Le Plan Hôpital Santé d’Emmanuel MACRON « Un gosplan pour la santé »
Médecin, lève-toi ! : Traitement inhumain des malades à l'hôpital : un médecin lance l'alerte sur une réalité quotidienne
En 2018, on a compté 382 000 cas de cancer en France, un chiffre en constante augmentation, et cette maladie est la première cause de mort prématurée en France. Au-delà du cancer, il y a toutes ces maladies lourdes (maladies cardiovasculaires, dysfonctionnements cérébraux...) qui nous touchent tous, de façon directe ou indirecte, et qui nous conduisent à fréquenter le monde hospitalier. Un livre en forme de témoignage dans lequel le Dr Philippe BAUDON médecin et lanceur d’alerte s’interroge sur cet hôpital, dont la plupart d'entre eux vivront la même dure réalité d’une une médecine contemporaine devenue froide, robotisée, quasi-inhumaine qui rajoute des souffrances supplémentaires totalement inutiles. Pour le Dr Philippe BAUDON « L'humilité et l'écoute doivent être positionnées au sommet de la médecine ».
Nouvelle journée nationale de prévention et de réflexion sur le don d’organe en France…
Alors que plus de 1000 personnes décédé chaque année faute de don. Incompréhension alors que celui-ci demeure largement soutenu dans l’opinion publique. Avec plus 80 % favorable à ce don, 91% pensent qu’il est important de faire part de sa position à ses proches, mais seulement 47% en ont effectivement parlé. Selon l'Agence de la biomédecine, plus de 5 000 greffes ont été réalisées en France en 2022, mais plus de 20 000 personnes sont encore en attente d'un organe. Cette année, l'Agence de la biomédecine souhaite que cette journée devienne le jour où tous les Français rappellent à leurs proches s'ils sont donneurs d'organes après leur mort.
Reconnaissance automatique pour tous les soignants pour les travailleurs ayant travaillé lors du confinement
A la suite des déclarations du ministre des Solidarités et de la Santé Olivier VERAN, le 23 mars 2020, le Gouvernement annonce avoir mise en place les modalités de reconnaissance en maladie professionnelle des travailleurs atteints du Covid-19. Une reconnaissance désormais automatique et facilitée pour éviter des procédures complexes de reconnaissance pour les travailleurs ayant eu une probabilité forte d’avoir été atteints du Covid-19 dans le cadre de leur activité professionnelle.
Remise publique du rapport sur la santé des professionnels de santé : au bord du Burn out…
Le Dr Philippe DENORMANDIE, Dr Marine CREST GUILLY et Alexis BATAILLE-HEMBERT, ont remis ce lundi 9 octobre à Agnès FIRMIN Le BODO, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, leur rapport sur la santé des professionnels de santé. Le fruit de ces travaux à vocation à être décliné dans une feuille de route spécifique qui sera rendue publique d’ici la fin de l’année. Le ministre de la Santé et de la prévention, Aurélien ROUSSEAU, qui trois jours auparavant, le 6 octobre avait assisté au 29èmes universités de la confédération des Syndicats Médicaux Français CSMF l'occasion pour le ministre d'échanger avec les médecins sur la condition de leur exercice quotidien et leurs attentes. Juste après il aura inauguré un nouveau centre de Formation des ARM du CHU de Bordeaux qui s'ajoute à la création des 19 centres prévus sur le territoires.
Santé : le mirage du paiement à la performance « L’acte médical n’est pas une marchandise à échangée financièrement »
L’acte médical n’est pas une marchandise échangée contre une contrepartie financière, mais un service. Ce qui marche dans le commerce, la prime au vendeur ne fonctionne pas en santé. "On ne sait pas ce qu’on paye [...] l’ensemble du système se moque complètement de la qualité", vient de déclarer un haut fonctionnaire de la task force Financement du ministère de la Santé. Cela résume bien la doxa ambiante pour justifier la mise en place du paiement à la performance d’ici à 2022 pour les professionnels et les établissements de santé. Ainsi, après une médecine qui ne se serait souciée que de la quantité d’actes jusqu’à maintenant, on passerait à une médecine tournée vers la qualité. Malgré ce bel emballage, la rémunération à la performance en santé reste une illusion, qui a des effets nuisibles connus et qui passe à côté de la vraie réforme nécessaire des modes de paiement et du financement.
Un amendement républicain du sénat propose une « taxe lapin » pour lutter contre les rdv médicaux manqué
Hier le Sénat, dont la majorité et détenue par « les Républicain », à voter un amendement en commission des affaires sociales proposé par la rapporteure Corinne IMBERT pour faire payer les rendez-vous médicaux manqué, une somme forfaitaire les personnes ne l’ayant pas honoré. Objectif selon les sénateurs, lutter contre les « poseurs de lapin », a fait passer un amendement en commission qui aura peu de chance d’aboutir le gouvernent ayant déjà annoncé ne pas approuver le mécanisme voté par le Sénat.
Violences contre les professionnels de santé : Aurélien ROUSSEAU, annoncent un plan pour leur sécurité
Les données de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) mettent en avant depuis plusieurs années près de 20 000 signalements de violences à l’encontre de professionnels de santé par an, ce qui représente environ 30 000 atteintes aux personnes et 5 000 atteintes aux biens chaque année. Pour enrayer ce phénomène, le ministère de la Santé et de la Prévention Aurélien ROUSSEAU a élaboré, avec la contribution de deux personnalités qualifiées, un plan pour la sécurité des professionnels de santé, présenté aujourd’hui par Agnès FIRMIN Le BODO, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé.