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Alain COCQ demande le droit de mourir dans la dignité, un droit que politique et que le corps médical lui refuse…

Jean Luc ROMERO au chevet de Alain COCQ le 2 septembre dernier fb084Âgé en janvier prochain de 58, Alain COCQ tres actif dans le secteur associatif des personnes en situation de handicap est atteint depuis plusieurs 'un handicap lourd depuis longtemps entrainant de grandes souffrances physiques et aussi psychologiques. Des souffrances que les plus puissants n’arrive plus a traité. Après un refus de l’Élysée Emmanuel MACRON ayant ne pas situé au-dessus des lois, « je ne suis pas en mesure d'accéder à votre demande », Après Ce dernier a été finalement hospitalisé. Le cas d'Alain COCQ relance la controverse sur la fin de vie, à l'image de l'affaire Vincent Lambert, un infirmier en état végétatif décédé en juillet 2019 après une sédation profonde voulue par des médecins et son épouse mais à laquelle ses parents continuent à s'opposer devant la justice.

Refus de vivre sa déchéance physique
Alain COCQ est atteint d'un handicap lourd depuis longtemps entrainant de grandes souffrances physiques et sans doute aussi psychologiques. Cette situation inspire à chacun des émotions fortes : la compassion d’abord, mais aussi la crainte pour soi et pour ses proches de vivre une situation comparable, le sentiment de frustration de ne pouvoir guérir... Militant de multiples causes, il fait le choix de mettre fin à ses jours en cessant de s'alimenter et de boire, pour donner un ultime sens à sa vie. Il souhaite faire de la médiatisation de son suicide une occasion de remettre en question la législation sur les droits des personnes malades.

Cloué au lit et de plus en plus diminué, Alain COCQ souhaiterait être autorisé à la sédation profonde mais cette dernière n'est actuellement permise par la loi Leonetti sur la fin de vie qu'à quelques heures d'une mort certaine. Or, même s'il se dit « en phase finale depuis 34 ans » du fait d'une maladie dégénérative très douloureuse, ce denier ne peut pas prouver que sa fin de vie approche à très court terme.

Alain COCQ qui avait écrit au président de la république Emmanuel MACRON, ce dernier lui a répondu exprimer respecté son choix mais ne pouvoir l’aider. Précisant dans la lettre une mention manuscrite dans lequel Emmanuel MACRON ajoute « avec tout mon soutien personnel et mon profond respect ». Saluant l'engagement de chaque instant de M. Cocq en faveur de l'égalité des droits, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Il lui a également fait part de son admiration pour « les combats incessants menés pour lutter contre la maladie et ses conséquences » a souligné l'Elysée auprès de l'AFP.

Un suicide en directe ? Facebook décide de bloquer
A la suite de refus de l’Elysée du 4 septembre, Alain COCQ avait annoncé sa volonté de mourir en direct le 5 septembre dernier, selon la présidente SophieAlain COCQ dans son lit de son appartement a Dijon quelques jours avant sa nouvelle hospitalisation MEDJEBERG, vice-présidente de l'association Handi-Mais-Pas-Que. Alain COCQ qui avait déclaré estimé que retranscription de sa mort en direct durera «quatre-cinq jours». dès le 5 septembre «au réveil», "en direct sur sa page Facebook. Alain a affiché son «attestation de refus de soin» a la porte de son domicile a Dijon par laquelle il interdit toute réanimation, une fois son heure venue. « déjà ranimé neuf fois », explique Sophie MEDJEBERG, « Et à chaque fois avec une nouvelle dégénérescence. Il n'a plus aucun espoir. Il est enfermé dans son corps », ajoute Sophie MEDJEBERG qu'Alain a prise pour mandataire afin que « le combat continue ». Alain souligne telle, affirmant « espérer que la mort en direct prévue par Alain provoquera un électrochoc, et autoriser le suicide assisté comme en Belgique ou en Suisse. Il faut arrêter la politique de l'autruche. Huit Français sur dix sont pour le suicide assisté ».

