Handicap International 30 ans au service des mutilés et victimes des mines antipersonnel et les BASM
Le 29 septembre prochain, aura lieu comme chaque dernier samedi du mois de septembre un rendez-vous important dans le cœur des Français. Une rencontre jamais démentie depuis sa création, il y a 30 ans avec la naissance de l'ONG Handicap international par deux hommes Bernard RICHARDIER. l'occasion de faire un rapide bilan pour une association présente aujourd'hui dans 60 pays dans le monde comme syrie ou En Afghanistan ou ils n'ont de cesse de remettre grâce en partie à vos dons sur le chemin de la vie des milliers de personnes amputées, grâce à des prothèses.
Une journée de mobilisation pour protester contre l'utilisation de ces armes qui continuent de tuer et de mutiler à travers le monde. Si l'action sur le terrain s'améliore avec le soutien désormais de 111 pays à avoir signé le Traité et 75 d'ores et déjà États Parties interdisant l'utilisation, la production, le commerce et le stockage de mines antipersonnel et de bombes à sous-munitions. Il oblige aussi les États à dépolluer les territoires affectés et à assister les victimes. Un plus grand nombre d'États doit rejoindre l'élan mondial de rejet de ces armes et faire de ce Traité une norme internationale pour combattre ce fléau. De plus en plus de stocks sont détruits, mais l'effort de dépollution des terrains contaminés et d'assistance aux victimes doit continuer. Les fonds dédiés aux victimes représentent aujourd'hui moins de 5%% des sommes consacrées à l'action globale contre les sous-munitions, un montant dramatiquement insuffisant au regard des besoins identifiés sur le terrain par handicap international.
Reste 83 pays et territoires sont encore pollués par ces «engins de mort» et l'on estime le nombre de victimes à 4 000 tous les ans. Reste que plusieurs états continuent à faire usage ces armes : la Libye, la Thaïlande, la Birmanie et Israël en 2011. En 2012, l'armée syrienne à son tour, posé des mines pour freiner l'avancée des rebelles. Une attitude innommable décimant familles et empêche les populations de reprendre une vie normale même après la guerre. En effet, la présence de ces engins non explosés empêche les pays touchés de se développer. Le déminage dure de longues années avant que les habitants puissent à nouveau se déplacer et travailler en toute sécurité.
Plus d'une trentaine de pyramides en 2012
Avec l'une des premières et plus fidèle au cœur même du siège de l'association a Lyon, sur, mais aussi a Paris sur le Parvis du Trocadéro tout comme avec l'association Revel/Lauragais qui invitera les citoyens à marquer leur soutien aux victimes en déposant une paire de chaussures en signe de solidarité et à signer la pétition pour inciter les États à respecter leurs engagements. Le public pourra également profiter avec des spécialistes, bénévoles de Handicap international d'animations artistiques, ludiques et pourra assister à des démonstrations d'actions menées par Handicap international sur le terrain (déminage, réadaptation...).
Paris accueil le témoignage de Song Kosal
Cette année, Handicap international aura l'honneur de recevoir Song Kosal, ambassadrice ICBL (Campagne internationale pour interdire les Mines) à l'occasion de la 18e Pyramide de chaussures de Paris. Cette jeune femme cambodgienne, victime d'une mine antipersonnel à l'âge de six ans, milite activement contre ce type d'arme. Depuis maintenant plusieurs années, elle sillonne le monde afin de témoigner de son histoire auprès de nombreux chefs d'État et de représentants internationaux. Elle a l'habitude de participer aux grandes conférences internationales sur le sujet des mines et des BASM. Song Losal a décidé de dédier sa vie à ce combat pour retrouver une terre sans mine. Elle sera parmi nous le samedi 29 septembre au Trocadéro pour répondre aux interviews des médias et intervenir sur scène.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Publication : 27/09/2012