Un mort en direct que le réseau social Facebook annonce dans un communiqué le 6 septembre avoir bloqué la diffusion en vidéo des derniers moments de Alain COCQ jusqu’au 8 septembre. « Bien que nous respections sa décision de vouloir attirer l'attention sur cette question complexe, sur la base de conseils d'experts, nous avons pris des mesures pour empêcher la diffusion en direct sur le compte d'Alain, car nos règles ne permettent pas la représentation de tentatives de suicide ». Une réaction aussi rapide que l’ont pourrait espérait dans les nombreuse video d’appel a l’islamisme radicale, au actes racistes ou diffamatoire…

Une décision que selon Facebook a rappeler que si elles ne prévoient pas de dispositions spécifiques concernant la fin de vie, « elles sont en revanche très strictes concernant les contenus qui peuvent s'apparenter à une promotion du suicide ou de l'automutilation. Des cas qui englobent l'euthanasie ou le suicide assisté ». De son coter Alain COCK écrivait « à vous de jouer », à l'intention de ses soutiens avant de donner l'adresse de Facebook France à Paris pour "faire savoir ce que vous pensez de ses méthodes d'entrave à la liberté d'expression. Affirmant que « Un système de repli sera actif d'ici 24h » pour diffuser des vidéos. Cependant, en date du 7 septembre, aucune autre publication n’a été aperçue sur son profil pour une nouvelle diffusion en direct ou décrivant comment la voir sur le net, mais ailleurs, l’homme ayant été a nouveau hospitalisé.

Mourir sans aide toujours interdite…
Une situation qui reflète une situation que n’a pas résolu les différentes loi bioéthique sur le droit de mourir dans la dignité mais dans lequel ne rentre pas comme le rappel la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) qui dans un communiqué qui « il est inexact d’affirmer que l’agonie qu’il va subir est celle à laquelle l’oblige la loi Claeys-Leonetti de 2016 ». Et rappelle que la loi garantit à tous les patients le droit d’arrêter ou de limiter les traitements qui leur sont proposés.

Mais aussi de fait également obligation aux soignants de mettre en œuvre l’ensemble des traitements nécessaires pour soulager les patients. La SFAP qui souligne que « S’il le souhaite, Alain COCQ peut solliciter une équipe de soins palliatifs qui l'accompagnera, le soignera et le soutiendra, ainsi que ses proches ». Un cadre collectif dans lequel les équipes soignantes construisent avec les patients des solutions singulières qui permettent le soulagement de leurs souffrances

Une situation dont la SFAP rappelle en conclusion que « la loi actuelle soit connue et enfin appliquée afin que tous les patients puissent partout en France bénéficier de soins palliatifs de qualité dispensés précocement. C'est pourquoi elle appelle l’adoption rapide d’un plan ambitieux de développement des soins palliatifs ».

Cela « montre que la loi Leonetti est une loi inhumaine », a déclaré François LAMBERT, le neveu de Vincent, qui a longuement rencontré Alain COCQ le 31 août. François LAMBERT qui a dit espérer que les images de la mort d'Alain Cocq entraîneront « une prise de conscience, qu'on verra ce qu'est cette médecine disant que 'laisser pourrir c'est humaniser' et que 'donner une dose létale c'est tuer', alors que le résultat final revient à la même chose ». Jean-Luc ROMERO, président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), a pour sa part dénoncé sur CNews la « violence » que l'État impose à cette homme. Il «a des douleurs physiques qu'on ne peut pas soulager aujourd'hui et on le laisse sans réponse », s'est-il révolté.

En 2018, des États généraux de la bioéthique menés par le Comité consultatif national d’éthique sont revenus sur les sujets euthanasie et de suicide assisté. Dans sa synthèse, le Comité a rappelé « que l’on ‘meurt mal’ en France et que de nombreux progrès devraient être réalisés rapidement, notamment pour parvenir à une réelle égalité territoriale et sociale dans l’offre de soins palliatifs et d’accompagnement de fin de vie ». Mais cette convergence de vues s’arrête là. Le Comité note « qu’aucun consensus sociétal n’existe sur les questions du suicide assisté et de l’euthanasie ». De plus, les sociétés savantes comme les professionnels de santé sollicités à ce sujet ont exprimé « une large et ferme opposition à ces pratiques ». Un rejet très différent des messages de soutien que l’on peut éventuellement lire sous les publications d’Alain COCQ.

Stéphane LAGOUTIERE

Sources : Handi-Mais-Pas-Que / SFAP / Palais de l’Elysée

Catégorie : SOCIÉTÉ & FAITS-DIVERS
Publication : 08/09/2020
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